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Energie - Conférence environnementale : la feuille de route publiée

Le bilan à l’issue de la conférence environnementale qui s’est tenue les 14 et 15 septembre dernier est plutôt mitigé. L’ambition était grande : fixer le cap de la transition écologique. 14 ministres ainsi que 300 personnes (ONG, élus, syndicats et industriels) y ont assisté. Plusieurs mesures ont été annoncées, le détail de la feuille de route ayant été publiée le 21 septembre.

En bref, les mesures phares annoncées :

  • la rénovation thermique des logements,
  • la mise en place de la tarification progressive de l’énergie,
  • la transition énergétique,
  • la relance des filières éolienne et photovoltaïque,
  • la création d'un comité national filière bois et d'un fonds bois-carbone,
  • le lancement d’un plan national biogaz,
  • la création d’une agence de la biodiversité,
  • la création de la banque publique d’investissement,
  • l’instauration d’une fiscalité écologique,
  • le non aux gaz de schiste.


Rénovation thermique d’1 million de logements par an
Le Président a annoncé que la rénovation thermique des logements serait l’une des grandes priorités de son quinquennat. Elle répond en effet à un triple enjeu : la précarité énergétique, la réduction des consommations énergétiques et la création d’emplois non délocalisables. Pour ce faire, le gouvernement devra : simplifier les dispositifs, clarifier les démarches pour les propriétaires, mobiliser les opérateurs, l'ADEME, l'ANAH, et dégager de nouveaux financements.
Source de financement proposée, l'épargne des livrets A et livret Développement Durable ainsi que la mise aux enchères des quotas d’émission de CO2.

Les mécanismes d’aide pour le logement privé seront spécialisés pour les travaux lourds (soit modification des aides type crédit d'impôt, prêt à taux zéro).

Tarification progressive de l’énergie
Le Premier ministre soutient la proposition de loi déposée le 5 septembre dernier par François Brottes, président de la commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale, instaurant la tarification progressive de l'électricité et du gaz.
Ce texte propose l’instauration d’un Bonus-Malus sur les énergies de réseau (électricité, gaz, chaleur) qui s’ajoute à la facture des clients domestiques. Le système est basé sur la définition d’un optimum de consommation (volume exprimé en kWh) modulé selon la zone climatique, le mode de chauffage et le nombre de personnes par foyer. Le bonus sera appliqué si ce volume de base de consommation est respecté, tandis qu’un malus sera appliqué si les consommations dépassent ce volume.
Cette mesure devrait être débattue le 1er octobre à l’Assemblée.
Le chef du gouvernement souhaite par ailleurs étendre le bénéfice du tarif social, qui ne concerne aujourd'hui qu'un million de ménages, à 4 millions de ménages modestes, soit plus de 8 millions de personnes.

Transition énergétique

Le Président fixe le cap : la directive européenne « efficacité énergétique » adoptée en juin sera transposée rapidement et une loi est attendue au premier semestre 2013 afin de valider la réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50% en 2025. La fermeture de la centrale de Fessenheim est annoncée pour fin 2016.

Energies renouvelables : plus de visibilité pour la filière ?
Face au retard pris par la France dans le secteur des énergies renouvelables, le Président a indiqué qu’il était « urgent d’engager une véritable politique du renouvelable en France ». Trois grands axes  ont ainsi été définis :

  • la clarification des règles administratives ;
  • la stabilité des aides, des dispositifs fiscaux et du système des tarifs d’achat ;
  • le soutien à l’innovation.

Les filières photovoltaïque et éolienne attendent beaucoup de cette annonce.
Le Président a également confirmé le lancement avant fin 2012 de nouveaux appels d'offres pour l'éolien offshore et le photovoltaïque. En revanche, le manque de précision sur la révision du cadre tarifaire et son entrée en vigueur début 2013 n’est pas très bien vu par les professionnels de la filière photovoltaïque. La feuille de route publiée le 21 septembre précise que la baisse annuelle des tarifs d’achat sera plafonnée à 20%. En particulier, les tarifs d’achat pour les installations relevant de l’intégration simplifiée au bâti et, pour les bâtiments non résidentiels, de l’intégration au bâti seront assortis d’une bonification d’au plus 10% en fonction de l’origine des composants des panneaux.
Jean-Marc Ayrault a quant à lui précisé que l'obligation d’appartenir à une zone de développement de l'éolien (ZDE) pour prétendre au tarif d’achat éolien sera supprimée. Ce cadre avait été mis en place en 2006 et permettait aux élus locaux de disposer d’un instrument de planification sur leur territoire, les ZDE étant arrêtées par le Préfet sur proposition des communes concernées.

Objectifs ambitieux de réduction des émissions de CO2 réaffirmés
Au niveau européen, le Président a réaffirmé les engagements de la France pris en 2008 dans le « paquet énergie climat », à savoir l’objectif des 3 fois 20 : réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20% ; porter à 20% la part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie et réduire la même consommation d'énergie de 20% à l'horizon 2020.
Il a par ailleurs annoncé qu’il défendra un objectif de réduction des émissions de CO2 de 40% en 2030 puis de 60% en 2040 (en toute cohérence avec le facteur 4 à 2050 déjà inscrit dans la loi française).
Au niveau international, la France s’investira pour parvenir à un accord global sur le climat en 2015 pour tenter de contenir à +2°C le réchauffement global de la planète et est prête à accueillir la prochaine conférence climat à Paris en 2015.

Carburant
Le Président souhaite fixer un nouvel objectif aux industriels et aux chercheurs : « disposer de véhicules consommant 2 litres d'essence pour 100 km ». On pourra regretter que la question de la fiscalité sur le diesel n’ait pas été abordée.

Création d’une agence nationale de la biodiversité
Une agence nationale sera consacrée au chantier de la biodiversité dès 2013. Au programme de cette nouvelle structure : limiter l'artificialisation des sols, développer un nouveau modèle agricole, réduire l'usage des pesticides et préserver la biodiversité marine.

Mise en place d’une fiscalité écologique ?
Jean-Marc Ayrault souhaite proposer une hausse de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) portant sur les polluants atmosphériques.
Le niveau de malus automobile sera augmenté dès maintenant (en cohérence avec les engagements européens) : le seuil de ce malus sera ainsi diminuer de 5 grammes de CO2 par kilomètre.
Ces discussions sur la fiscalité écologique relance notamment la question d'une taxe carbone aux frontières européennes.

Gaz de schiste
La position du Président pour son mandat est ferme : « Dans l'état actuel des connaissances actuelles, personne ne peut affirmer que l'exploitation des gaz de schiste est exempte de risques lourds pour la santé et l'environnement ». Sept demandes de permis d'exploration vont donc être rejetées.

Banque publique d’investissement
Une Banque Publique d’Investissement sera mise en place et alimentée par le livret de développement durable. Elle concentrera une part de ses interventions sur le financement de l’isolation thermique, des énergies renouvelables ou des éco-technologies.

Prochaines étapes
Suite à la publication du détail de la feuille de route, un séminaire gouvernemental sera organisé et des lettres de cadrages « développement durable » seront adressées aux ministres afin de mobiliser tous les ministères. « Chaque politique publique doit en effet prendre en compte l’exigence environnementale », a indiqué Jean-Marc Ayrault dans son discours  de clôture.
Véritable rendez-vous annuel, la conférence environnementale a pour ambition de faire le point sur les actions réalisées et d’accorder en conséquence objectifs et moyens.

On pourra regretter que certains thèmes n’aient pas (ou peu) été abordés : les questions d’aménagement du territoire ou d’urbanisme durable, le lien santé - environnement, l’agriculture…

Lien vers le discours de François Hollande du 14 septembre 2012
Lien vers le discours du 15 septembre 2012 du Jean-Marc Ayrault
Lien vers la feuille de route publiée le 21 septembre

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Urbanisme Durable : une nouvelle étape pour le quartier de la Gare de Pantin

Le projet proposé par l’équipe TGTFP/LesEnR/Sosson/Verdi en phase concours de la mission de maîtrise d’œuvre urbaine, paysagère et environnementale de l’Eco quartier Gare de Pantin, lauréat du concours, a su retenir toute l’attention de la Ville de Pantin permettant ainsi à LesEnR d’accompagner l’équipe de maîtrise d’œuvre dans l’intégration des ambitions de développement durable aux différentes phases du projet pendant 9 ans.

 

Un quartier… tourné vers le Développement Durable ...

L’Eco quartier Gare de Pantin, labellisé NQU et faisant l’objet d’une démarche AEU, s’étend sur 35 Ha et est localisé dans le prolongement de la Gare de Pantin, dans un rayon de 500m autour de la Gare. Il bénéficie d’une desserte en transports en commun idéale complétée par le prolongement du T3, la proximité d’un réseau de bus et de 2 lignes de métro. Le site occupe une position stratégique au sein de la commune. Sa position est centrale, en limite des quartiers Quatre-Chemins, Mairie-Ourcq, ZAE Cartier-Bresson. Aussi, l’enjeu du projet est de relier ces différents quartiers en favorisant l’accessibilité mais également la mixité sociale. Le site étant propriété foncière de RFF et SNCF, il est occupé par des activités ferroviaires (fret, activités de maintenance).

Projet de concours – Plan masse bioclimatique - LesEnRLa singularité du projet et son envergure résident dans le niveau des ambitions environnementales et de développement durable souhaitées et portées par la ville de Pantin (les mixités, les usages, la biodiversité, la gestion de l’eau, l’accessibilité et perméabilité du quartier, la performance énergétique, la protection acoustique) :

  • définir un espace vert principal éligible au titre de zone calme avec moins de 55dB sur plus de la moitié de la surface du parc principal,
  • diminuer la part de population communale exposée au bruit,
  • ménager 5 ha d’espaces verts afin de développer la biodiversité,
  • viser un débit de fuite proche du zéro rejet…

 

Le parc constitue par ailleurs la pièce centrale du projet et permet de prendre en compte les contraintes hydrauliques et environnementales liées au contexte et d’atteindre les ambitions fixées. Il participe par exemple à la lutte contre l’ilot de chaleur, au développement de la biodiversité mais également au développement des usages de loisirs.

Un accompagnement sur 9 ans….

Pour atteindre les ambitions du projet et s’assurer de la bonne mise en œuvre du projet, LesEnR et l’équipe de maîtrise d’œuvre accompagneront la ville de Pantin depuis la conception du projet et jusque la livraison des bâtiments. En effet, l’enjeu est de faire en sorte que les ambitions fixées de concert ne s’érodent pas au fur et à mesure de l’avancement du projet. LesEnR est donc en charge de décliner à l’échelle opérationnelle les ambitions environnementales fixées à travers l’actualisation du plan guide, la déclinaison des moyens techniques dans la conception des espaces publics, la rédaction des prescriptions, le suivi opérationnel, la définition des exigences environnementales par secteur opérationnel.


Retrouvez le communiqué de presse 

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Construction Durable - La perméabilité à l’air

L’observatoire BBC d’Effinergie a publié cet été une étude statistique sur la valeur de la perméabilité à l’air mesurée dans les bâtiments BBC, celle-ci étant un enjeu majeur pour les bâtiments à faible consommation d'énergie.

Cette étude menée entre mai 2011 et mars 2012 porte sur un échantillon de 241 maisons individuelles en secteurs diffus certifiées par CEQUAMI et PROMOTELEC, ainsi que sur un échantillon de 83 opérations de logements collectifs certifiés par CERQUAL.
 
Rappel : la mesure de la perméabilité à l’air d’un bâtiment
La perméabilité à l’air d’un bâtiment est déterminée en mesurant la valeur du débit de fuite de l'enveloppe sous un écart de pression donné.
Le principe consiste à mettre en dépression ou en surpression le bâtiment ou la pièce testée et à corréler les débits de fuite avec les écarts de pression mesurés. Cette mesure doit intervenir une fois la construction achevée pour valider la performance visée. Il est vivement conseillé d’effectuer un ou plusieurs tests intermédiaires, notamment une fois le bâtiment hors d’eau et hors d’air, afin de pouvoir corriger les éventuels défauts de mise en œuvre le plus tôt possible.
En France, on utilise l’indice I4 (ou Q4pa-surf) qui s’exprime en m3/h à 4 Pa par m2 de paroi froide (surface des parois déperditives du bâtiment, dont on exclut les planchers bas).
 
En revanche, pour répondre aux exigences du label allemand PassivHaus ou suisse Minergie-P, l’indice n50, qui s’exprime en m3/h à 50 Pa par m3 de volume chauffé (Vol/h à 50 Pa), doit être utilisé. A titre indicatif, le CETE de Lyon a déterminé des taux de conversion approximatifs entre le débit de fuite français "i4" et le débit "n50" :
  • n50 = i4 x 4 (pour les maisons individuelles)
  • n50 = i4 x 2 (pour le tertiaire et les logements collectifs).

Rappel : les exigences de perméabilité à l’air
La perméabilité à l'air est un enjeu majeur des bâtiments à faible consommation d'énergie. En effet, afin de garantir la performance énergétique d’un bâtiment, une certaine qualité de l’air et un confort hygrothermique, les infiltrations d’air doivent être évitées.
Pour répondre à la RT 2012, il faut justifier en résidentiel des niveaux minimum indiqués dans le tableau ci-après :
  • soit par mesure conformément à la norme NF EN 13829 (obligatoire pour les immeubles collectifs jusqu'au1er janvier 2015) ;
  • soit par une démarche de qualité de l’étanchéité à l'air décrite dans l'Annexe 7 de RT2012 (et des réseaux aérauliques) agréée par le Ministère en charge de la construction (implique des mesures sur un échantillon du parc construit).
Pour obtenir les labels BBC-Effinergie et BBC-Effinergie Rénovation, il était déjà obligatoire d'effectuer une mesure de la perméabilité à l'air des bâtiments à usage d'habitation. Avec la définition de son nouveau label Effinergie +, Effinergie a durci ses exigences de perméabilité à l’air.
 
A titre de comparaison, le label allemand PassivHaus et le label suisse Minergie-P ont des exigences 4 fois plus élevées sur l’étanchéité à l’air : I4 ≈ 0.16 m3/h/m2 à 4 Pa (0,6 vol/h).

Autre enjeu majeur, l’amélioration de l’efficacité des systèmes de ventilation. En effet, de ces systèmes dépendent notamment la qualité de l’air intérieur et les consommations énergétiques (un réglage trop puissant entraînant une surconsommation énergétique). Dans le cadre du nouveau label Effinergie+, pour répondre à cet enjeu, la mesure du débit et de l’étanchéité à l’air des réseaux de ventilation devient obligatoire (étanchéité des réseaux au minimum de classe B).
 
 
Résultat de l’analyse statistique
  • En maison individuelle
Sur l’échantillon étudié par l’Observatoire BBC, la valeur moyenne de la perméabilité mesurée est de 0,40 m3/(h.m²) sous 4 Pa. En mai 2011, une étude du CETE de Lyon sur 1792 maisons individuelles indiquait une perméabilité de 0,68 m3/(h.m²), soit un gain de 41% en 1 an entre ces deux études. L’écart à la moyenne de la perméabilité mesuré sur l’échantillon est également considérablement réduit entre ces deux études.
Par ailleurs, sur l’échantillon étudié per l’Observatoire, une amélioration de la perméabilité à l’air d’environ 15% entre les maisons livrées en 2011 et celles livrées en 2012 est observée.
C’est une tendance constatée depuis 3 ans par l’Observatoire qui demande à être vérifiée sur un échantillon plus important.
  • En logement collectif
Sur l’échantillon étudié, la valeur moyenne de la perméabilité mesurée est de 0,54 m3/(h.m²) sous 4 Pa. A titre comparatif, en mai 2011, une étude du CETE de Lyon sur 443 logements collectifs, indiquait une valeur moyenne de la perméabilité à l’air autour de 0,86 m3/(h.m²) sous 4 Pa, soit un gain de 34% pour la performance de l’étanchéité à l’air dans un logement collectif certifié BBC.

Les résultats de cette analyse sont donc très encourageants : que ce soit en maison individuelle ou en habitat collectif, la tendance est à une amélioration de l’étanchéité à l’air des bâtiments certifiés, ce qui est révélateur des progrès fait sur la mise en œuvre des matériaux et sur l’attention qui y est portée.
Se pose néanmoins la question de la possibilité d’ouvrir les fenêtres dans un bâtiment étanche à l’air : au-delà de 15 min par jour, cela risque de compromettre les performances énergétiques visées, le renouvellement d’air étant assuré par une VMC. Est-ce que ce temps d’ouverture est suffisant pour les habitants ?

Lien vers le rapport "Etanchéité à l’air dans les projets BBC" - Observatoire BBC


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Urbanisme durable - Semaine européenne de la mobilité

Les transports urbains concentrent aujourd’hui un quart des émissions de CO2 liées au transport en Europe. Les villes sont donc un terrain d’action prioritaire dans la réduction des impacts environnementaux des déplacements. La semaine de la mobilité, lancée du 16 au 22 septembre dans toute l’Europe, a pour but de promouvoir les déplacements durables auprès de l’ensemble des acteurs de la société, particulièrement en milieu urbain.
 
Lancé en 2002 à  l’initiative de la commission européenne, cet événement, qui visait initialement les collectivités, s’est élargi en France à un plus grand nombre d’acteurs : entreprises, associations et certains services publics, dont les écoles. Elle est organisée par le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, en partenariat avec l’Ademe, le GIE Objectif transport public, le Club des villes et territoires cyclables et la Fub.

Son organisation se base sur un appel à projets national encourageant ces acteurs à organiser des événements relatifs à la mobilité douce.

Ces manifestations sont réparties suivant les thèmes suivants :
  • Journées nationales des voies vertes, les 15, 16, 22 et 23 septembre,
  • Journée des vélo-écoles, le 18 septembre,
  • Journée du transport public, le 19 septembre,
  • Journée du Covoiturage, le 20 septembre.

En parallèle, l’appel à projets européen de l’European Mobility Week incite les collectivités à organiser des activités sur le thème de cette année « Moving in the right direction », qui met l’accent sur le rôle des Plans de Mobilité Urbaine Durable (« Sustainable Urban Mobility Plans »), et surtout à mettre en place des mesures sur ce sujet de façon permanente. Afin d’appuyer cette démarche, la commission européenne a également mis en place en 2009 un Plan d’Action pour la Mobilité Durable, qui apporte notamment outils et retours d’expériences aux collectivités.
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Territoire Durable - Evaluation environnementale des documents d'urbanisme

Le décret 2012-995 du 23 aout 2012 organise l’évaluation environnementale des documents d’urbanisme.

Publié au JO le 25 aout 2012, le décret permet de transposer la directive 2001/42/CE du 27 juin 2001 relative à l'évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l'environnement et l’application des articles des articles L.121-10 et L.300-6 du Code de l'urbanisme modifiés par la loi Grenelle 2.

Les documents soumis à cette évaluation environnementale sont :
  • les directives territoriales d’aménagement et de développement durable,
  • le schéma directeur de la Région Ile de France,
  • les schémas de cohérence territoriale,
  • les plans locaux d’urbanisme,
  • certaines cartes communales notamment celles dont le territoire présente un site Natura 2000.
Les documents doivent faire l'objet d'une évaluation environnementale soit de manière systématique, soit après un examen au cas par cas par l'autorité administrative de l'Etat désignée à cet effet.

L’évaluation environnementale est réalisée au moment des procédures d’évolution des documents d’urbanisme :
  • Pour le Scot : au cours des révisions, lorsque certains projets portent atteinte aux orientations définies par le projet d’aménagement et de développement durable du schéma ou changent les dispositions du document.
  • Pour les PLU : au cours des révisions, lorsque des déclarations de projet des plans locaux d’urbanisme susceptibles d’avoir une incidence sur l’environnement après un examen au cas par cas.

Le décret insère par ailleurs un nouvel article qui a pour objet d'imposer un rapport environnemental aux documents listés à l'article R. 121-14 pour lesquels aucune autre disposition ne prévoit un rapport de présentation formalisé. Enfin, le texte précise, pour chaque document d'urbanisme devant faire l'objet d'une évaluation environnementale, le contenu de son rapport de présentation.
Le texte entre en vigueur le 1er février 2013. Toutefois, les documents d'urbanisme dont la procédure d'élaboration ou de révision sera particulièrement avancée ne seront pas soumis aux nouvelles règles d'évaluation environnementale.
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