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Développement durable - SRCAE, Schémas régionaux du climat, de l’air et de l’énergie

Le Schéma Régional Climat Air Énergie (SRCAE) a été créé par l'article 68 de la loi Grenelle II de juillet 2010 et a pour but d’organiser la cohérence territoriale régionale dans le domaine du climat, de l’air et de l’énergie et de définir les grandes lignes d’actions. Dans le cadre de la territorialisation du Grenelle, le décret du 16 Juin 2011 fixe le contenu et les modalités de mise en œuvre des Schémas Régionaux du Climat, de l’Air et de l’Energie.

Le SRCAE vient remplacer les plans régionaux pour la qualité de l’air et les schémas régionaux éoliens. Il remplace donc les références réglementaires aux schémas éoliens et aux plans régionaux pour la qualité de l’air inscrites dans le Code de l’Environnement. Il servira également à formuler un cadre d’actions pour les collectivités locales engagées dans un PCET qui a été généralisé aux collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants. Les PCET devront être compatibles avec les orientations du schéma régional, de même que les Plans de Déplacements Urbains (PDU). Ce document sera élaboré par le préfet de Région et le président du Conseil Régional.

Le SRCAE est composé de plusieurs pièces documentaires :
  • un rapport qui dresse le diagnostic dans la région ou une partie de son territoire de l’ensemble des domaines couverts par le schéma ainsi que les perspectives d’évolution à l’horizon 2020 et 2050,
  • un document d’orientations qui détaille l’ensemble des recommandations, orientations et objectifs à l’échelle régionale en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de lutte contre la pollution atmosphérique, de développement des filières d’énergies renouvelables et d’adaptation au changement climatique,
  • une annexe intitulée « schéma régional éolien » qui présente les zones favorables au développement de l’éolien, en fonction du potentiel éolien, des espaces naturels, des paysages, du patrimoine naturel et culturel, des contraintes techniques et des servitudes.
Qualité de l'airL’élaboration du document s’appuie sur un inventaire des émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre, un bilan énergétique, une évaluation du potentiel énergétique, renouvelable et de récupération et une évaluation des améliorations possibles en matière d’efficacité énergétique. Il tient compte également d’une évaluation de la qualité de l’air, et de ses effets sur la santé publique et l’environnement, menée à l’échelon de la région et intégrant les aspects économiques ainsi que sociaux.
Enfin, le décret prévoit un comité de pilotage et un comité technique pour assurer la mise en œuvre et le pilotage du SRCAE  :
  • un comité de pilotage co-présidé par les représentants de l’Etat et de la Région,
  • un comité technique regroupant l’ensemble des acteurs concernés.
Les modalités de consultation du public sont également précisées. En effet, le décret fixe la liste des organismes dont l’avis doit être recueilli.

Au terme d’une période de 5 ans après la publication d’un arrêté préfectoral d’approbation, une évaluation du schéma est réalisée par le comité de pilotage à la demande du préfet de Région et du Président du Conseil régional. A la suite de cette évaluation, le schéma peut être révisé.
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Urbanisme Durable - L’autopartage se fait sa place

Les Etats Généraux de l’Economie Sociale et Solidaire qui se déroulaient le 17, 18 et 19 juin ont été l’occasion de débattre et d’échanger avec ceux qui visent à « entreprendre autrement ». Dans cette démarche et au service  d’un projet collectif, on retrouve mutuelles, banques coopératives, Associations pour le maintien de l’agriculture paysanne (Amap) et parmi d’autres, les entreprises à vocation sociale qui portent l’Autopartage. Le réseau France Autopartage était présent lors de ces trois jours de débats et d’échanges, l’occasion pour nous de faire un point sur l’état de ce phénomène.

Créé en 2001 sous forme d’une coopérative d’entreprises, le réseau regroupe aujourd’hui onze opérateurs qui font part de leur retour d’expérience. Installés dans une vingtaine de villes telles que Paris (réseau spécifique Autopartage Paris), Marseille, Toulouse, Rennes, Lille ou encore Bordeaux, le concept séduit ces grandes agglomérations qui cherchent à réduire la place de la voiture en ville, l’autopartage étant l’une des solutions. En effet, une voiture en autopartage c’est en moyenne huit voitures en moins dans les rues et autant de pollution en moins dans l’air.

Le concept séduit aujourd’hui les particuliers, habitant et travaillant en ville, les collectivités et les entreprises. Séduits par des tarifs compétitifs (2,50€ de l’heure et 45€ la journée en Seine et Marne par exemple), et les économies réalisées (environ 45% d’économie sur le budget auto), ces acteurs « responsables » font le choix de l’autopartage au lieu de l’achat d’un véhicule qui ne leur servira que ponctuellement.

L’autopartage développe en réalité une nouvelle manière de se déplacer et s’inscrit entièrement dans l’intermodalité, prolongement d’un trajet en vélo ou en transport en commun. C’est aujourd’hui 25 000 français qui ont fait le choix de ce mode de transport, et 140 000 sont attendus à l’horizon 2015, mais encore très loin des 10 millions d’abonnés allemands prévus en 2016 (source : La Croix). Conscients que la propriété coûte cher, c’est petit à petit que les utilisateurs apprennent à partager.

Aujourd’hui l’autopartage est principalement porté par des groupes d’utilisateurs regroupés en association ou des entreprises à vocation sociale. Ces opérateurs cherchent à développer un modèle économique viable et des avantages pratiques.
Lors d’opérations d’aménagement, la mise en place de certains principes permet de favoriser le développement de l’autopartage, par exemple :
  • des places de stationnement réservées à l’autopartage,
  • la possibilité aux véhicules en autopartage d’emprunter les voies réservées,
  • Associer un service d’autopartage au sein de ZAC ou de ZAE par le biais d’un gestionnaire.
Ces aménagements permettront l’essor de l’autopartage et le développement constaté de la combinaison autopartage-transports publics  avec des avantages tels que :
  • une plus grande utilisation des transports publics et des modes doux (vélo, marche),
  • une rationalisation des pratiques de déplacements,
  • une augmentation de la multimodalité,
  • un gain économique (en évitant les coûts d'acquisition et d'entretien d'un véhicule peu utilisé et en réduisant le nombre de places de stationnement nécessaires),
  • un gain pour l'environnement (réduction des gaz à effet de serre et de la pollution, meilleure utilisation de l'espace public).
Ce 21 juin, le Conseil de Paris a voté l'attribution au syndicat mixte Autolib’  des emplacements destinés à accueillir les 500 stations de surface et 200 en parking souterrain pour garer les voitures électrique en libre service. Chaque station accueillera quatre véhicules en surface et 10 en souterrain, soit 4000 véhicules pour un public desservi estimé à 4 millions d'habitants. Ceci annonce donc l’arrivée prochaine du service, prévue fin 2011, l’occasion pour tous les franciliens de se familiariser un peu plus avec ce nouveau mode de transport.
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Développement durable - Décret relatif au rapport sur la situation en matière de développement durable dans les collectivités territoriales

Grenelle de l'EnvironnementDans la continuité de la loi Grenelle 2 (article 255) qui a introduit l’obligation de présenter un rapport de développement durable pour certaines collectivités territoriales. Le décret du 17 Juin fixe les modalités de mise en œuvre de cette mesure et le contenu de ce rapport en matière de développement durable. Il  s’applique aux communes et EPCI à fiscalité propre de plus de 50 000 habitants, départements, régions et collectivité de Corse

Ainsi, le rapport de développement durable des collectivités territoriales devra prendre en compte les 5 finalités du développement durable inscrites au Code de l’Environnement mentionnées au III de l’article L 110-1 du code de l’environnement :
  • lutte contre le changement climatique,
  • préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources,
  • épanouissement de tous les êtres humains,
  • cohésion sociale et solidarité entre territoires et générations,
  • dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsable. 
Il devra décrire, sous forme de synthèse, la situation en matière de développement durable de la collectivité à partir des évaluations, documents et bilans produits par la commune, le département, la région ou la collectivité de Corse. Plus précisément, ce rapport se déclinera en deux parties :
  • Partie 1 : bilan des actions conduites en matière de gestion du patrimoine, du fonctionnement et des activités internes de la collectivité
  • Partie 2 : bilan des politiques publiques, des orientations et des programmes mis en œuvre sur son territoire.
Ces bilans devront comporter une analyse des modes de construction, de mise en œuvre et d’évaluation des actions, des politiques publiques et des programmes menés par la collectivité. Pour ce faire, les collectivités pourront s’appuyer sur le « cadre de référence pour les projets territoriaux de développement durable et agendas 21 locaux ». Ce cadre constitue un outil d’accompagnement à la mise en œuvre de projets territoriaux de développement durable. En effet, il présente les modalités de mise en œuvre de tels projets, il rappelle et décline les 5 finalités du développement durable. Mais également les éléments déterminants d’une démarche de développement durable d’un territoire que ne précise pas le décret avec :
  • la participation de la population et des acteurs,
  • l’organisation du pilotage,
  • la transversalité de la démarche,
  • l’évaluation,
  • une stratégie d’amélioration continue.
Le rapport de développement durable devra être présenté préalablement aux débats sur les projets de budget. Toutefois, les modalités d’élaboration de ce dernier ne sont pas précisées : acteurs impliqués, parties prenantes.

Le décret est applicable à compter de la préparation des budgets de 2012.
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Energie - Parution de la norme ISO 50001

AfnorL’AFNOR a publié le 15 juin 2011 la nouvelle norme internationale ISO 50001 portant sur les systèmes de management de l’énergie et visant à  améliorer la performance énergétique.
Cette norme s’adresse principalement aux entreprises et collectivités, ainsi qu’à toute autre organisation ayant la possibilité de faire reconnaître sa démarche par un organisme tierce partie et indépendant.

L'ISO 50001 donne les lignes directrices pour développer une gestion méthodique de l'énergie afin de privilégier la performance énergétique. A l’issue d’un diagnostic énergétique initial, l’organisme conforme à la norme définit ses cibles énergétiques prioritaires et établit un plan de comptage de l'énergie. La mise en place d’un système de management respectant les exigences de cette norme doit permettre par la suite de réaliser des économies d’énergie à court terme et de réduire les coûts.
Au final, un organisme indépendant vérifie sur place la conformité à la norme et délivre, le cas échéant, un certificat ISO 50001.

La norme ISO 50001 est le fruit d’une collaboration entre 61 pays. Ses objectifs principaux sont de faire face à la rareté de l'énergie et à l’augmentation durable de son coût, tout en contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les pays membres du CEN (Comité Européen de Normalisation), ayant déjà contribué à l’élaboration de la norme NF EN 16001, ont veillé au respect de la cohérence entre les deux textes. De ce fait, l'EN 16001 Devrait rapidement disparaître pour laisser place à l'ISO 50001.
 
Le siège social de Schneider Electric, situé à Rueil-Malmaison (92), a été le premier bâtiment à obtenir cette toute nouvelle certification portant sur les systèmes de management de l'énergie.
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Energie - Lancement d'un AMI Réseaux électriques intelligents

Investissement d'AvenirTout en maintenant la qualité et la sûreté d’approvisionnement en électricité, il est aujourd'hui nécessaire de faire évoluer l’architecture et les fonctionnalités des réseaux électriques en France, afin d’atteindre d’ici 2020 les objectifs énergétiques européens adoptés en mars 2007. Les ambitions affichées à travers la règle du Paquet « Énergie-Climat » présentent un triple objectif, à savoir :
  • 20% d’efficacité énergétique en plus,
  • 20% d’énergies renouvelables,
  • 20% de réduction des émissions GES d’ici 2050.
Pour faciliter cette logique d’évolution des réseaux électriques, l’ADEME vient de lancer le 1er juin 2011 un Appel à Manifestations d’Intérêt (AMI) portant sur le thème des « réseaux électriques intelligents ». Cet AMI est appelé à financer des projets qui permettront de prendre en compte les enjeux suivants :
  • une meilleure insertion des productions d’énergies renouvelables dans le réseau,
  • une prise en compte de la maîtrise et de la gestion de la demande d’électricité, afin de réduire le recours aux énergies fossiles et d’améliorer l’efficacité énergétique des usages,
  • l’anticipation des évolutions liées aux réseaux électriques telles que l’arrivée des bâtiments à énergie positive, des compteurs intelligents ou encore des véhicules électriques et/ou hybrides rechargeables,
  • l’expérimentation de nouveaux modèles d’affaires par une synergie entre les acteurs de l’énergie et d’autres secteurs d’activités tels que les télécommunications, les équipementiers,
  • etc.
En particulier, le développement des réseaux et systèmes électriques intelligents intégrant les énergies renouvelables représente un véritable enjeu dans le cadre de l’évolution du réseau électrique français destiné à intégrer de plus en plus d’électricité d’origine renouvelable. Cette production d’origine renouvelable (solaire photovoltaïque et éolien notamment) présentant une forte variabilité temporelle en comparaison de la production issue des énergies fossiles par exemple. Il est donc essentiel d’adapter notre réseau électrique pour favoriser son intégration et son utilisation.
L’ADEME a d’ailleurs publié une feuille de route stratégique à ce sujet visant à aboutir à des représentations caricaturales du futur, permettant néanmoins de définir la frontière du champ des possibles au sein de laquelle se trouvera probablement la situation réelle aux horizons 2020 et 2050. 

Ces visions du système et des réseaux électriques intelligents élaborées dans le cadre de cette feuille de route ont été construites à partir de la consultation d’un groupe d’experts en provenance de l’industrie (EDF, AREVA, GDF-Suez), de la recherche publique (SUPELEC, Ecoles des Mines, INES, Universités), des gestionnaires de réseaux (ERDF, RTE), des groupements de collectivités (FNCCR) et de l’ADEME.
 
Les réseaux et systèmes électriques intelligents intégrant les énergies renouvelables
 
Cet Appel à Manifestations d’Intérêt se déroule en deux temps avec :
  • une première phase qui se clôturera le 4 octobre 2011. Elle a pour objectif de financer des projets visant à lever des verrous technologiques par le développement de nouveaux équipements ou services devant à terme, aboutir à leur mise sur le marché.
  • la seconde phase qui se clôturera le 15 décembre 2011. Elle vise à financer des projets de démonstrateurs de plus grande ampleur permettant de tester l’impact réel de ces technologies et des nouveaux modèles d’affaire sur l’efficacité globale du réseau.
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