Index de l'article
Mise en œuvre et outils
- l’organisation de l’information, sa disponibilité et sa diffusion ;
- les moyens financiers, matériels et humains pouvant être mobilisés ;
- les délais à respecter ;
- les règles de concertation : les prérogatives de chacun pour la décision et l’évaluation des projets ;
- les éléments discutables et les points non négociables du projet ;
- les modalités de prise en compte ou du rejet des propositions et remarques.
Quelques écueils à surmonter :
- La non-représentation de toutes les catégories sociales (les milieux défavorisés, les jeunes, …) ;
- Les « prises de pouvoir » par des minorités ;
- L’attitude Nimby (Acronyme provenant de l’anglais : Not In My Back Yard qui signifie Pas dans mon jardin et traduit une position veillant à ne pas tolérer certaines contraintes lorsqu’elles impactent son environnement proche.) ;
- Le coût du processus de participation ;
- Le poids de certaines procédures de participation, au regard de délais restreints.
Organiser la gouvernance nécessite de mettre en place un contexte et des moyens permettant à tous les acteurs de pouvoir pleinement jouer leur rôle.
L’implication des citoyens dans les projets de quartiers durables peut être réalisée par l’intermédiaire de diverses procédures et outils :
- Enquêtes publiques
- Débats publics
- Conseils de quartiers
- Enquêtes locales
- Forum
- Ateliers et groupes de travail
- Ateliers de co-production
- etc...
Les degrés et formes de participation peuvent toutefois varier selon les phases du projet.
Le processus participatif concerne le diagnostic partagé du site et la définition des enjeux, la définition des objectifs, l’évaluation des projets et scénarios, la réalisation, le suivi et l’évaluation des projets
Les citoyens deviennent ainsi collectivement acteurs de l’évolution de leur propre quartier.
Les processus participatifs permettent notamment de créer une forte identification aux lieux et un sentiment d’appartenance, qui favorise le respect des aménagements. La mise en œuvre de processus de participation dans les projets d’aménagement de quartiers durables encourage également l’implication des habitants dans la vie du quartier. D’autre part, ils favorisent l’adhésion commune des citoyens aux objectifs de développement durable et permettent de créer une dynamique de changement des comportements. Or, si dans un écoquartier les aménagements sont conçus pour diminuer l’impact écologique des habitants et usagers, cela doit impérativement s’accompagner d’une action des citoyens, d’une modification des comportements et de l’adoption de modes de vie plus durables.
Pour favoriser cette évolution, il est nécessaire que les habitants adhèrent aux incitations que ces quartiers durables leur proposent, ce qui est grandement facilité par une participation des habitants tout au long de l’élaboration du projet, accompagnée de dispositifs de sensibilisation.