Energie - Produire de l’électricité grâce à l’énergie solaire
- Création : 27 juin 2012
- Écrit par Jean François
Pour une production personnelle ou à plus grande échelle, dans un secteur raccordé au réseau électrique ou en site isolé, l’électricité photovoltaïque peut être une option intéressante qui peut ainsi diminuer la consommation d’électricité « conventionnelle » ou fournir un revenu supplémentaire.
Chacun peut ainsi devenir acteur de la lutte contre les pollutions et les émissions de gaz à effet de serre et participer ainsi à l’objectif fixé par le Grenelle Environnement de 23 % de notre consommation énergétique devant provenir de ressources renouvelables en 2020 ou plus globalement des objectifs du Facteur 4.
Ce guide recense l’ensemble des points clés en :
- Rappelant que la meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas et en incitant à commencer par limiter ses besoins en lien avec les concepts du Négawwatt,
- Faisant le point sur les techniques mises à disposition et précisant les solutions adaptées à chaque situation,
- Rappelant que le bilan écologique d’un panneau solaire est excellent contrairement aux idées reçues,
- Expliquant les nouveaux principes définissant le tarif de rachat de l’électricité produite,
- Listant les aides disponibles et les démarches à entreprendre… pour mener à bien un projet photovoltaïque.
Synoptique des actions à mener pour l'installation de panneaux photovoltaïques
Retrouvez le guide de l'ADEME « Produire de l’électricité grâce à l’énergie solaire ».
Construction Durable – Deux nouvelles campagnes de mesures de la qualité de l’air intérieur
- Création : 20 juin 2012
- Écrit par Jean-François
L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) lance deux nouvelles campagnes nationales de mesures et de recueil d’informations dans les écoles maternelles & élémentaires d’une part et les immeubles de bureaux d’autre part.
Couvrant toute la France, ces campagnes incluront respectivement 300 écoles, correspondant à 600 classes, et 300 immeubles de bureaux. Les enquêtes auront lieu jusqu’en 2015 pour les bureaux et 2016 pour les écoles.
Les deux nouvelles campagnes lancées par l’OQAI répondent à des enjeux majeurs de santé publique et de prévention des risques. Elles visent des lieux de vie quotidiennement fréquentés, en particulier par des populations sensibles ‐ les jeunes enfants, dans le cas des écoles ‐ pour lesquels les données disponibles relatives à l’environnement intérieur sont aujourd’hui faibles (voir l’article sur l’étude de septembre 2010 ou l’article sur l’étude menée par l’Inserm en avril 2012).
Les mesures porteront sur l’air respiré et les poussières déposées au sol, pouvant être ingérées par les enfants. De nombreuses substances chimiques et agents biologiques seront analysés : plusieurs dizaines de composés organiques volatils et semi‐volatils (pesticides, phtalates, retardateurs de flamme...), les particules fines et ultrafines, des métaux et des allergènes. Ces mesures vont donc au-delà du cadre réglementaire qui ne définit, pour le moment, des valeurs seuils que pour le benzène, les formaldéhydes et le dioxyde de carbone.
Cette étude permettra également de documenter le confort perçu par les enseignants et les enfants dans leurs classes grâce à des mesures de température, de bruit et d’éclairage et des questions posées aux occupants des espaces. Au global, 300 écoles, tirées au sort sur l’ensemble du territoire métropolitain, seront ainsi étudiées. L’ensemble des résultats sera exploité et présenté en 2015 et en 2016 anticipant ainsi les obligations légales issues du Grenelle 2 qui doivent systématiser les études sur la qualité de l’air intérieur dans les établissements accueillant des populations sensibles (2015 pour les crèches, écoles maternelles… ; 2018 pour les écoles élémentaires ; 2020 pour les centres de loisirs…).
Source : Le Moniteur
Construction Durable - Guides de bonnes pratiques environnementales pour les professionnels du bâtiment
- Création : 13 juin 2012
- Écrit par Jean-François

Ces guides décrivent plusieurs points de vigilance et listent les bonnes pratiques à adopter dans le cadre d’opérations à hautes performances environnementales. Ils se focalisent chacun sur un des six corps d’état du BTP suivants :
Chaque guide présente ainsi une check liste de bonnes pratiques (avant, pendant et après les interventions), puis fournit pour chaque cible HQE concernée des points de repères, des exemples et des retours d’expérience.
Energie – Performances énergétiques dans le tertiaire : pas sans les salariés !
- Création : 11 juin 2012
- Écrit par Oriane
Dans sa lettre mensuelle du mois de mai, le CREDOC* s’intéresse à la maîtrise des consommations d’énergie dans les locaux d’activité tertiaire, et à la tendance à l’automatisation et la centralisation des systèmes de gestion de l’énergie.
Cette publication synthétise les principaux résultats d’une étude publiée en décembre 2011 - « Les usages de l’énergie dans les entreprises du secteur tertiaire – des systèmes techniques aux pratiques », menée conjointement par le Département d’évaluation des politiques publiques du CREDOC et EDF R&D.
Cette étude explore deux aspects charnières pour mettre en œuvre une stratégie de performance énergétique dans le tertiaire :
- l’investissement des entreprises dans des technologies performantes pour la gestion des consommations,
- et l’appropriation de ces technologies par les salariés.
- Les résultats de l’enquête « Consommation d’énergie 2009 », réalisée en 2009 par le CREDOC, sont re-exploités pour analyser le degré d’automatisation des systèmes de chauffage, ventilation, climatisation et éclairage dans les locaux d’activité tertiaire.
- Une enquête originale a ensuite été menée auprès de deux entreprises fortement engagées dans la réduction de leurs consommations énergétiques pour évaluer les comportements des salariés face à ces technologies.
L’enquête « Consommation d’énergie 2009 » menée auprès des activités de bureaux (excluant les commerces) prenait la forme d’un questionnaire portant sur les systèmes de chauffage, climatisation, ventilation, éclairage, et occultations d’une part, les systèmes de régulation, programmation, de suivi des consommations associés d’autre part, ainsi que sur la possibilité pour les usagers d’intervenir dans les systèmes suscités.
Parmi les résultats obtenus, on retiendra par exemple que :
- Climatisation : 70% des établissements sont équipés d’un système de climatisation
- Ventilation : 34% des établissements ont un système de ventilation combiné avec le système de chauffage et de refroidissement (dans les autres cas, les bâtiments sont aérés par la ventilation naturelle)
- Eclairage : 17% des établissements sont équipés d’un système de programmation de l’éclairage
- Occultation : 8% des établissements fonctionnent avec un système d’occultation de la lumière géré de façon centrale
- La taille de l’entreprise : 47 % des établissements de 100 salariés et plus se caractérisent par un haut niveau d’automatisation des systèmes (contre 29 % en moyenne)
- La date de construction des locaux : 84 % des établissements construits après 1988 ont un système de chauffage combiné avec le système de climatisation (contre 50 % pour ceux construits avant 1948)
Pour mieux comprendre le rôle joué par les salariés, le CREDOC a ensuite mené une seconde enquête qualitative auprès des salariés de deux entreprises. Ces entreprises sont toutes deux engagées dans le développement d’un bâtiment performant énergétiquement, mais, outre leur profil radicalement opposé, elles mettent également en œuvre des stratégies différentes.
Deux entreprises exemplaires, deux stratégies différentes
La première entreprise étudiée est une unité R&D d’une grande entreprise du secteur de l’énergie, qui vient d’emménager dans des locaux neufs. Les systèmes de gestion de l’énergie sont entièrement automatisés et non pilotables par l’usager. La performance énergétique est pensée comme le résultat de la bonne conception et du bon fonctionnement des systèmes techniques.
La seconde entreprise – petit bureau d’études de type « familial » travaillant dans le domaine de l’énergie – vient de faire rénover ses locaux. Ceux-ci sont pourvus de systèmes performants, mais l’implication des usagers est jugée indispensable pour le fonctionnement optimal des systèmes.
On notera que le premier modèle d’entreprise est plus rare. D’après l’enquête « Consommation d’énergie 2009 », il ressort que dans 80% des bureaux, les salariés ont la possibilité d’intervenir sur la température de consigne pour le chauffage et la climatisation, et que dans 95% des bureaux, les salariés ont la possibilité d’ouvrir les fenêtres de leurs bureaux.
Les difficultés d’appropriation des dispositifs techniques par les salariés
Des entretiens ont été réalisés avec les salariés des deux entreprises pour comprendre les pratiques des usagers et leur perception sur : l’historique du projet de « bâtiment performant », la manière dont l’entreprise les engage à participer et leurs pratiques quotidiennes.
Il ressort que, dans les deux cas, un processus d’adaptation aux technologies nouvelles se met en place. En effet, quelle que soit la stratégie adoptée, les usagers sont responsables de leur bon fonctionnement : soit par leur adaptation aux exigences des automatismes, soit par leur mobilisation sur la nécessité des économies d’énergie. Or il y a parfois une perception de contradiction entre les impératifs environnementaux (température intérieure à 19°C, ne pas ouvrir les fenêtres avec une VMC) et les impératifs de confort (température intérieure à 21°C, ouverture des fenêtres pour bénéficier d’une ventilation naturelle). D’après l’enquête, le processus d’adaptation peut se composer d’adhésion, d’inadaptation ou de résistance. La résistance se rencontre surtout lorsque les usagers ont l’impression que les systèmes vont à l’encontre de leur confort, voire de leur propre conception des impératifs environnementaux (ventilation naturelle plutôt que climatisation par exemple). L’absence d’une dynamique d’apprentissage associée à ce renouvellement technologique est donc à déplorer, est doit être un chantier majeur. L’atteinte d’une performance énergétique optimale passe aussi par une adaptation réciproque usages/systèmes.
Par ailleurs, cette enquête ne permet malheureusement pas de conclure à laquelle des deux stratégies donne de meilleurs résultats, faute de pouvoir collecter les indicateurs nécessaires permettant de conclure sur la réussite ou l’échec des mesures adoptées.
L’usager n’est pas un agent passif !
Pour analyser le rôle joué par les salariés dans la gestion de l’énergie des bâtiments performants, il faut comprendre la manière dont sont conçues les technologies de gestion des consommations. En effet, l’automatisation des usages requiert l’établissement d’un « comportements type » pour la programmation des systèmes. Pour obtenir des résultats conformes aux prévisions théoriques, l’usager est donc tenu de se conformer à ce comportement normé. La moindre intervention sur le système induira forcément une perturbation, et donc des résultats moindres.
Or une autre étude publiée en 2011 par l’Environnemental Change Institute d’Oxford souligne également l’impératif d’associer les usagers des bâtiments à l’objectif global de réductions des consommations, évaluant leur part de responsabilité de 25 à 50% des consommations d’un bâtiment. Dans cette optique, ce sont les choix des usagers qui sont déterminants, le bâtiment et les systèmes techniques répercutant ensuite les implications énergétiques de ces choix.
Retrouvez la lettre mensuelle du mois de mai publiée par le CREDOC
* Le CREDOC, Centre de Recherche pour l'Étude et l'Observation des Conditions de Vie, est un organisme d'études et de recherche créé en 1954. En 2005, il rejoint le réseau européen ENSR (European network for social and economic research). Outre des rapports et études thématiques, le CREDOC publie une lettre mensuelle, Consommation & Modes de Vie.
Urbanisme Durable - Une norme pour l’aménagement durable des quartiers d’affaire
- Création : 7 juin 2012
- Écrit par Jean François
Si le quartier d'affaires et son environnement sont un pôle d'activité économique qui crée des richesses et absorbe des ressources considérables, c'est en grande partie grâce au cadre bâti, et cela, tout au long de son cycle de vie. En conséquence, le quartier d'affaires a un impact important au niveau économique et social ainsi que sur l'environnement et la santé humaine.
Ainsi, par exemple, la rénovation du parc immobilier est une priorité pour tout aménageur. Mais dans les Quartiers d’Affaires, le rythme en est beaucoup plus rapide. De même, si une gestion durable des mobilités est toujours essentielle, elle est particulièrement cruciale dans un Quartier d’Affaires où les flux pendulaires sont importants et l’impératif d’efficacité primordial.
Alors que le défi du développement durable est global, les stratégies pour le mettre en œuvre au sein d'un quartier d'affaires sont, dans une large mesure, locales. Elles peuvent, par conséquent, différer d'une région à l'autre au niveau tant du fond que de la forme voire même d’un quartier à un autre. Elles reflètent le contexte, l'environnement préexistant, les priorités et les besoins, non seulement dans le domaine de la construction, mais également en ce qui concerne les conditions sociales, à savoir : l'équité, l'identité culturelle, les traditions, le patrimoine, la santé, la sécurité et le confort, ainsi que les systèmes mis en place pour lutter contre la pauvreté et le chômage.
Dans la continuité du guide international "Développement durable dans les quartiers d'affaires" paru en septembre 2011, la commission de normalisation AFNOR « Aménagement Durable - Quartiers d'affaires » souhaite établir une famille de normes pour définir les principes généraux de l'aménagement durable et le processus à suivre pour les rendre opérationnels dans un Quartier d’Affaires s’adressant aux investisseurs, constructeurs, promoteurs et aménageurs des quartiers d'affaires ou des bâtiments et ouvrages bâtis en leur sein ; mais qui concernera également les collectivités locales et les entreprises situées dans les quartiers d'affaires.
L’AFNOR soumet ainsi à commentaire la norme P 14-010-1, première d'une série de 3 normes, qui a ainsi pour objectif d’harmoniser les référentiels en aménagement durable existants et d’élaborer un cadre de référence adapté à un type d’aménagement urbain spécifique, les quartiers mixtes à prédominance de bureaux ou Quartiers d’Affaires.
L’objectif à terme est de fournir un cadre de référence permettant :
- D’élaborer et mettre en œuvre dans les Quartiers d’Affaires existants et nouveaux des politiques conformes aux finalités et aux principes généraux de l’aménagement durable ;
- D’améliorer la contribution des Quartiers d’Affaires au développement durable ;
- D’évaluer les performances (3.21) des Quartiers d’Affaires dans le cadre d’une analyse comparative (benchmarking) visant à améliorer et à renforcer l’attractivité économique (et, espérons, la prise en compte des enjeux du Développement Durable) des Quartiers d’Affaires.
Visualisez l'avant-projet de norme et donnez votre avis sur celle-ci (jusqu’au 30 juillet 2012)
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