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Un cadre commun de définition de l’économie circulaire pour le bâtiment

Depuis toujours, l’ensemble des acteurs de la ville durable intègre, parfois avec leurs mots à eux, la notion d’économie circulaire. Pour partager les bonnes pratiques, promouvoir cette exemplarité et favoriser les prises de conscience l’Alliance HQE-GBC publie « le cadre de définition de l’économie circulaire pour le bâtiment »


L’intégration de l’économie circulaire est en effet une démarche commune qui doit réunir l’ensemble des acteurs qu’ils s’agissent des maitres d’ouvrages, des concepteurs qui doivent favoriser la rénovation, le « ré-use » et anticiper le démantèlement du bâti, des usagers qui doivent entretenir et prolonger les bâtiments mais aussi aux gestionnaires de déchets qui participent à la remise sur le marché des matières à recycler

Le document s’articule autour de 5 ambitions et 15 objectifs.

L'optimisation territoriale des flux

  • 1 - La connaissance des gisements et potentialités, à travers celle du territoire, de l’existant, de l’état des stocks, des flux entrants et sortants, des pressions environnementales sur les ressources mais aussi des entreprises et des savoir-faire locaux
  • 2 - Les synergies, à travers les ressources matières, les fluides, les transports et les déchets qui constituent des opportunités pour la recherche de coopération entre acteurs économiques dans une perspective de « bouclage » territorial.
  • 3- L’approvisionnement durable, favorisant les matières recyclées, l’exploitation raisonnée des ressources et limitant les impacts sur l’environnement s’inscrivant pleinement dans le concept TERREP

La sobriété

  • 4 - L’optimisation des besoins, visant à diminuer la consommation par la demande qui implique de réinterroger les besoins d’un point de vue fonctionnel et technique puis de les optimiser par la mixité et le foisonnement.
  • 5 - La conception durable, ou éco-conception, permet de réduire efficacement les impacts environnementaux générés par le bâtiment, se sa construction à sa fin de vie en passant par son exploitation en lein par exemple avec l’expérimentation E+C-
  • 6 - L’économie de la fonctionnalité, qui privilégie l’usage à la possession en vendant les services liés aux produits et biens et non pas les produits eux-mêmes.

L’allongement de la durée de vie

  • 7 -La pérennité des produits et équipements, qui vise à garantir les performances techniques et environnementales liées à leur qualité et leur mise en œuvre, à leur entretien, et leur maintenance et à l’usage.
  • 8 - L’évolutivité du bâtiment, permet de prévenir l’obsolescence commerciale ou patrimoniale dont témoigne par exemple l’adaptabilité des immeubles haussmaniens.
  • 9 - L’approche en coût global, en intégrant en particulier la déconstruction du bâtiment dont l’industrie du bâtiment reste sans doute la seule à ne pas faire porter aux acteurs la responsabilité.

Le changement de paradigme : passer de la notion de déchets a celle de ressources

  • 10 - La démontabilité et déconstruction sélective, facilitent le réemploi d’éléments (séparation & démontage) dans un nouveau projet ou leur traitement dans un circuit de recyclage,
  • 11 - Le réemploi et la réutilisation, permettent tous deux de donner une seconde vie au produit.
  • 12 - Le recyclage, pour transformer les déchets en matière réutilisable, aussi appelée Matière Première Secondaire ou matière recyclée, venant en substitution, totale ou partielle, de matières premières.

Le management des parties prenantes

  • 13 - La sensibilisation, à travers la mise en place d’actions spécifiques à destination de tous,
  • 14 - La planification pour mieux intégrer l’économie circulaire en phase amont et aval dans les projets de construction.
  • 15 - La RSE et l’évaluation pour évaluer en particulier l’impact de l’économie circulaire en termes de croissance d’emplois non délocalisables comme d'environnement

Retrouvez le cadre de définition de l’économie circulaire pour le bâtiment

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