Actualités Bâtiment durable

En septembre 2015, la nouvelle certification NF Habitat a été lancée par Cerqual Qualitel Certification et Céquami. Elle est présentée comme étant un repère de performance pour un habitat durable, offrant une bonne qualité de vie, en interaction avec son territoire, énergétiquement et économiquement performant, le tout dans le respect de l’environnement.

10 mois après son lancement, la certification NF Habitat HQE évolue. Elle propose dorénavant des signatures de :

  • convention de partenariat avec les collectivités territoriales et les aménageurs,
  • protocoles d’accord avec les maîtres d’ouvrage privés et sociaux.

Ainsi, cette « territorialisation » de la certification permet d’ajuster le référentiel aux ambitions et politiques des collectivités territoriales ainsi qu’aux stratégies des aménageurs en proposant un niveau de certification supérieur à celui d’entrée.

A ce jour, 24 collectivités et aménageurs ont signé une convention de partenariat, dont la société du Grand Paris, et 4 territoires ont adapté le référentiel de la certification. Il s’agit de La Ville de Paris, de l’OIN Bordeaux Euratlantique, Rennes Métropole et le Grand Lyon.

Quelques exemples de la « territorialisation » de la certification :

A Paris, le profil de l’opération doit a minima être de niveau Excellent et certaines modulations sont prévues selon que l’opération est en neuf ou en réhabilitation. Plus particulièrement, en réhabilitation, les modulations prennent en compte la date du PC (avant ou après 1948) et le type de réhabilitation (lourde ou légère).En fonction de ces critères, l’accent sera plus ou moins mis sur la végétalisation au service du confort hygrothermique et de la performance énergétique des bâtiments.

Sur les communes de Bordeaux, Bègles et Floirac, l’opération d’intérêt national Bordeaux Euratlantique a mis la « territorialisation » de la certification au profit de son projet d’aménagement couvrant plus de 700 ha et réunissant plus de 20 000 logements. En choisissant un profil Excellent avec 9 étoiles, l’idée est de mettre l’accent sur la réalisation de logements de qualité avec une enquête de satisfaction publique auprès des habitants tout en mettant en avant la performance en demandant aux maîtres d’ouvrage la réalisation du Plan Qualité Réalisation Performance.

A Lyon, la territorialisation de la certification se traduit par une liste de « cibles fermes » et de 5 exigences parmi la liste de « cibles souples » à respecter (par exemple, obtention du label Bâtiment Biosourcé ou obtention de 80% des logements traversants et bi-orientés). Ces exigences sont issues du référentiel Habitat Durable du Grand Lyon.

 

Pour plus d’informations :

  • Communiqué de presse : Bordeaux Euratlantique accompagne la réalisation de logements d’excellente qualité avec Cerqual

Les ondes électromagnétiques entourent notre quotidien : scanner, GPS, téléphones portables, internet…. La population mais aussi les spécialistes s’interrogent de plus en plus sur l’impact de ces ondes sur notre santé. Le 25 janvier 2015, la France adoptait ainsi une loi sur l'encadrement de l'exposition aux ondes électromagnétiques, classées cancérigènes possibles par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le Li-Fi (Light Fidelity) est de plus en plus évoqué comme une éventuelle alternative au Wi-Fi, mais qu’en est-il réellement ?

 La technologie

Le Li-Fi est une technologie française qui utilise la lumière comme moyen de transmission de données qui utilise le spectre visible des ondes électromagnétiques. Ce système permet de transformer une source lumineuse, issue d’une ampoule LED, en émetteur de données: lorsqu’on se place sous l’ampoule, on reçoit les informations transmises par la lumière.

La technologie est basée sur le même procédé que le morse : les informations sont transmises par le biais de plusieurs centaines de millions de clignotement par seconde, tout en restant invisible à l’œil nu. Cette méthode permet de transférer des données à très haut débit (jusqu'à 1 Gbit/s actuellement).

PureLiFi

Les premiers systèmes sont constitués d’un émetteur-récepteur infra-rouge branché à l’éclairage qui assure la modulation et reçoit le signal envoyé par le terminal connecté. A terme les LED intégreront le récepteur grâce à une puce. La connexion entre les LEDs et le serveur peut s’établir par une solution CPL (courant porteur en ligne) ou un câble réseau Ethernet.

Le terminal peut être un ordinateur, un smartphone ou une tablette qui doivent, eux aussi, être dotés d’un émetteur-récepteur. Celui-ci peut prendre la forme d’une clé USB équipée d’une photodiode ou encore utiliser la caméra du téléphone.

Aujourd’hui la distance maximale entre un luminaire LiFi et le récepteur est de 2,5m et pourrait atteindre jusqu'à 10 -15 m.

 

Les limites de la technologie

Le Li-Fi propose maintenant un signal bidirectionnel et haut débit ; ce qui donne accès à de nouvelles fonctionnalités. L’absence d’ondes électromagnétiques (dans le spectre radio) rend cette technologie très attractive dans des environnements sensibles au WIFI tels que les milieux hospitaliers, les centres médicaux, les écoles, certaines structures industrielles…

Le Li-Fi présente un autre avantage : il ne traverse pas les murs, l'information reste confinée dans l'espace lumineux. Il serait ainsi impossible de se faire pirater par ce biais.

Mais le dispositif présente quelques contraintes puisqu’il implique de rester dans le champ de la lumière, qui doit rester allumée en permanence et sans qu'aucun obstacle vienne perturber la transmission.

Les composants de la technologie Li-Fi sont aujourd’hui matures. Mais les récepteurs qui permettent de recueillir les informations Li-Fi ne sont pas encore disponibles sur les tablettes et smartphones. A ce jour, il n'existe donc aucun appareil compatible Li-Fi sur le marché pour les particuliers. Le développement de la technologie Li-Fi est cependant annoncé dès 2017 pour le tertiaire et dans 2 à 5 ans pour les particuliers.

Des projets pilotes qui se multiplient

Depuis mai 2015, Carrefour a installé, avec le concours de l’entreprise Philips, un système de Li-Fi dans un hypermarché de l’enseigne à Lille, l’un des plus grands d’Europe, pour se repérer dans le magasin et localiser facilement les produits en promotion.

Sogeprom, une filiale de la Société Générale, a installé un prototype de luminaire Li-Fi de chez Lucibel a été dans ses bureaux, à la Défense.

L’hôpital de Perpignan est le premier établissement de santé à en avoir testé le Li-Fi dans un service d’Urgences . Le réseau permet l’accès aux dossiers des patients.

L'éco-quartier Camille Claudel à Palaiseau compte ainsi utiliser le Li-Fi pour la mise en place d'un internet sécurisé via l'éclairage public mais également des services comme la géolocalisation à l'intérieur des bâtiments (maintien à domicile des personnes dépendantes).

Le BIM, une nouvelle méthode de travail en plein essor depuis ces dix dernières années. Mais comment l’appliquer à nos métiers du développement durable à l’échelle du bâtiment ou du quartier ?

Acteurs directs ou indirects de la construction, sur chantier ou dans les bureaux d’études, tous en ont déjà entendu parler et beaucoup commencent à l’utiliser. « Le BIM » un concept qui évoque directement certains mots clés : partage de données, maquette 3D, logiciels, gains de temps... Mais concrètement qu’est-ce que le BIM ?

Vous trouverez de multiples façons de définir le BIM. Traduit en français par Modélisation des Informations (ou des données) du Bâtiment, il ne faut pas confondre le BIM et les maquettes numériques 3D. Le BIM est une méthode de travail collaborative qui utilise les maquettes 3D. Essentiellement, la force du BIM se trouve dans la base de données qui s’enrichit tout au long du projet en agrégeant les éléments de tous les acteurs de la conception.

La maquette finale résultant de la méthode de travail BIM est comme l’avatar virtuel d’une construction comportant un niveau de détails et d’informations regroupant tous les corps de métiers. Une maquette unique à disposition de tous les acteurs du projet. Fini les erreurs d’un plan à l’autre, fini les répétitions de saisies d’informations, place à la facilité de compréhension par le visuel 3D, une meilleure communication entre les acteurs, un partage efficace et rapide : synonyme de gain de temps et d’une conception de qualité prête pour la phase d’exécution.

Concrètement est-il possible de mettre en place facilement cet univers du BIM ?

Les prix, le temps, les formations aux logiciels, la taille de l’entreprise, le type de corps de métier, le type de projet, le BIM manager … Très idéale, cette vision méthodologique innovante à tous les atouts pour elle, mais en pratique l’enjeu réside dans sa mise en œuvre. Le BIM est plus ou moins applicable facilement.

L’éloge du BIM fait l’objet de nombreux articles qui mettent en évidence ses avantages. Qu’en est-il d’éventuels inconvénients ou difficultés à surmonter ? Se poser quelques questions pratiques et ciblées afin de peser le pour et le contre peut aider à franchir ou non le cap : BIM ou pas BIM au sein de l’entreprise ?

La maquette numérique en théorie

Une maquette numérique est un outil de modélisation 3D qui s’appuie sur une base de données et décrit de manière cohérente l’ensemble du projet. C’est un modèle unique par projet qui possède trois composantes majeures : la modélisation, le travail collaboratif, le calcul.

  • La modélisation permet la visualisation en 3D d’un projet, gage d’une meilleure coordination spatiale et d’une communication plus simple. Elle permet aussi une correspondance automatique entre toutes les vues du projet ainsi qu’une mise à jour immédiate d’une vue à l’autre.
  • Le travail collaboratif s’effectue avec un fichier central unique qui est géré par le BIM Manager ou le chef de projet. Chaque utilisateur travaille sur un fichier local connecté au fichier central par des procédures de « synchronisation ». Mais les fichiers locaux sont de la responsabilité seule de leur créateur.
  • Le calcul peut faire partie des systèmes intégrés au logiciel (ex : calcul de réseaux de gaines) ou par des interfaces et des échanges avec des logiciels métiers (ex : calcul thermique, dimensionnement, métrage …)

Le gain de temps et la réduction des coûts

Gagner du temps en adoptant le BIM dans la réalisation d’un projet en conception puis sur chantier en générant alors une réduction des coûts de construction et d’exploitation. Ce gain est lié aux avantages de la conception 3D et de l’utilisation d’une maquette 3D commune aux différents lots techniques.

Mais en pratique, si demain, vous commencez le BIM et l’instaurez dans votre entreprise, ce gain de temps ne sera pas immédiat !Combien coûte le BIM ? Une bonne question : il faut prendre en compte l’adaptation au changement de méthode de travail, un nouveau mode de collaboration, le contrôle de détails de la maquette, le changement possible de logiciels, la formation de votre équipe, le nombre de dessinateurs, le temps des réunions fréquentes …

L’avantage promis du gain de temps et d’économie d’argent est très subjectif et dépend de nombreux paramètres variés auxquels l’entreprise n’a pas une prise directe. Ce n’est pas dit explicitement, mais le BIM c’est d’abord un investissement avant d’espérer un éventuel retour. Un investissement de temps et d’argent pour lequel il faut aller jusqu’au bout de plusieurs projets afin d’y observer des changements.

  • Logiciel. L’achat d’un logiciel BIM coûte environ 5 000 à 6 000 €. A cela, il faut y ajouter les mises à jour et la maintenance annuelle d’environ 20% du prix d’achat. Plus les Plugin éventuels pour du calcul spécifique ou des outils additionnels.
  • Formation. Les logiciels BIM étant complexes, il faut souvent compter plusieurs jours de formation, voire une semaine.
  • Ordinateur. Parce que le BIM met en œuvre la/les maquette(s) 3D regroupant les données et les informations de tous les corps de métier, très vite l’utilisation d’ordinateurs performants devient nécessaire si la conception de la maquette fait partie de notre métier. Il faut compter 2 000 à 3 000 euros pour ce type de station de travail.
  • Perte de temps initiale : elle est chiffrée par certains à 20-30% durant les 6 premiers mois. Soit au pire, 1 à 2 mois de perte de rendement dû au changement de méthode de travail.

A contrario, il serait dommage de ne pas se demander combien pourrait coûter de ne pas instaurer le BIM au sein d’une entreprise pour un acteur direct de la construction. Certaines études faites au bout d’un an de BIM démontrent une augmentation moyenne de 20-30% de la productivité. Autre effet : l’adoption de la méthode BIM amenant le gain d’affaires supplémentaires.

La question du logiciel et de la compatibilité 

En plus des variables budgétaires et temporelles, il faut pouvoir s’y retrouver parmi les nombreux logiciels de conception 3Ddu marché. Dessiner en 3D n’est pas nouveau : les ateliers d’architectes, les bureaux d’études structure utilisent les logiciels de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) depuis bien longtemps pour générer des calculs et des rendus visuels en perspective. Intégrant plus ou moins de technicité, certains logiciels ne sont utilisés que pour faire les rendus de l’enveloppe générale du bâtiment ou pour lire les fichiers 3D, à l'instar de Sketch Up ou des viewers des principaux éditeurs. D’autres au contraire regroupent déjà une base de données renseignée durant la phase conception d’un bâtiment, d’un accessoire technique, d’une structure. Certains professionnels ont même développé leur propre outil.

Ces logiciels de CAO sont pour la plupart spécifiques et adaptés à un corps de métier; on peut en lister quelques-uns :

  • Advence steel
  • Solid Works
  • Plant 3D
  • AutoCAD 3D
  • PDMS
  • DesignWorkshop
  • Rhinoceros 3D
  • Tekla Structure
  • Archi CAD
  • MagiCAD
  • Revit

La diversité de ces logiciels crée une multiplicité de types de fichiers. Le format universel d’échange de fichier est l’IFC adapté pour être lu par tous les logiciels de CAO (norme ISO 16739). Etre lu. Certes mais plus précisément ? Peut-on travailler sur un fichier IFC, y a-t-il une perte d’informations, peut-on le modifier dans un logiciel différent ? Des questions légitimes qui pourtant n’obtiennent pas toujours des réponses positives…

La compatibilité des logiciels est essentielle en BIM. Puisque la force du BIM est le travail collaboratif, faut-il encore que les logiciels le soient. Les maquettes utilisées ne sont pas de simples images 3D mais bien des avatars virtuels centralisant les données. Il est important de pouvoir recueillir ces données quel que soit le logiciel de travail. Or plus la diversité des acteurs est grande et plus il y a de logiciels différents, plus il y aura des problèmes de compatibilité et probablement des pertes de données. Pour parer ce risque, un logiciel ou une famille de logiciels pourrait être imposé à tous les acteurs principaux du projet pour être compatible avec le logiciel BIM, mais est-ce réaliste ?

A prendre en compte également

En cas de sous-traitance : comment gérer la collaboration à distance si la maquette n’est pas stockée sur le même réseau ? Si les sous-traitants ne peuvent pas investir dans un nouveau logiciel, comment s’y adapter en tant que BIM Manager ? La taille minimum et le type du projet pour commencer en BIM ? Bâtiment, lotissement, quartier, territoire … l’ampleur du projet fait varier la complexité de la collaboration BIM. L’investissement financier et le retour sur investissement ? Qui contrôle le niveau de détails de tous les éléments pour garantir la fiabilité des calculs ? Et finalement qui doit endosser le poste de BIM Manager : est-ce un nouveau métier spécifique, est-il du rôle de l’architecte ou de la maitrise d’œuvre dans son ensemble ?

Dans plusieurs dimensions…

Le BIM en 4D : La variable du temps s’ajoute au modèle 3D. Le planning des opérations est lié aux éléments de la maquette.
Le BIM en 5D : La donnée du « coût ». Permet de lier les éléments géométriques et la contrainte "temps" à un "coût" et ainsi estimer les coûts de construction ou obtenir un aperçu de la situation financière d'un projet à un moment donné.
Le BIM en 6D : Traite de tout ce qui concerne le développement durable d'un bâtiment, par exemple les analyses énergétiques.

BIM et Construction Durable

Construire durable est un aspect incontournable au sein des projets actuels et le BIM aide dans ce sens grâce à la conception complète du bâtiment.
Aujourd’hui, en tant que bureau d’Etude Développement Durable quel est notre champ d’actions ? Peut-on aussi bénéficier des outils du BIM ? Doit-on changer de logiciels ? Les études comme les simulations thermiques dynamiques (STD) ou l’analyse de facteur de lumière du jour (FLJ) pourraient-elles être améliorées ou simplifiées ?

Encore une fois, tout dépend du projet et des logiciels BIM utilisés. Mais il pourrait être très pertinent de pouvoir récupérer directement la maquette de l’architecte avec toutes les données telles que l’épaisseur des murs, les matériaux utilisés, les dimensions des fenêtres par exemple pour travailler dessus sans avoir à redessiner le bâtiment. Ces données sont extrêmement importantes pour obtenir des résultats de qualité sur la thermique du bâtiment, son cycle de vie, l’analyse de sa consommation, l’énergie grise utilisée pour sa construction …

Pour aller plus loin

Le BIM doit se généraliser dans les marchés publics à l’horizon 2017, voire peut-être devenir obligatoire. Cependant si ce n’est pas une loi de l’Etat qui l’impose, de plus en plus de maîtres d’ouvrage commencent à demander le BIM dans leurs projets…. Evolution à suivre.

Pour répondre à ces exigences, le CSTB travaille sur le sujet en collaboration avec plusieurs éditeurs de logiciels. Par exemple, le CSTB et Lascom développent des solutions PLM (Product Lifecycle Management) de partage BIM ergonomiques et efficaces au travers de la plateforme Eve BIM : outil de visualisation des fichiers IFC et de synchronisation de tous les fichiers du projet. En parallèle, CYPE est missionné pour l’élaboration de logiciels BIM d’évaluation du bâtiment (énergétique, solaire, qualité de l’air …). Mais à quel prix seront offerts ces nouveaux logiciels si le marché public exige le BIM ?

Actualités du BIM

Né en 2015, le BIM Word est un lieu de rencontres internationales où sont abordées les thématiques de l’utilisation de processus numériques tels que la modélisation des données du bâtiment (BIM). Ses prochaines dates sont pour 2017, le 29 et 30 mars à Paris.

A Lyon, après le succès de l’édition 2015, le BIM Décathlon voit plus loin et propose d’associer les Maîtres d’ouvrages publics et privés à l’ambitieuse Edition 2017. Le BIM Décathlon est un concours organisé dans le cadre du BIM BANG EVENT au sein du salon BePOSITIVE, le salon de la performance énergétique et environnementale des bâtiments et territoires, qui se tiendra du 8 au 10 mars 2017 à Lyon – EUREXPO : 500 exposants et marques et 30 000 professionnels attendus.


A Lyon aussi, VAD consacre des évènements au BIM et n’hésite pas à réitérer un atelier BIM-maquette numérique, l'écho du réseau en juin prochain en partenariat avec ASTUS Construction à LYON.

Le site d’Objectif BIM : ICI
Le journal en ligne LeMoniteur.fr, BIM et marchés publics : comment s’y prendre ?, Formation : vers une mobilisation générale en faveur du BIM
Le site de Lascom : www.lascom.fr
Le site de CYPE : www.cype.fr
Le site de BIM France : www.bimfrance.net
Le site d’Autodesk : www.autodesk.fr

Depuis ces de rnières années, de plus en plus d’acteurs se mobilisent pour faire vivre leur projet autrement en fonction de leurs valeurs et leur cadre de vie tout en prenant en compte les thématiques environnementales.
Pour de nouvelles constructions : écoles, salle polyvalente ou logements, est-il possible de proposer des alternatives à la construction en béton armé? Attention, il ne s’agit pas ici de tests de recherche ou de projets expérimentaux, les matériaux biosourcés et géosourcés sont utilisés en construction depuis plusieurs siècles : il s’agit souvent de les remettre à l’ordre du jour des possibles. Parmi ces matériaux, certains réactivent des techniques ancestrales comme la terre crue (le pisé), la pierre, le bois ou encore la paille … D’autres se développent depuis plusieurs années tels que le linoléum, la ouate de cellulose.
Ces projets comportant une forte proportion d’écomatériaux ont parfois besoin un coup de pouce pour sortir de terre. C’est dans cet objectif que Région Auvergne-Rhône-Alpes a lancé l’accompagnement Batéco.

Lancement de Batéco

La Région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le cadre de ses actions Climat Energie Santé Environnement, œuvre depuis plusieurs années à développer la part des écomatériaux dans les constructions ou les rénovations sur son territoire. Pour cela, un AMI (Appel à Manifestation d’Intérêts) a été publié début 2015 pour encourager les maitres d’ouvrage dans cette ambition.
LesEnR accompagne la Région comme AMO pour la réalisation d’une phase préalable d’enquête nationale de constructions exemplaires déjà existantes puis pour accompagnement les futurs lauréats de l’AMI Batéco pour jusqu’en 2018. C’est ainsi que 8 projets et leurs acteurs ont été interviewés par LesEnR en 2015.
Dans un second temps, parmi les candidats ayant répondu à l’AMI Batéco, quatre furent retenus pour être accompagnés dans leur démarche.

Il s’agit de 4 projets de constructions neuves en Drôme et en Ardèche :

  • Des logements communaux à Devesset (07)
  • Un groupe scolaire à Silhac (07)
  • Une salle polyvalente à Rocles (07)
  • Un groupe scolaire intercommunal à Miribel (26)

LesEnR assiste la Maitrise d’Ouvrage pour concevoir et réaliser des bâtiments comportant un maximum de matériaux géosourcés et biosourcés. Toutes les étapes d’un projet de construction sont couvertes :

  • Phase programmation pour valider une ambition forte et lancer une dynamique pour l’utilisation d’écomatériaux.
  • Phase conception pour, aux cotées de la Maitrise d’œuvre, valider la faisabilité technique et la viabilité financière de chaque choix de matériaux.
  • Phase chantier pour assurer le suivi des mises en œuvre et bénéficier d’un retour d’expériences de la part des entreprises

Les quatre projets Batéco

Une salle polyvalente constituée de bois très local et prévoyant une participation active des habitants
Souhaitant aménager l’esplanade du village dans la commune de Rocles en Ardèche, le maire Alain Gibert, porteur de ce projet, a proposé la création d’un espace festif et socio-culturel multigénérationnel. Le projet présente une originalité forte, portée par les ambitions du maire et soutenues aussi par ses habitants, il s’agit d’un projet ambitieux sur le plan environnemental et social, aussi bien sur la thématique énergétique que sur le confort de ses usagers via l’utilisation d’écomatériaux. En effet, la future salle polyvalente de Rocles est destinée à être un bâtiment à énergie positive relié à une phyto-épuration.
Elle sera composée majoritairement de bois, et pas n’importe lequel ; du bois local fournis par les habitants eux-mêmes. L’architecte a su valoriser et intégrer ce bois dans ses esquisses de conception tout en traduisant les valeurs environnementales du maire et de ses habitants. L’aspect sociétal du projet se distingue par l’implication forte des habitants qui donnera lieu à un chantier participatif.

Pisé-Bois-Paille, un groupe scolaire 100% écoresponsable dans la Drôme !

St Bonnet de Valclérieux, St Laurent d'Onay, Montrigaud, Miribel et Crépol sont des communes voisines dans le département la Drôme. Depuis déjà 2003, elles se sont regroupées pour former le SIVOS, Syndicat Intercommunal à Vocation Scolaire de la Haute-Herbasse afin de travailler ensemble et de mettre en commun leurs projets. Quelques années plus tard, le besoin de nouvelles écoles avec des locaux adaptés a vu le jour : un groupe scolaire (maternel et primaire) qui sera implanté sur la commune de Miribel.
Les 5 communes portent toutes des ambitions environnementales fortes grâce à leur histoire commune, leur culture, leur patrimoine et leur territoire. L’utilisation de matériaux de construction biosourcés et géosourcés locaux est une évidence pour le Maitre d’Ouvrage : conception bioclimatique, chaufferie bois, murs en pisé (terre crue), charpente et structure en bois massif, isolation en paille, toitures végétalisées …

Bientôt de nouveaux écologements communaux pour de jeunes familles et les aînés

La commune de Devesset a besoin de s’agrandir et de proposer de nouveaux logements. Le maire Etienne Roche s’est mobilisé : un premier accompagnement du CAUE a permis de programmer la création de 3 éco-logements communaux au cœur du village. Conscient des enjeux de son territoire, la commune a donc formulé ses intentions ambitieuses en matière de qualité urbaine, environnementale, architecturale et paysagère pour l’opération.
Ces logements seront des bâtiments collectifs à faible impact environnemental avec panneaux solaires et répondant aux exigences de la certification BePOS.

Une nouvelle école à énergie positive en écomatériaux !

Ecomatériaux, performance, énergie renouvelable: la commune de Silhac a décidé d’allier la performance environnementale et énergétique pour sa nouvelle école. La maire Arlette Allard, bien entourée par son équipe municipale, profite de ce nouveau bâtiment pour créer un nouveau cœur de village en privilégiant les écomatériaux et la performance énergétique : Chauffage bois déchiqueté, production d’électricité photovoltaïque, objectif d’un bâtiment BePOS, toiture végétalisée, aménagement paysager, ossature et charpente bois sans oublier les isolants en liège et en fibre de bois…

 

Ces projets ont tous leurs particularités et leurs spécificités mais leur point commun réside dans l’utilisation des écomatériaux. Chaque équipe de maîtrise d’ouvrage a à cœur de réaliser un projet durable dans le temps et minimisant son impact sur l’environnement aujourd’hui et tout au long de sa vie. « On veut faire les choses bien» exprime Etienne Roche, le maire de la commune de Devesset qui résume l’état d’esprit général.
Pour ce faire, l’accompagnement Batéco et le choix d’architectes sensibilisés permettent de décliner ces ambitions de façon pragmatique et opérationnelle tout en trouvant un équilibre entre faisabilité du projet et écomatériaux.Le facteur clé de réussite repose sur l’engagement et l’implication de la maitrise d’ouvrage : ensuite, le rôle de l’accompagnement LesEnR consiste à rassurer sur l’ambition, à expliquer les choix techniques possibles, à conseiller sur les arbitrages à faire afin de rendre possible ce qui est souhaitable.

L’utilisation de ces écomatériaux donne aussi lieu à des démarches pédagogiques et de sensibilisation. Il ne s’agit pas seulement de construire bien mais aussi d’avoir une réflexion sur l’utilisation future du bâtiment en intégrant dès la programmation les futurs usagers, lors du chantier, et après grâce à un suivi et un accompagnement le temps de la prise en main du nouveau bâtiment.
Certains projets, en plus des réunions publiques, s’adressent aussi aux plus jeunes dans le cadre des écoles ou vont même jusqu’à l’organisation d’un chantier participatif.

La réflexion locale est aussi une valeur importante du projet. Construire en écomatériaux ? Oui, mais d’où viennent-ils et qui est capable de les mettre en œuvre ? La réflexion est donc aussi axée sur la faisabilité de la réalisation technique du bâtiment pour que les consultations sur les différents lots soient techniquement accessibles aux entreprises locales et éviter une délocalisation des savoir-faire.

Une journée au forum Batéco

Une journée riche en échanges et en partages d’expériences sur les écomatériaux !
L’accompagnement des 4 projets par LesEnR Sud-Est a donné lieu à l’organisation d’un forum Batéco durant lequelle les projets ont été présentés et expliqués en préservant des temps de débats et de discussions. Ce forum Batéco a permis aux acteurs de chacun des projets de se rencontrer pour la première fois et d’échanger sur leurs expériences et leurs choix.
Il s’agissait avant tout d’une journée de mise en commun de connaissances et d’idées pour donner envie et inciter ensuite un nombre croissant de Maitres d’Ouvrage à utiliser des écomatériaux.
Le forum Batéco a eu lieu le 29 mars 2016 au Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes à Lyon, regroupant 44 participants dont :

Une journée réussie qui pourrait donner naissance à un deuxième forum Batéco ouvert à tous pour sensibiliser et échanger avec un plus large public …pourquoi pas en 2017 ?!

Comme chaque année, le 1er janvier est l'occasion d'évolutions réglementaires ou de l'apparition de nouvelles mesures. Le développement durable a fait lui aussi l'objet de nouveautés, dont voici les grandes lignes...

Rénovation énergétique des bâtiments
Les deux aides financières disponibles auprès des particuliers souhaitant financer la rénovation énergétique de leur logement ou bien engager des travaux de rénovation énergétique sont prolongées :

  • le crédit d'impôt transition énergétique assurant un remboursement de 30 % du montant des travaux engagés,
  • l'écoprêt à taux zéro, d'un montant maximum de 30 000 €.

Transports et qualité de l'air

 

  • La prime à la conversion d'un véhicule diesel polluant par un véhicule électrique est reconduite en 2016 et étendue aux véhicules diesels de 10 ans ou plus (au lieu de 15 ans ou plus). La prime est plafonnée à 10 000€.
  • Les employeurs peuvent participer, de manière volontaire, à l'indemnisation des déplacements domicile-travail à vélo. Le montant de cette indemnité, à priori de 0,25€/km dans la limite d'un plafond de 200€ par an et par salarié, doit être confirmée par un décret d'application de la loi.

 

 

Economie circulaire : réduire durablement la pollution

  • Les sacs plastiques à usage unique sont définitivement interdits, dès 2016 en caisse et à partir du 1er janvier 2017 pour les fruits et légumes. Là encore, la publication du décret d'application est attendue.
  • Un programme de retrait de la vente en libre-service des produits phytosanitaires est entré en vigueur pour les jardiniers amateurs, qui ne pourront acheter que des produits de bio contrôle dès l'année prochaine.

Energies renouvelables

 

  • Le label « transition énergétique et écologique pour le climat » est entré en vigueur en décembre 2015. Il valorise la part verte des activités des entreprises et mesure l'impact environnemental de ces activités.
  • Les installations d'énergies renouvelables électriques de grande taille (puissance supérieure à 500kW) bénéficient, en plus d'une vente directe sur le marché, d'une prime proportionnelle à l'énergie produite.

 

 

Retrouvez le dossier de presse complet du Ministère de l'Ecologie, précisant d'avantage de mesures relatives à la loi de transition énergétique pour la croissance verte.

La Caisse des Dépôts et l’Union sociale pour l’habitat lancent un appel à projets au service de la transformation architecturale dans le logement social, intermédiaire et très social.

Les porteurs de l'appel à projet

La Caisse des Dépôts a lancé en 2013 le « Lab cdc » dont l’objectif est de tester en un temps contraint de nouvelles offres en situation réelle. Dans un contexte de mutations démographiques, numériques, écologiques et énergétiques fortes, qui renouvelle toutes les approches du logement, la Caisse des Dépôts et l’Union sociale pour l’habitat (USH) ont décidé de lancer un appel à projets, dédié à l’architecture de la transformation dans le logement, qui vise à faire émerger de nouvelles réponses architecturales, techniques et organisationnelles quitte à réinterroger le cadre réglementaire. Il est soutenu par les ministères du Développement Durable, du Logement, et de la culture

L’innovation pour concilier évolutivité, mutabilité et performance environnementale

Plus concrètement, cet appel à Projets recherche des propositions innovantes et concrètes sur l’évolutivité des logements et la mutabilité des bâtiments, avec un niveau exemplaire de performance environnementale. Les projets retenus devront ainsi innover sur les deux thématiques suivantes :

  • Conception des logements au service de la performance énergétique et environnementale
    • Réhabilitation bas carbone des bâtiments et performance énergétique et environnementale du neuf
    • Intégration/utilisation des EnR dans le bâti neuf ou existant, optimisation et gestion de l’énergie
    • Adaptation du logement au dérèglement climatique
    • Cycle de vie du bâtiment (empreinte environnementale, matériaux, procédés constructifs, etc)
    • Intégration de la biodiversité
  • Evolutivité des logements et/ou transformation des bâtiments
    • Évolutivité et adaptabilité des logements
      • Anticipation de l’évolution des logements en fonction des besoins et de l’évolution des familles
      • Adaptation des logements face au handicap, à la perte d’autonomie et au vieillissement
      • Adaptation aux conséquences du dérèglement climatique
    • Transformation d’usage et évolution des bâtiments
      • Reconversion de bâtiments tertiaires en logement ou autres transformations d’usage
      • Evolution de la capacité d’un bâtiment (surélévation, déconstruction partielle)
      • Contribution à la densification urbaine, en respectant l’insertion urbaine, paysagère et sociale

L’innovation sur le fond comme sur l’organisation

Les projets lauréats devront porter sur ces deux types d’innovation :

  • Innovation dans le programme, l’architecture, la performance énergétique et la performance environnementale, la charge logement, la technologie proposée, innovation constructive, numérique, environnementale, programmatique dans les procédés de construction, l’utilisation des matériaux, etc.
  • Innovation dans l’organisation, les processus et les usages : relation aux habitants/usagers, modes de contractualisation, montages, modalités de gestion, maîtrise des coûts, etc.

Des projets portés par un « écosystème d’innovation »

L’objectif est de réunir le meilleur des compétences des maîtres d’ouvrage du logement social, de la maîtrise d’oeuvre ou de groupement d’opérateurs (architectes, bureaux d’études, start-ups, etc.) pour expérimenter une « architecture de la transformation » sur des bâtiments existants ou neufs. L’appel à projet vise ainsi la constitution d’équipes pluri-disciplinaires conjugant la pluralité des métiers de la maîtrise d’ouvrage (construction, gestion locative, accompagnement social, communication, etc.) à la diversité de l’équipe de maîtrise d’oeuvre/ du groupement est un attendu important dans le cadre de l’appel à projets.

L’innovation, support des projets de demain

L’appel à projets « Architecture de la Transformation » doit permettre notamment de constituer une boîte à outils qui sera mise à disposition de l’ensemble des bailleurs sociaux ; elle intègrera, notamment, des documents génériques facilitant la mise en oeuvre de mesures d’innovation.

Des projets à vocations multiples portés par des bailleurs sociaux

L’appel à projet est destiné aux Bailleurs sociaux (ESH, OPH, coopérative Hlm, Sem, …), avec une équipe constituée de :

  • Un propriétaire bailleur / propriétaire et gestionnaire de site, porteur du projet
  • Une équipe de maîtrise d’œuvre composée d’une agence d’architecture et de bureaux études (bureaux d’ingénierie, d’économistes de la construction, …) et d’un groupement d’opérateurs économiques intégrant les entreprises. L’équipe devra idéalement être accompagnée par des étudiants et/ou enseignants-chercheurs en école d’architecture sur la durée de la phase d’incubation

Les grandes phases du choix des lauréats de l’appel à projets (de septembre 2015 à février 2016)

La sélection des lauréats se fera en 4 phases :

  • Phase 1 : CANDIDATURE- Manifestation d’intérêt, du 18 septembre au 10 novembre 2015 : les équipes devront montrer que leur projet s’inscrit de manière ambitieuse dans les thématiques de l’appel à projets et que l’équipe constituée (ou prévue) est en capacité de produire l’innovation attendue. Sur cette base, 15 projets maximum seront sélectionnés le 17 novembre pour la phase 2 par le Comité de Pilotage de l’appel à projets.
  • Phase 2 : CREATIVITE - Atelier d’innovation, fin novembre/début décembre 2015 : Les bailleurs sociaux présélectionnés assisteront à un atelier d’enrichissement et d’innovation ouverte, appelé « Hack’Archi » organisé sur deux jours fin novembre/début décembre 2015. L’objectif de cet atelier est de présenter la méthodologie du Lab cdc, d’enrichir le projet initial proposé par le bailleur social avec des points de vue pluridisciplinaires qui seront amenés à faire des propositions complémentaires sur la base de techniques d’animation innovantes.
  • Phase 3 : APPROFONDISSEMENT - Approfondissement des dossiers de candidature des projets présélectionnés, jusqu’au 8 février 2016 pour laisser le temps aux équipe d’apporter des compléments sur le concept d’innovation retenu (et des tests à réaliser dans la phase d’incubation), et sur la composition précise de l’équipe de maîtrise d’ouvrage et de l’équipe de maîtrise d’oeuvre/groupement. A ce stade, une note d’intention architecturale détaillée présentera le projet et l’équipe portera la démonstration de la viabilité, la faisabilité, la reproductibilité du projet à l’issue de la phase de conception.
  • Phase 4 – SELECTION – Un jury, composé des Partenaires, des Contributeurs et de personnalités qualifiées, sera en charge du choix des 5 projets lauréats incubés.

L’incubation des 5 projets innovants (de février 2016 à octobre 2016)

La phase d’incubation des cinq projets innovants porte sur la période de conception des projets, de l’esquisse à la phase PRO :

  • Phase 1. INGENIERIE de projet pour stabiliser le contenu du programme de travail de la phase d’expérimentation en validant l’organisation et le périmètre d’expérimentation, identification des premiers tests à réaliser mais aussi en identifiant les freins à la mise en oeuvre et les éventuels besoins de dérogation / d’évolution réglementaire/normative
  • Phase 2. EXPERIMENTATION : test des solutions et conception du projet. La phase d’expérimentation permet de tester concrètement les hypothèses de départ, de mettre en oeuvre rapidement les solutions innovantes et de réorienter la trajectoire du projet en fonction des résultats de ces tests. Le financement de l’appel à projets est dédié au test de solutions innovantes lors de la phase de conception.
  • Phase 3. BILAN pour valider l’intégration ou non de l’innovation au projet, ainsi que sa reproductibilité. Si l’innovation peut être reproductible, les documents nécessaires à sa reproductibilité sont produits avec l’aide du Lab cdc afin de constituer une boîte à outils libre de droits à destination de l’ensemble des bailleurs sociaux : solutions de participation des usagers au projet, au cahier des charges, aux montages juridiques et économiques, etc… Les points d’évolutions réglementaires seront étudiés en lien avec les autorités publiques compétentes.

Les moyens dédiés à l’incubation

L’accompagnement de l’incubation recouvre trois dimensions complémentaires :

  • Un cadre de gestion de projets éprouvé amené par le Lab cdc et adapté aux spécificités de l’expérimentation,
  • Une assistance technique pour aider les équipes en apport d’expertise réglementaire, normative, juridique ou technique,
  • Un accompagnement financier de 100 000 € maximum dédié à chacun des 5 projets lauréats et destiné aux tests de solutions innovantes comme par exemple : la réalisation d’éléments de construction à taille 1, le prototypage d’outils de participation des usagers (application, jeux, etc), les tests de solutions techniques/matériaux, etc.

Retrouvez l’intégralité du règlement de consultation

 

Une opération de construction durable prend en compte le respect de son environnement et doit mettre en place des solutions pour protéger les écosystèmes de son site. C’est dans cette optique que les Associations OREE et HQE ont regroupé leurs compétences pour créer un groupe de travail commun « Biodiversité et Bâtiment » visant à intégrer le potentiel écologique d’un site dans un projet de construction. Suite à l’élaboration de l’outil d’évaluation de la biodiversité « Biodi(V)stict », les deux associations lancent un appel à test « HQE Performance Biodiversité 2015 ».

Biodi(V)strict, pour l’amélioration de la biodiversité d’un projet de construction

Après deux années de travail, l’outil Biodi(V)strict voit le jour. Conçu par les élèves et chercheurs de l’école AgroParisTech, il prend en compte la biodiversité pour les d’opération en construction neuve ou en réhabilitation lourde.

Biodi(V)strict est un outil:
- de diagnostic des potentialités écologiques du site,
- d’aide à la décision,
- pédagogique qui permet un dialogue entre les parties prenantes à partir des indicateurs de mesure.

Le fonctionnement de l’outil repose sur un diagnostic avant opération et un diagnostic projeté après opération.

Les résultats sont comparés sur un diagramme qui superpose les deux données de mesures réparties en 5 indicateurs: diversité des habitats, diversité des strates végétales, perméabilité du site, gestion des espaces verts, aménagement pour la faune.

La différence des potentiels avant et après projet aboutit à une analyse d’impacts qui induit une liste d’actions reposant sur des concepts clés en écologie pour l’optimisation du développement de la biodiversité sur site.

Biodi(V)strict permet de d'aller au delà de la règlementation, aujourd’hui peu exigeante au niveau de la biodiversité notamment en milieu urbain, en accompagnant dès la phase amont du projet tous les acteurs concernés …même les « non-écologues »! Les enjeux peuvent être multiples: prolonger les corridors écologiques, encourager les habitats naturels, apporter une meilleure qualité de vie à l’utilisateur…Cet outil est simple et accessible à tous, il contribue à une prise de conscience des acteurs du projet - y compris les utilisateurs - sur l’intégration de la biodiversité dans la construction de nos bâtiments.


Appel à test HQE performance biodiversité 2015, pour une expertise de la biodiversité en contexte urbain

Cet appel à test de la part des associations HQE et OREE s’inscrit dans la continuité du travail réalisé à travers l’outil Biodi(V)strict pour promouvoir la biodiversité dans une opération de construction. Toutes les typologies de bâtiments, certifiés ou non, en construction ou réhabilitation lourde, sont invitées à tester Biodi(V)strict. Toutes les phases du bâtiment sont concernées, de la programmation à l’exploitation.

Les bâtiments testés auront l’opportunité d’avoir une approche scientifique sur l’évolution du potentiel écologique du site. En retour, Biodi(V)strict profitera des remarques des utilisateurs pour améliorer son expertise notamment dans son aide à la décision. C’est en somme, une relation gagnant-gagnant qui représente une étape du changement de nos modes constructifs qui s’impose aujourd’hui.

L'ANSES à récemment publié, après 4 ans d'études et à la demande de la Direction générale de la santé, un rapport d'expertise sur les risques sanitaires liés à la réutilisation des eaux grises à l'échelle du bâtiment pour des usages domestiques. Alors que cette pratique apparait comme une alternative à l'utilisation d'eau potable et permettrait à innover dans la gestion de l'eau, son déploiement pause encore question...

En raison de risques sanitaires, la réutilisation d'eaux grises (eaux issues des douches, baignoires, lavabos, lave-linge, éviers et lave-vaisselle) pour des usages domestiques n'est pas encore autorisée en France, sauf autorisation particulière du préfet à titre expérimental.

Au regard du rapport d'expertise publié par l'ANSES, la mise en place d'une telle pratique engendrerait plusieurs étapes dans le processus de gestion de l'eau :

  • Le traitement des eaux grises avant ré-emploi, celles-ci étant chargées en micro-organismes et contaminants physico-chimiques issus des produits de lavage,
  • Le réacheminement des eaux vers le bâtiment (depuis le lieu de traitement),
  • La mise en place d'un double réseau de distribution interne au bâtiment, distinct du réseau d'eau potable classique.

Le risque majeur du réemploi des eaux grises concerne le risque de contamination du réseau d'eau potable par le réseau d'eaux grises traitées. A cela s'ajoute quelques risques de contamination des usagers en cas de contact avec des eaux chargées en éléments pathogènes, notamment en immeuble collectif.

L'ANSES formule dans son rapport une série de recommandations de manière à limiter ces risques de contamination :

  • Réaliser au préalable sur chaque projet une étude des risques, notamment sanitaires pour les futurs occupants,
  • Limiter la réutilisation aux eaux des douches, baignoire, lavabo et lave-linge (celles de la cuisine contenant trop de graisses),
  • Informer les élus, porteurs de projet et usagers des possibles impacts sanitaires, environnementaux et économiques liés à la réutilisation des eaux grises,
  • Informer les usagers de l'existence d'un système de réutilisation des eaux grises traitées dans le bâtiment et les conseillers sur les pratiques à suivre au quotidien,
  • Et enfin, surveiller la qualité sanitaire de l'eau dans le temps.

L'ANSES précise un possible réemploi des eaux grises traitées pour des usages comme l'alimentation de la chasse d'eau des toilettes, l'arrosage des espaces et le lavage des surfaces extérieures. Il est par ailleurs déconseillé d'utiliser ces eaux pour les potagers ou d'y ajouter des produits d'entretien.

Ainsi, malgré les atouts que présente cette démarche (le principal étant l'économie d'eau potable), son déploiement au secteur résidentiel ne semble pas pouvoir se faire en France dans un futur proche. L'ANSES préconise en effet de limiter cette pratique à des cas particuliers, comme dans des secteurs régulièrement affectés par des pénuries d'eau. Dans tous les cas, les établissements aux publics sensibles pour lesquels la réutilisation des eaux pluviales est déjà interdite (nourrissons, personnes âgées, ... cf arrêté du 21 août 2008 relatif à la récupération des eaux de pluie et à leur usage à l'intérieur et à l'extérieur des bâtiments), ne sont pas éligibles à la réutilisation des eaux grises traitées.

A noter enfin que la réutilisation des eaux grises ne pourrait être traitée en boucle, du fait du risque de contaminations cumulées.

Retrouvez le rapport d'expertise de l'ANSES sur les risques sanitaires liés à la réutilisation d'eaux grises pour des usages domestiques.

La traditionnelle Semaine du Développement Durable organisée par le Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie setransforme cette année en Semaine Européenne du Développement Durable.  A l'heure de l'écriture de cet article, ce sont près de 1698 manifestations qui sont organisées dans 19 pays pour célébrer cet évènement. Celui-ci débutera le 30 mai prochain et se clôturera le 5 juin avec la Journée Mondiale de l'Environnement.

Les objectifs de cette semaine sont de sensibiliser au maximum aux enjeux du développement durable, d'apporter des solutions concrètes pour agir et d'inciter à l'adoption de comportements responsable à travers des évènements de tous types : action pédagogique, conférence, concours, exposition, sortie, portes ouvertes, projection de film etc...

La thématique française de cette édition est « le changement climatique » déclarée « grande cause nationale » lors de la tenue de la COP21 en décembre à Paris. Cependant, au-delà de la thématique annuelle, cet appel à projets est ouvert à tous les champs du développement durable.

En région parisienne, 153 projets sont d'ores et déjà répertoriés, avec déjà quelques coups de cœur.

 Rénovation : Economies d'énergie, et si c'était vous ?
Une exposition nommée "Économies d'énergie, et si c'était vous ?" et organisée par la Préfecture des Hauts-de-Seine, DRIHL 92 et DRIEA 92, se tiendra du 1er au 5 juin 2015 à la préfecture des Hauts-de-Seine, et concernera particulièrement la rénovation énergétique des logements.
L'exposition permettra d'expliquer le contexte et les objectifs nationaux, puis elle détaillera les aides financières disponibles, et donnera quelques conseils techniques pratiques lorsque l'on envisage une rénovation.

Construction : A la découverte d'une maison innovante et intelligente

L' EPAMARNE vous propose quant à elle de découvrir, lors des 30 et 31 mai 2015 à Chanteloup-en-Brie, des maisons conçues pour répondre à une gestion optimale de consommation d'énergie : conception éco-responsable avec des matériaux naturels, isolation optimale et outils domotiques de dernière génération permettant une meilleure gestion de sa consommation énergétique.

L'architecture astucieuse permet l'évolution de la maison selon les besoins des familles, par l'ajout de modules en bois. Ce programme immobilier a été distingué par l'ADEME comme « bâtiment exceptionnel d'Ile-de-France » et a été certifié BEPOS / BEPAS.

Pour inscrire votre projet, ou pour voir les manifestations organisées près de chez vous : ICI
Et pour plus d'information sur les évènements organisés hors de nos frontières, le portail européen: European Sustainable Developmment Week

L’Ademe lance son 6ème Appel à Projets «Réhabilitation durable» : L’Ademe et la Région se sont associés fin 2009 pour lancer un appel à projets nommé « Réhabilitation Durable » des logements collectifs et des bâtiments tertiaires publics et privés.

Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d'énergie en France parmi l'ensemble des secteurs économiques. Il consomme environ 68 millions de tonnes d'équivalent pétrole, soit 42,5% de l'énergie finale totale. Il génère 123 millions de tonnes de CO2, soit 23% des émissions nationales. Ces émissions ont augmenté d’environ 15% depuis 1990.

Sur le secteur résidentiel en France, on constate que 80% des logements ont plus de 20 ans et 75% du parc de logements de 2050 est déjà construit. Il est donc impératif d’agir sur la rénovation thermique à la fois sur les logements et le tertiaire public et privé. L’ensemble du parc construit est concerné par les objectifs énergétiques fixés par l’Etat depuis le 2ème Plan Climat National de 2006.  

Pour mieux comprendre ce que souhaite la France sur ce point et voir dans quel cadre s’inscrit cet appel à projets de l’Ademe Ile-de-France, voici un rappel des objectifs :

Facteur 4 en 2006

Suite au Protocole de Kyoto et à sa ratification, la France a officialisé son engagement dans la réduction de sa consommation d’énergie en proposant de diviser par 4 les émissions nationales de gaz à effet de serre d'ici 2050, appelé également facteur 4. Cet objectif est l’axe central du 2ème Plan Climat de la France de 2006.

Grenelle de l’environnement en 2007

La rénovation thermique des bâtiments fut un des chantiers prioritaires du Grenelle de l’Environnement. Son objectif était en 2008 de réduire les consommations d’énergie du parc des bâtiments existants d’au moins 38 % d’ici à 2020 et, à cette fin de rénover 400 000 logements chaque année à compter de 2013 pour l’ensemble du parc résidentiel français.

A titre d’exemple et pour l’année 2013, un peu moins de 300 000 logements privés/publics confondus ont pu être rénovés, soit 265 000 logements privés et 31 235 logements sociaux.

SRCAE Ile-de-France en 2014

En Ile-de-France, le secteur du bâtiment est à l’origine de 50% des émissions de gaz à effet de serre du fait que 57 % des besoins énergétiques des logements et 44 % des besoins énergétiques du tertiaire sont couverts par le fioul et le gaz naturel. Il est responsable de 60% des consommations énergétiques. Le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie souhaite donc réduire de 17% les consommations énergétiques du secteur d’ici 2020, et de 50% à l’horizon 2050.

Loi sur la Transition énergétique en 2014/15

En 2015, la loi sur la transition énergétique s’est donnée pour nouvel objectif de rénover 500 000 logements par an (380.000 logements privés et 120.000 logements sociaux) avec une diminution de moitié de la consommation d’énergie d’ici à 2050.

Pour en revenir à l’appel à projets de l’ADEME, le choix des opérations se fera sur la base des objectifs cités dans le cahier des charges et les propositions techniques faites par les participants en termes de :

  • Énergie :
    • pour les logements : Cep ≤75 kWh/m².an avec Cep projet ≤ Cep initiale –60%
    • pour le tertiaire : Cep ≤ Cep ref (RT existant) –40 % avec Cep ref limité à 200 kWh/m².an
    • Test d’étanchéité à l’air
    • Les coefficients d’équivalence (kWhef / kWhep) à utiliser sont : Electricité: 2,58 / Bois énergie : 0,6 / Solaire : 1 / Autres énergies : 1
  • GES : à diviser par 2
  • Environnement : démarche de chantier propre
  • Insertion urbaine
  • Dimension esthétique
  • Fonctionnalité, habitabilité, valeur d’usage
  • Choix constructifs et techniques
  • Reproductibilité
  • Coût
  • Maitrise des charges

Les aides prévues sont les suivantes:

  • logements collectifs sociaux : 120€/m² plafonné à 400 000 € par projet
  • bâtiments tertiaires publics : 120€/m² plafonné à 400000 € par projet
  • bâtiments tertiaires privés : 120 €/m² plafonné à 200000 € par projet

Les pré-candidatures sont à déposer avant le 31 mars 2015 et le vote des subventions se fera en octobre 2015.

Pour en savoir plus sur les conditions de participation et télécharger les documents de l’Ademe 

ou contacter : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Comme les années précédentes, cette journée participative proposée par les associations ICEB, CO2D, VAD, Envirobat - BDM et Envirobat Réunion se tiendra sur 4 lieux interconnectés : Paris, Lyon, La Réunion et Marseille. Cette manifestation multi sites sera animée toute la journée, de 8h30 à 17h30, par des débats, des tables rondes, la présentation des projets retenus et l’expérimentation de nouvelles pratiques participatives et de modes de faire innovants.

Le «OFF» du Développement Durable 2015 - 31/03/2015

Quel est le but d’une telle journée ?

Le OFF du DD a pour objet de donner une lisibilité à des réflexions et à des projets engagés du point de vue du développement durable, même s’ils ne s’inscrivent pas dans des processus connus : projets de bâtiment ou projets urbains, réalisés ou non réalisés, innovants sur la programmation, l’architecture, la technique ou les modes de faire.

Petit historique de cette 3ème édition …

  • 1ère journée du Off lancée en 2012 par l’ICEB et CO2D
  • Appel à projets : du 13 juin au 15 septembre 2014
  • Le comité de sélection s'est réuni le 21 novembre 2014
  • 102 projets ont été envoyés aux organisateurs.
  • 27 projets ont été sélectionnés pour être présentés lors de la journée du 31 mars 2015.
  • 17 projets ont été remarqués, et seront cités pour illustrer les thèmes et débats de la journée.

Voir tous les projets sélectionnés : http://www.leoffdd.fr/liste-projets-2015.php

Quels sont les critères de sélection des projets pour le OFF du DD ?

Les projets sélectionnés doivent être :

  • des projets pionniers, mais aussi des réflexions, qui anticipent sur les réponses à donner pour que, dans le contexte climatique, environnemental et social des années à venir, nos réalisations ne soient pas obsolètes sitôt livrées;
  • des projets féconds, germes de la transformation inéluctable des modes de vie, de construire, d’habiter, de travailler, de se déplacer, de se nourrir, de se distraire… ; y compris lorsqu’ils se présentent aujourd’hui comme des « signaux faibles »;
  • des projets participatifs où les utilisateurs et les usagers sont pris en compte, accompagnés, dans les nouveaux modes de vivre les pratiques durables dans l’espace public et l’espace bâti;
  • des projets à discuter, qui n’apportent pas forcément la réponse toute faite, et même revendiquent le droit à l’erreur, mais incitent à la réflexion et au débat, et permettent d’avancer;
  • des projets écoresponsables quant à la frugalité énergétique, mais aussi la simplicité des techniques, leur faible empreinte écologique, contenu en énergie grise et en ressources épuisables, le respect des qualités du territoire d’accueil…;
  • des projets ancrés dans leur territoire, adaptés aux spécificités de leur site, liés aux cultures, aux usages et au développement économique locaux (filières locales de matériaux, de ravitaillement, savoir-faire et emplois locaux …) ;
  • des projets d’équipes, conduits en partenariat, qui remettent à plat les modes de production de projets, les relations entre acteurs et notamment entre maîtres d’ouvrage, programmistes, maîtres d’œuvre et entreprises.

Quels seront les thèmes abordés lors de cette 3ème session ?

  • Habitat participatif, démarches citoyennes, filières locales
  • Bois, matériaux biosourcés
  • Economie circulaire, déchets
  • Insertions dans le site, urbanisme du paysage, agriculture et ville
  • Transcender le bioclimatique et le biosourcé dans le territoire, bioclimatique, matériaux
  • Réhabilitations écoresponsables

Organisateurs et partenaires

Pour en savoir plus et vous inscrire : http://www.leoffdd.fr/date-lieux-offdd-2015.php

 

Les tarifs d'achat pour l'électricité photovoltaïque baisseront de 1,5% pour les installations intégrées au bâti et de 2% pour l'intégration simplifiée au bâti, selon la délibération publiée par la Commission de régulation de l'énergie (CRE).

Nouveau tarif de vente de l'électricité photovoltaïque du 1 janvier 2015 au 31 mars 2015 :

Pour info les tarifs de vente de l'électricité photovoltaïque du 1 octobre au 31 décembre 2014 étaient:

Quelle est l'évolution des tarifs d'achat photovoltaïque ?

Le tarif d'achat, déterminé par l'Etat et revu de façon trimestrielle, dépend de deux facteurs, qui permettent d'équilibrer les subventions selon la rentabilité d'un projet :

  • Le nombre de demandes de raccordements photovoltaîques.
  • Le coût de production photovoltaïque. Plus les prix baissent, plus les tarifs baissent.

Le graphique suivant précise l'évolution des tarifs d’achat depuis 2002 (intégration au bâti IAB) et démontre la baisse continue du tarif:

Pour en savoir plus :

Source : http://blog.solorea.com/tarif-achat-photovoltaique-2015

Source : http://www.les-energies-renouvelables.eu

 

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