Actualités Bâtiment durable

Les niveaux de performances envisagés pour les nouveaux labels de la RT2012 HPE et THPE sont enfin sortis.
  • Le label « HPE », soit Haute Performance Energétique, prévoit une réduction de la consommation d’énergie primaire de 10% par rapport à la RT2012
  • Le label « THPE », soit Très Haute Performance Energétique » prévoit quant à lui une réduction de 20% par rapport à la RT 2012

Un travail d’harmonisation entre le label THPE et le label Effinergie + a également été engagé. Ainsi, au lieu d’une réduction de la consommation d’énergie primaire de 30% par rapport à la RT – initialement envisagée – le label Effinergie+ s’aligne sur le label THPE et exige une consommation RT2012-20% (voir la fiche de synthèse du label Effinergie+ en logement neuf).

Dommage, aucun de ces labels ne permet d’atteindre le niveau TP (Très Performant) du nouveau référentiel HQE, qui nécessite une réduction de la consommation d’énergie primaire d’au moins 30% par rapport à la RT2012…

Les deux labels HPE et THPE devraient être finalisés incessamment sous peu à l’issue de la concertation en cours. Les exigences complètes devraient être disponibles à la rentrée 2013.

Retrouvez le communiqué de presse du ministère.

Le dernier guide « bio-tech » édité par l’ARENE Île-de-France et réalisé par l’ICEB intitulé « L’énergie grise des matériaux et des ouvrages » présente une expertise complète sur les principales définitions existantes de l’énergie grise, les réglementations et normes actuelles, les bases de données et les principaux outils de calculs disponibles ainsi que les pistes de solutions pour diminuer l’énergie grise au-delà des simples réponses techniques.

Lors du dernier ICEB Café à la Maison de l’architecture, lundi 26 novembre, Christine Lecerf (Ailter) a présenté devant un public nombreux d’architectes, ingénieurs, membres de l’ARENE et acteurs de la construction, le dernier guide « bio-tech » de l’ARENE – ICEB consacré à l’énergie grise des matériaux et des ouvrages.

A l’époque où l’on maitrise de mieux en mieux la réalisation d’un bâtiment faiblement consommateur d’énergie en phase d’exploitation, il convient de réfléchir à la part d’énergie nécessaire à sa fabrication, son entretien, sa maintenance, son adaptation et sa déconstruction. Plus les consommations diminuent et plus cette part d’énergie cachée devient importante. Comment est-il souhaitable d’agir ? C’est l’objet de ce guide qui porte sur tous les types d’ouvrages et s’élargit aussi à la question de l’aménagement urbain et paysager.

 

Evolution de la proportion entre énergie grise et énergie d’exploitation du bâtiment – Source GT ICEB


En traitant ce sujet, l’ICEB en a profité également pour se positionner face à cette thématique et proposer sa propre définition de l’énergie grise.

« L’énergie grise d’un matériau, équipement ou service est constituée de deux énergies grises sur toute la durée du cycle de vie hors vie en œuvre :
  • l’énergie énergie procédée (apport d’énergie nécessaire dans le processus de mise en œuvre pendant le cycle de vie) d’origine non renouvelable
  • l’énergie procédée d’origine renouvelable. »

Pour une meilleure compréhension, l’énergie procédée est l’apport d’énergie nécessaire dans le processus de mise en œuvre pendant le cycle de vie et donc une énergie perdue. L’énergie matière est quant à elle un stock d’énergie, mobilisée de manière temporaire, qui peut être récupérable en fin de vie par le réemploi, la valorisation matière ou la valorisation énergétique.

Les différentes énergies qui composent l’énergie grise – FCBA, Claire Corniller – ICEB Café du 27/10/2009

Grâce à  son retour d’expériences mené sur l’ensemble des analyses de cycle de vie réalisées au sein de chaque bureau d’études composant ce groupe de travail, l’ICEB propose ainsi les ordres de grandeurs d’énergie grise suivants :

« Pour un bâtiment classique :
  • énergie grise sur toute la durée de vie = de 1500 à 3500 kWh/m² SHON
  • énergie grise ramenée à l’année = de 20 à 75 kWh/m² SHON.an

Pour un bâtiment optimisé :
  • énergie grise sur toute la durée de vie = de 1200 à 2200 kWh/m² SHON
  • énergie grise ramenée à l’année = de 20 à 30 kWh/m² SHON.an »
Pour en savoir plus, retrouvez le guide complet.
 
Ce guide a été rédigé par l’ICEB sous la coordination de Christine Lecerf (Ailter) avec la contribution de Xavier Talarmain (Symoé), Blandine Mathieu (Tribu), Emmanuelle Patte (Atelier Méandre), Serge Sidoroff (Pénicaud Green Building), Marie-Laure Stefani (LesEnR) et Nhat-Nam Tran (Le Sommer Environnement).

Les ICEB café ont lieu tous les derniers lundi du mois, Maison de l'architecture de 18h30 à 20h30, 148 rue du Fbg St-Martin - 75010 PARIS. http://www.asso-iceb.org/

Alors que le gouvernement prévoit d’augmenter les tarifs de rachat des installations intégrées de manière simplifiée au bâti et de faire bénéficier d’un bonus toutes les installations d’origine européenne de moins de 100kW, la baisse des tarifs de rachat pour les installations au sol et non-intégrée (de type T5) inquiète les acteurs de la filière. 

Dans la feuille de route pour la transition écologique publiée dans le cadre de la conférence environnementale qui s’est tenue en septembre dernier, le gouvernement faisait le constat  de la grande difficulté dans laquelle les modifications tarifaires et réglementaires successives avaient placées les filières de l’éolien et du photovoltaïque.

Il s’engageait, entre autre, à leur donner « un signal fort et concret […] sans attendre », à plafonner la baisse annuelle des tarifs d’achat photovoltaïque à 20% et à les bonifier « en fonction de l’origine des composants des panneaux photovoltaïques ».

Dans ce cadre, deux projets d’arrêtés ont été présenté au Conseil Supérieur de l’Energie le 13 novembre dernier.
Le premier arrêté proposerait :
  • une hausse de 5% du tarif T4 (intégration simplifiée), pour les installations respectant les critères d'intégration simplifiée au bâti jusqu'à 100 kW,
  • un plafonnement des baisses tarifaires à 20% sur quatre trimestres consécutifs pour tous les tarifs de rachat,
  • une baisse de 20% du tarif T5 auquel sont éligibles toutes les installations photovoltaïques, en particulier les centrales au sol jusqu'à une puissance de 12 MW, à compter du 1er octobre 2012.

Le second arrêté cadrerait le projet de bonification en fonction de la provenance des panneaux qui vise à soutenir la filière et à préserver les emplois en France. Il proposerait la revalorisation de 5% ou 10% pour tous les tarifs pour les installations sur bâtiment jusqu'à 100kW, sous réserve qu’elles soient d’origine européenne et en fonction de leur degré d’intégration, et ce,  à compter du 1er mars 2013.
L’application des ces arrêtés pourrait ainsi porter le tarif d’achat à 18,40c€/kWh pour les installations entre 36 et 100 kW qui remplissent les conditions de l’intégration simplifiée au bâti et jusqu’à 20.24c€/kWh en fonction de l’origine des panneaux. Pour les installations au sol et celles de plus de 100kW, le tarif de rachat devrait passer de 10,24 centimes le kW/h à 8,4 centimes le kW/h.
 
Pour rappel, cinq tarifs sont définis dans l’arrêté du 4 mars 2011 :
  • T1 : installation intégrée sur un bâtiment à usage principal d’habitation,
  • T2 : installation intégrée sur un bâtiment à usage principal d’enseignement ou de santé,
  • T3 : installation intégrée sur un bâtiment qui n’est pas à usage principal d’habitation, d’enseignement ou de santé,
  • T4 : installation intégrée selon les règles d’intégration simplifiée,
  • T5 : installations au sol, installations sur bâtiment ne respectant ni les critères d’intégration au bâti, ni les critères d’intégration simplifiée, les installations de puissance crête supérieure à 36 kW situées sur un bâtiment à usage principal d’habitation, d’enseignement ou de santé intégrées au bâti, les installations de puissance crête supérieure à 9 kW situées sur un bâtiment qui n’est pas à usage principal d’habitation, d’enseignement intégrées au bâti et les installations de puissance crête supérieure à 100 kW qui respectent les critères d’intégration simplifiée au bâti.

Si les premières mesures, conformes aux engagements du gouvernement, réjouissent les différents acteurs de la filière,  la décision de baisser le tarif de rachat de 20% pour les plus grosses installations et de ne pas les faire bénéficier du bonus en fonction de la provenance des matériaux suscite la crainte des professionnels et des régions.

En effet, cette baisse de tarif intervient, selon le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) et SOLER, sa branche photovoltaïque, « au moment où la baisse des coûts [de fabrication et d’installation, ndlr] permet enfin aux projets de trouver leur équilibre économique ». Aussi SER-SOLER, demandent au gouvernement de réfléchir à la mise en place d’un mécanisme de soutien de tous les segments du marché, avec des niveaux et des volumes qui n’obèrent pas les financements publics mais qui permettent le maintien des « 18 000 emplois identifiés par l’ADEME dans le secteur ».

De son côté, le président de l'Association des régions de France (ARF), Alain Rousset, s’inquiète également de la baisse des tarifs de rachat pour les installations de plus de 100 kW qui constituent "la très grande majorité" du parc et sont selon lui "seules susceptibles de générer un développement de la filière". Cette disposition limiterait selon lui « le développement du solaire à quelques départements du sud-est, en contradiction avec la plupart des schémas régionaux du climat, de l'air et de l'énergie (SRCAE) déjà adoptés ou en passe de l'être". L’ARF estime également que la mesure pourra "impacter fortement les opérateurs indépendants". L’ARF souhaiterait que la baisse du tarif T5 soit différée et que le bonus alloué aux installations d'origine européenne soit étendu aux installations de plus de 100 kW.

Bien que l’arrivée de ces deux arrêtés constitue un signal positif, des efforts de concertation et de réflexion sur le soutien de la filière restent encore à faire,  alors que le ministère de l’environnement ne s’y est pas encore formellement engagé...

L’ADEME Ile de France et l’IFPEB initient mercredi prochain (14/11/12), dans le cadre du Cluster EKOPOLIS, une expérimentation auprès des acteurs franciliens impliqués dans l’éco conception de leurs bâtiments.

En effet, si de nombreux outils sont déjà utilisés pour concevoir et optimiser un bâtiment défini par son programme fonctionnel, il existe désormais, au service de l’évaluation environnementale, des outils d’Analyse du Cycle de Vie de bâtiment qui mettent en lumière les impacts environnementaux d’une construction dans sa globalité (réalisation, exploitation, fin de vie).

Cette expérimentation vise à déterminer la véritable valeur ajoutée des outils d’ACV bâtiment en phase de conception et le cadre méthodologique associé.

La présentation détaillée de l'expérimentation, qui aura lieu mercredi permettra de faire un état des lieux de l’ACV et de recueillir le témoignage de praticiens ayant pratiqué l’ACV en phase de conception. Au cours de cette réunion, Christine Lecerf présentera le guide ICEB/ARENE « L'énergie grise des matériaux et des ouvrages » que LesEnR a co-rédigé dans le cadre de l’ICEB.

Ce guide sera également présenté lors du prochain ICEB Café le lundi 26 novembre 2012 à 18 h 30, à la Maison de l'Architecture -148 rue du Faubourg Saint Martin 75010 Paris en complément des guides sur le « Confort d'été passif » et sur « L'éclairage naturel ».
Certivéa s’engage auprès de la société CertiNergy pour offrir une solution de financement innovante aux Maîtres d’Ouvrage qui souhaitent s’engager dans une démarche d’amélioration de la performance énergétique de leurs bâtiments tertiaires.

Après l’annonce en septembre par le gouvernement du renforcement de la politique de rénovation thermique des logements qui « sera l’une des grandes priorités du quinquennat » selon François Hollande, la question du financement des travaux de réhabilitation thermique est dans toutes les têtes.

Bien que la priorité ait été donnée au secteur du logement en particulier sur les logements les plus anciens, c’est sur le secteur du bâtiment dans son ensemble qu’il est nécessaire d’agir pour tenir les objectifs du Facteur 4 ré-exprimés depuis dans le cadre du Grenelle de l‘environnement. En effet, le parc tertiaire représente un quart du patrimoine immobilier bâti et un tiers des consommations énergétiques nationales. Il est composé d’environ 480 millions de m² de bâtiments privés et 370 millions de m² de bâtiments publics.

La rénovation énergétique dans les bâtiments existants à usage tertiaire ou dans lesquels s’exerce une activité de service public est encadrée par l’article 3 de la loi Grenelle 2 qui impose que des travaux d’amélioration de la performance énergétique soient réalisés d’ici à 2020.
Un décret, dont la préparation a été confiée à un groupe de travail piloté par Maurice Gauchot de la société de conseil en immobilier d'entreprise, CBRE, doit déterminer la nature et les modalités de cette obligation de travaux.
 
Les principales recommandations de ce groupe de travail ont été rendue publiques en décembre 2011. Il est question notamment de laisser le choix des moyens pour la réalisation des travaux à l’appréciation du propriétaire, de prendre en compte la consommation globale de tous les usages et pas seulement des 5 usages réglementaires et de fixer des tranches d’économies d’énergie à réaliser en fonction des consommations initiales avec un gain minimum de 25% à réaliser d’ici à 2020.
En contrepartie des efforts qui sont demandés, le groupe propose une série de mesures fiscales incitatives permettant d’améliorer le retour sur investissement avec par exemple la possibilité d’un amortissement accéléré sur 12 mois des dépenses liées aux équipements de mesure de la consommation ou le rétablissement de l’éligibilité au mécanisme des Certificats d’Economies d’Energie (CEE), aux personnes morales de droit privé.

Ainsi, les outils d’incitation qui sont mis à disposition du secteur pour l’instant sont :
  • Les Contrats de Performance Energétique dont l’intérêt réside dans la possibilité de bénéficier de la garantie de performance énergétique,
  • Le dispositif des CEE, mécanisme financier de promotion de l’amélioration de l’efficacité énergétique. Les CEE sont obtenus en contrepartie d’investissements ou d’actions entrainant une réduction de la consommation d’énergie (isolation, chauffages performants, éclairage, etc.) et peuvent être valorisés auprès des fournisseurs d’énergie pour leur permettre de satisfaire leur obligation de réalisation d’économies d’énergie imposée par les Pouvoirs Publics.
  • L’obtention d’un label énergétique, incitatif car pouvant influer sur la valeur du bien. Le label HPE BBC Rénovation 2009 (Effinergie), délivré par Certivéa peut être obtenu avec la certification HQE NF bâtiments tertiaires pour toute rénovation de bâtiment tertiaire.

Dans ce cadre, Certivéa et CertiNergy, une société spécialisée dans le conseil sur les CEE, ont signé un accord de partenariat dont l’objectif est de faciliter l’accès aux primes CEE pour les acteurs souhaitant s’engager dans la certification HQE® de bâtiments non résidentiels.

Cet accord permet à Certivéa de proposer une solution de financement aux maîtres d’ouvrage, publics ou privés, souhaitant s’engager dans une démarche de certification environnementale et d’amélioration de la performance énergétique de leurs bâtiments.

CertiNergy accompagnera les maîtres d’ouvrage en réalisant en amont des projets, une estimation des primes qui leurs seront allouées et en les guidant dans le dispositif des CEE, qui est très complexe et dont les mécanismes sont souvent difficiles à appréhender.

Cet accompagnement permettra aux maîtres d‘ouvrage de connaître quelle part des frais de certification pourra être prise en charge par les primes CEE et d’envisager des actions plus ambitieuses dans leur projet d’économies d’énergie. Il serait ainsi possible de récupérer jusqu’à 50% de la valeur de ses investissements dans les économies d’énergie dans des domaines comme l’isolation de l’enveloppe, le chauffage (chaudières performantes, calorifugeage, optimisateur), l’éclairage ou la climatisation.   
A titre d’exemple un bâtiment de 9000m² construit depuis plus de 2 ans pourrait bénéficier de primes conséquentes pour l’installation d’une chaudière gaz à condensation de dernière génération, de l’ordre de 22 000€, ou pour l’isolation par l’extérieur de ses façades, avec une prime estimée à près de 12 000€.

Les deux entreprises espèrent également attirer un plus grand nombre de maîtres d’ouvrage vers des démarches de performances énergétiques et contribuer ainsi à un des enjeux majeurs de la politique nationale et européenne.

L’observatoire BBC d’Effinergie a publié cet été une étude statistique sur la valeur de la perméabilité à l’air mesurée dans les bâtiments BBC, celle-ci étant un enjeu majeur pour les bâtiments à faible consommation d'énergie.

Cette étude menée entre mai 2011 et mars 2012 porte sur un échantillon de 241 maisons individuelles en secteurs diffus certifiées par CEQUAMI et PROMOTELEC, ainsi que sur un échantillon de 83 opérations de logements collectifs certifiés par CERQUAL.
 
Rappel : la mesure de la perméabilité à l’air d’un bâtiment
La perméabilité à l’air d’un bâtiment est déterminée en mesurant la valeur du débit de fuite de l'enveloppe sous un écart de pression donné.
Le principe consiste à mettre en dépression ou en surpression le bâtiment ou la pièce testée et à corréler les débits de fuite avec les écarts de pression mesurés. Cette mesure doit intervenir une fois la construction achevée pour valider la performance visée. Il est vivement conseillé d’effectuer un ou plusieurs tests intermédiaires, notamment une fois le bâtiment hors d’eau et hors d’air, afin de pouvoir corriger les éventuels défauts de mise en œuvre le plus tôt possible.
En France, on utilise l’indice I4 (ou Q4pa-surf) qui s’exprime en m3/h à 4 Pa par m2 de paroi froide (surface des parois déperditives du bâtiment, dont on exclut les planchers bas).
 
En revanche, pour répondre aux exigences du label allemand PassivHaus ou suisse Minergie-P, l’indice n50, qui s’exprime en m3/h à 50 Pa par m3 de volume chauffé (Vol/h à 50 Pa), doit être utilisé. A titre indicatif, le CETE de Lyon a déterminé des taux de conversion approximatifs entre le débit de fuite français "i4" et le débit "n50" :
  • n50 = i4 x 4 (pour les maisons individuelles)
  • n50 = i4 x 2 (pour le tertiaire et les logements collectifs).

Rappel : les exigences de perméabilité à l’air
La perméabilité à l'air est un enjeu majeur des bâtiments à faible consommation d'énergie. En effet, afin de garantir la performance énergétique d’un bâtiment, une certaine qualité de l’air et un confort hygrothermique, les infiltrations d’air doivent être évitées.
Pour répondre à la RT 2012, il faut justifier en résidentiel des niveaux minimum indiqués dans le tableau ci-après :
  • soit par mesure conformément à la norme NF EN 13829 (obligatoire pour les immeubles collectifs jusqu'au1er janvier 2015) ;
  • soit par une démarche de qualité de l’étanchéité à l'air décrite dans l'Annexe 7 de RT2012 (et des réseaux aérauliques) agréée par le Ministère en charge de la construction (implique des mesures sur un échantillon du parc construit).
Pour obtenir les labels BBC-Effinergie et BBC-Effinergie Rénovation, il était déjà obligatoire d'effectuer une mesure de la perméabilité à l'air des bâtiments à usage d'habitation. Avec la définition de son nouveau label Effinergie +, Effinergie a durci ses exigences de perméabilité à l’air.
 
A titre de comparaison, le label allemand PassivHaus et le label suisse Minergie-P ont des exigences 4 fois plus élevées sur l’étanchéité à l’air : I4 ≈ 0.16 m3/h/m2 à 4 Pa (0,6 vol/h).

Autre enjeu majeur, l’amélioration de l’efficacité des systèmes de ventilation. En effet, de ces systèmes dépendent notamment la qualité de l’air intérieur et les consommations énergétiques (un réglage trop puissant entraînant une surconsommation énergétique). Dans le cadre du nouveau label Effinergie+, pour répondre à cet enjeu, la mesure du débit et de l’étanchéité à l’air des réseaux de ventilation devient obligatoire (étanchéité des réseaux au minimum de classe B).
 
 
Résultat de l’analyse statistique
  • En maison individuelle
Sur l’échantillon étudié par l’Observatoire BBC, la valeur moyenne de la perméabilité mesurée est de 0,40 m3/(h.m²) sous 4 Pa. En mai 2011, une étude du CETE de Lyon sur 1792 maisons individuelles indiquait une perméabilité de 0,68 m3/(h.m²), soit un gain de 41% en 1 an entre ces deux études. L’écart à la moyenne de la perméabilité mesuré sur l’échantillon est également considérablement réduit entre ces deux études.
Par ailleurs, sur l’échantillon étudié per l’Observatoire, une amélioration de la perméabilité à l’air d’environ 15% entre les maisons livrées en 2011 et celles livrées en 2012 est observée.
C’est une tendance constatée depuis 3 ans par l’Observatoire qui demande à être vérifiée sur un échantillon plus important.
  • En logement collectif
Sur l’échantillon étudié, la valeur moyenne de la perméabilité mesurée est de 0,54 m3/(h.m²) sous 4 Pa. A titre comparatif, en mai 2011, une étude du CETE de Lyon sur 443 logements collectifs, indiquait une valeur moyenne de la perméabilité à l’air autour de 0,86 m3/(h.m²) sous 4 Pa, soit un gain de 34% pour la performance de l’étanchéité à l’air dans un logement collectif certifié BBC.

Les résultats de cette analyse sont donc très encourageants : que ce soit en maison individuelle ou en habitat collectif, la tendance est à une amélioration de l’étanchéité à l’air des bâtiments certifiés, ce qui est révélateur des progrès fait sur la mise en œuvre des matériaux et sur l’attention qui y est portée.
Se pose néanmoins la question de la possibilité d’ouvrir les fenêtres dans un bâtiment étanche à l’air : au-delà de 15 min par jour, cela risque de compromettre les performances énergétiques visées, le renouvellement d’air étant assuré par une VMC. Est-ce que ce temps d’ouverture est suffisant pour les habitants ?

Lien vers le rapport "Etanchéité à l’air dans les projets BBC" - Observatoire BBC


L’APPA (Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique) vient de publier une nouvelle brochure sur la qualité de l’air intérieur dans les crèches avec décryptage des principaux polluants en cause et un certain nombre de  leviers d’actions.

Une étude publiée au printemps dernier révélait qu’environ 3 enfants sur 10 sont exposés à des niveaux des principaux polluants atmosphériques supérieurs aux valeurs guides recommandées par l’OMS et l’ANSES. Les enfants en bas âge sont particulièrement vulnérables du fait de leur système respiratoire et immunitaire encore non mature. Il doit donc être porté un intérêt tout particulier aux crèches, où environ la moitié des enfants de moins de 6 ans passent au moins une journée par semaine (source : Apege). La brochure publiée par APPA propose des clefs pour comprendre et agir sur la qualité de l’air intérieur dans les crèches.

Les principaux polluants identifiés dans cette brochure sont : les COV (en particulier le benzène et le formaldéhyde), le radon, les allergènes (allergènes dus aux animaux, acarien et moisissures)et les particules.


Les pistes d’actions évoquées:


La réglementation

Deux décrets parus le 2 décembre 2011 portent sur la qualité de l’air intérieur dans les établissements recevant du public (ERP), dont font partie les crèches : le premier  (n°2011-1728) les oblige à procéder à une surveillance de la qualité de l’air intérieure (mise en application en 2015 pour les crèches), le second (n°2011-1727) définit des valeurs-guides pour l’air intérieur pour le formaldéhyde et le benzène (mise en application respectivement en 2015 et 2013).
L’arrêté du 13 mai 2011 oblige quant-à lui les industriels à étiqueter les produits de construction depuis de janvier 2012, indiquant le niveau d’émission de polluants volatils (niveau décroissant de C à A+).


Les bonnes pratiques

En premier lieu, une aération et une ventilation efficace (au moins 4h par jour) sont le moyen le plus sûr de faire baisser de façon significative les niveaux de particules dans l’air. Cette aération peut par exemple avoir lieu lors de la sieste des enfants ou lors du nettoyage des locaux. Un bon entretien du système de ventilation est également indispensable. Une piste proposée concerne les détecteurs de CO2, avec alarme visuelle lorsqu’un niveau prédéfini est atteint, permettant au personnel de savoir quand aérer la pièce. Une expérimentation menée en 2010 avait conclu à l’efficacité de tels dispositifs.

Pour lutter contre les acariens et allergènes, il est entre autres recommandé d’éviter les tapis et les rideaux et de préférer les sols lisses aux moquettes.

Concernant les jouets, on peut se référer à des labels allemands (GS, SpielGut, Öko-Test) pour s’assurer de l’absence de substances toxiques. Il faut également privilégier, lors de l’achat, les poupées en tissu ou coton bio, les peluches en fibres naturelles, les jouets en bois brut non vernis (ou avec des peintures non toxiques) et des produits en plastiques indiqués «sans phtalates». Il est recommandé de laver les jouets avant de les donner à l’enfant, et de les laisser s’aérer à l’air libre pour évacuer les COV. 


Les marques et labels

Pour le mobilier, il est conseillé de se référer à la marque NF Mobilier Crèche, qui atteste l’absence de métaux lourds et un taux de formaldéhyde limité.
Pour les produits d’entretien et d’hygiène, textiles et autres, il est recommandé de favoriser les produits labellisés : Ecolabel Européen, NF Environnement, l’Ange Bleu, etc. pour s’assurer d’une limitation des émissions de substances cancérigènes et de COV.


Les guides

Pour aller plus loin :

Dans le but d'atteindre les objectifs du Plan Bâtiment Grenelle, le programme  « Règles de l’Art Grenelle de l’Environnement » (RAGE 2012) vise à accompagner les professionnels de la construction pour l'intégration de bonnes pratiques dans la conception et la réalisation de bâtiments neufs ou de réhabilitation. Ce programme intègre également une étude sur les Retours d’Expérience dans les Bâtiments Basse Consommation et Risques de non-qualité, dont les conclusions viennent d'être publiées.
 
Dès 2002, la France s’est engagée, selon les recommandations du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), à réduire ses émissions dans tous les secteurs afin de contenir le réchauffement climatique à un niveau d’élévation de 2°C maximum. Le Grenelle de l’Environnement en 2007 a été l’occasion de réaffirmer ses engagements et de les décliner plus précisément dans une échelle de temps plus courte.

Le poids du secteur du Bâtiment et de l’Energie, secteur le plus énergivore du pays avec près de 43% de l’énergie finale consommée et plus de 123 millions de tonnes de CO2 émises par an, en a fait l’un des chantiers prioritaire du Grenelle. De plus, du fait de la croissance continue du parc bâti et de l'apparition régulière de nouveaux usages énergétiques, c’est un des secteurs qui présente le plus de difficultés à réduire ses émissions.
 
Les objectifs pour le secteur du bâtiment à l’horizon 2020 sont les suivants :
  • réduire de 38% les consommations d’énergie primaire,
  • réduire de 50% les émissions de GES.

Les objectifs du Plan Bâtiment Grenelle auront des répercussions sur 800 000 logements sociaux parmi les plus énergivores et sur 400 000 logements particuliers par an à compter de 2013 ainsi que sur des millions de m² en tertiaire qu’il faudra rénover. Tous les bâtiments neufs devront également respecter les critères de performances BBC à partir de 2013 et BEPOS à partir de 2020.
Cette démarche concernera plus de 3 484 000 actifs sur l’ensemble de la filière (2009), dont 1 200 000 artisans et entrepreneurs de réalisation de travaux qui seront directement mis à contribution.

Pour accompagner ces professionnels dans ce processus de mutation ambitieux, un programme d’accompagnement dédié a été créé, le programme « Règles de l’Art Grenelle de l’Environnement » (RAGE 2012). Ce programme, portés par les principaux acteurs de la construction (l’Agence Qualité Construction, FFB, CAPEB, CSTB…) s’adresse à « tous les professionnels participant à l’acte de construire (construction, rénovation et maintenance de bâtiment dans les objectifs du Grenelle Environnement), de la phase de la conception à la réception, y compris les opérations d’entretien et de maintenance réalisées au cours de la vie du bâtiment ». Prévu sur une durée de 4 ans, il est financé par le mécanisme des Certificats d’Economies d’Energie grâce à deux conventions signées avec EDF et GDF Suez.

Le programme RAGE 2012 se divise en plusieurs volets qui poursuivent des objectifs complémentaires :
  • Recensement et fiabilisation des technologies les plus efficientes dans le domaine de la performance environnementales et énergétique,
  • Mise à disposition et fiabilisation de méthodes d’évaluation des performances thermiques et des émissions de GES,  
  • Élaboration de nouvelles « recommandations professionnelles » quand elles n’existent pas encore permettant de réaliser des économies d’énergie et de GES, en particulier pour ce qui concerne les travaux de rénovation et révision des règles de l’art en vigueur,
  • Révision des référentiels de formations initiales et continues du secteur,
  • Diffusion des informations (à travers un site internet dédié).
 
Dans le cadre de RAGE, différentes études ont été lancées et notamment une étude pilotée par l’Agence Qualité Construction (AQC) sur les Retours d’Expérience dans les Bâtiments Basse Consommation et Risques de non-qualité dont les conclusions viennent d’être publiées.
Plus de 200 projets réalisés récemment sur tout le territoire ont été étudiés afin de mieux connaitre les erreurs qui ont pu être commises par les acteurs précurseurs de la construction BBC.  L’échantillon est composé de constructions neuves en majorité (~70%) et de réhabilitation dans des typologies variées (maisons individuelles, logements collectifs, bureaux, commerces…).
 
Les principaux désordres identifiés ne sont pas particulièrement originaux mais ils ont été amplifiés du fait de la technicité élevée des bâtiments BBC.
 
Parmi ces désordres la problématique du confort d’été est une problématique majeure des bâtiments étudiés quelque soit le type de bâtiments, la région et où les matériaux employés. Dans la majorité des cas, ces désordres sont liés au dimensionnement ou à l’utilisation des protections solaires, à une mauvaise prise en compte des apports thermiques internes lors de la conception et à des difficultés de ventilation (balayage, ventilation naturelle ou traversante impossible…).
 
D’autres types de problèmes liés aux installations de ventilation mécanique ont été identifiés : nuisances acoustiques (sifflements, vibrations…) et nuisances sanitaires (renouvellement d’air, maintenance, accessibilités) sont fréquentes aussi bien en réhabilitation qu’en construction neuve.
 
La problématique de l’étanchéité à l’air est une nouvelle fois mise en évidence par cette étude mais le constat fait apparaitre autant de défauts liés à la mise en œuvre sur le chantier et à la qualité intrinsèque des produits qu’à un défaut d’anticipation évident au moment de la conception où le nombre de traversées de l’enveloppe par des canalisations et autres conduits par exemple auraient du être optimisé.
 
La responsabilité des concepteurs est également pointée dans la problématique des énergies renouvelables avec de grosses erreurs identifiées concernant le dimensionnement des installations particulièrement en réhabilitation et sur les installations solaires (surdimensionnement, mauvaise prise en compte des masques, mauvaise connaissance des auxiliaires…). Ces erreurs provoquent bien souvent une baisse des rendements et un vieillissement prématuré des systèmes.

Enfin, du fait de la nature même des bâtiments BBC, une nouvelle pathologie a été identifiée liée aux difficultés de séchage. En effet, avec une étanchéité et une isolation renforcée, il est plus difficile de faire sécher les chapes et autres matériaux et cela peut avoir des conséquences importantes allant jusqu’à l’apparition de moisissures ou de déformations des menuiseries. Il est par conséquent souvent nécessaire d’installer une VMC de chantier provisoire ou de mettre en place des déshumidificateurs.

Cette étude, bien que n’ayant aucune valeur statistique est une première étape dans l’évolution des pratiques constructives liées à la production de bâtiments à très hautes performances énergétiques.
Par la suite, un observatoire alimenté par les partenaires de l’étude et par des collectivités locales sera mis en place. Il est également prévu de croiser les résultats de cette étude avec les bases de données de l’USH et du CSTB sur la performance énergétique afin d’établir des liens éventuels entre pathologie et performance des bâtiments.

Les premiers panneaux photovoltaïques installés en Europe vont arriver en fin de vie dans les prochaines années (durée de vie moyenne d’un module de 20 à 30 ans) : comment est organisée la gestion de ces nouveaux déchets ?


La directive européenne des DEEE
Depuis fin 2011, la directive européenne DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques) requiert que tous les fabricants de produits électroniques et électriques mettent en place ou participent à la mise en place de la reprise et du recyclage de leurs produits.
Jusqu’alors plus ou moins exemptée du respect de cette directive, la filière photovoltaïque y est aujourd’hui clairement soumise. La nouvelle directive proposant notamment d’étendre le dispositif aux panneaux solaires photovoltaïques a en effet été validée par le Conseil de l’Union Européenne en juin dernier.


Filière existante
L’association européenne « PV Cycle » a été créée en 2007 par l'industrie photovoltaïque. Basée à Bruxelles, elle propose un service de reprise et recyclage de panneaux photovoltaïques partout en Europe. 90% des fabricants commercialisant des modules photovoltaïques en Europe sont aujourd’hui adhérant à PV CYCLE. En échange d’une cotisation annuelle fonction du nombre de modules photovoltaïques produits, l’association s’engage à collecter et recycler tous les modules photovoltaïques des entreprises adhérentes installés en Europe. La collecte et le recyclage sont ainsi entièrement financés par les fabricants et importateurs de panneaux.

Concrètement, dans le cas de modules photovoltaïques à base de silicium cristallin, un traitement thermique permet de séparer les différents éléments du module photovoltaïque et de récupérer les cellules photovoltaïques, le verre et les métaux (aluminium, cuivre et argent) qui sont alors renvoyés vers leurs filières de traitement respectives. Les semi-conducteurs sont quant à eux réutilisés dans de nouveaux modules notamment.

Au 1er trimestre 2012, l’association PV Cycle a enregistré une collecte record de 1 000 T de panneaux usagés en Europe.
Une carte des points de collecte de PV Cycle en Europe est disponible sur le site de l’association.

Fin 2011, un second acteur du recyclage de panneaux PV est apparu : l’association CERES basée à Paris (Centre Européen pour le Recyclage de l’Energie Solaire) qui regroupe des acteurs intervenants à toutes les étapes de la filière (producteurs, exploitants, bureaux d’études, installateurs). Les points de collecte sont en cours de structuration : 35 nouveaux points sont prévus en France avant octobre, l'ouverture de points de collecte dans le reste de l'Europe étant prévue pour 2013.

 

Initiative régionale
Le Département des Alpes-de-Haute-Provence - qui accueille sur son territoire près de 168 MW de solaire photovoltaïque (premier département français par sa puissance PV installée) - a signé un partenariat avec l'association européenne «PV Cycle» pour organiser au mieux le recyclage des panneaux sur son territoire. Concrètement, il s’agit d’équiper les déchetteries volontaires du territoire de deux conteneurs de collecte de panneaux (service gratuit pour les particuliers et artisans) et de faciliter l'organisation gratuite de la collecte pour des volumes importants par l'envoi d'un camion.

Ainsi, du fait des nouvelles obligations réglementaires, la filière de recyclage du photovoltaïque se structure et se développe et devrait être en mesure de traiter les volumes importants de panneaux qui vont arriver en fin de vie dans les prochaines années.

Le Conseil général organise, en partenariat avec le FCBA, le CNDB, Francilbois et Ports de Paris, un appel à projets européen destiné à soutenir l’éco-construction via le développement de nouveaux procédés constructifs à base de bois.

Doté d’un fonds de 1,5 million d’euros (reparti entre les différents lauréats), ce concours d’idées s’adresse aux entreprises, et en particulier aux PME qui souhaitent proposer des réalisations innovantes, individuelles ou collaboratives, en matière de construction durable utilisant le bois.

Cet appel à projets illustre la volonté du Conseil général des Yvelines de faire partie des leaders dans le domaine de l’éco-construction et de la construction bois en particulier. En effet, compte tenu de l’augmentation du coût de l’énergie, de la législation en vigueur dans le secteur du bâtiment et l’évolution vers un mode de vie plus écologique, l’éco-construction apparait comme un secteur à fort potentiel de développement.

Pour être éligibles, les projets devront s'inscrire

  • à l'échelle de paroi (2D) dans la mise en œuvre de nouvelle enveloppe « 2D » à base de bois (murs extérieurs, planchers, toitures) assurant la performance énergétique et intégrant à la fois isolant et parement, de menuiseries extérieures (fenêtres, ouvrants de toiture, systèmes d’occultation) constituées pour tout ou partie de bois, ou d'éléments d’interface (solutions de liaison, vie en œuvre.) permettant d'assurer  la jonction - assemblage d’éléments d’enveloppe 2D  ou l’intégration des systèmes de ventilation assurant le renouvellement d’air.
  • à l’échelle de Bâtiment, dans des réhabilitations permettant une  modification de la surface initiale par extension de la surface de plancher, par surélévation ou par occultation des balcons. ou (pour le neuf) dans des constructions modulaires et évolutives.


Les projets candidats seront évalués sur la base de thématiques obligatoires complétées par des thématiques encouragées (mais non discriminantes).

 

Le calendrier de l’appel à projets

  • 21 septembre 2012 : dépôt de votre lettre d’intention
  • 19 octobre 2012 : date limite de remise de votre projet
  • 15 janvier 2013 : sélection des lauréats


Retrouvez le dossier de candidature d’appel à projets 
 

L’ADEME vient de publier un guide à destination des particuliers « Produire de l’électricité grâce à l’énergie solaire » qui synthétise l’ensemble des éléments clés à connaître avant de se lancer dans la production d’électricité photovoltaïque.

 
 
 
Comme le rappelle le préambule, l’énergie solaire est non polluante, économique, facilement disponible, renouvelable, aisément transformable… . Grâce à des équipements robustes et fiables, les modules photovoltaïques, elle permet de produire de l’électricité pour auto produire tout ou partie de ses besoins ou pour la vendre à un distributeur d’énergie.
Pour une production personnelle ou à plus grande échelle, dans un secteur raccordé au réseau électrique ou en site isolé, l’électricité photovoltaïque peut être une option intéressante qui peut ainsi diminuer la consommation d’électricité « conventionnelle » ou fournir un revenu supplémentaire.
Chacun peut ainsi devenir acteur de la lutte contre  les pollutions et les émissions de gaz à effet de serre et participer ainsi  à l’objectif fixé par le Grenelle Environnement de 23 % de notre consommation énergétique devant provenir de ressources renouvelables en 2020 ou plus globalement des objectifs du Facteur 4.

Ce guide recense l’ensemble des points clés en :
  • Rappelant que la meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas et en incitant à commencer par limiter ses besoins en lien avec les concepts du Négawwatt,
  • Faisant le point sur les techniques mises à disposition et précisant les solutions adaptées à chaque situation,
  • Rappelant que le bilan écologique d’un panneau solaire est excellent  contrairement aux idées reçues,  
  • Expliquant les nouveaux principes définissant le tarif de rachat de l’électricité produite,
  • Listant les aides disponibles et  les démarches à entreprendre… pour mener à bien un projet photovoltaïque.

 Synoptique des actions à mener pour l'installation de panneaux photovoltaïques

Retrouvez le guide de l'ADEME « Produire de l’électricité grâce à l’énergie solaire ».

L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) lance deux nouvelles campagnes nationales de mesures et de recueil d’informations dans les écoles maternelles & élémentaires d’une part et les immeubles de bureaux d’autre part.

Couvrant toute la France, ces campagnes incluront respectivement 300 écoles, correspondant à 600 classes, et 300 immeubles de bureaux. Les enquêtes auront lieu jusqu’en 2015 pour les bureaux et 2016 pour les écoles.

Les deux nouvelles campagnes lancées par l’OQAI répondent à des enjeux majeurs de santé publique et de prévention des risques. Elles visent des lieux de vie quotidiennement fréquentés, en particulier par des populations sensibles ‐ les jeunes enfants, dans le cas des écoles ‐ pour lesquels les données disponibles relatives à l’environnement intérieur sont aujourd’hui  faibles (voir l’article sur l’étude de septembre 2010 ou l’article sur l’étude menée par l’Inserm en avril 2012).

Les mesures porteront sur l’air respiré et les poussières déposées au sol, pouvant être ingérées par les enfants. De nombreuses substances chimiques et agents biologiques seront analysés : plusieurs dizaines de composés organiques volatils et semi‐volatils (pesticides, phtalates, retardateurs de flamme...), les particules fines et ultrafines, des métaux et des allergènes. Ces mesures vont donc au-delà du cadre réglementaire qui ne définit, pour le moment, des valeurs seuils que pour le benzène, les formaldéhydes et le dioxyde de carbone.
Cette étude permettra  également de documenter le confort perçu par les enseignants et les enfants dans leurs classes grâce à des mesures de température, de bruit et d’éclairage et des questions posées aux occupants des espaces. Au global, 300 écoles, tirées au sort sur l’ensemble du territoire métropolitain, seront ainsi étudiées. L’ensemble des résultats sera exploité et présenté en 2015 et en 2016 anticipant ainsi les obligations légales issues du Grenelle 2 qui doivent systématiser les études sur la qualité de l’air intérieur dans les établissements accueillant des populations sensibles (2015 pour les crèches, écoles maternelles… ; 2018 pour les écoles élémentaires ; 2020 pour les centres de loisirs…).

Source : Le Moniteur

Plus d'articles...

Vizea île de France

Siege Social

59 avenue Augustin Dumont

92240 MALAKOFF

01 84 19 69 00

contact@vizea.fr

Vizea Sud-Est

HEVEA

2 Rue Professeur Zimmermann,

69007 LYON

04 28 29 37 50

contact@vizea.fr

Vizea Grand-Ouest

14 rue Cécile Brunschvicg,

44000 Nantes

02 85 52 51 70

nantes@vizea.fr

Vizea Sud-Ouest

24 rue Rolland,

33000 Bordeaux

05 35 54 53 10

contact.vso@vizea.fr

Image

© Vizea - Tous droits réservés. Mentions légales - Plan du site