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La commune de Trilport lançait hier (3/7/12) officiellement le référentiel durable de son futur éco quartier « l’ancre de lune » porté par un site web www.ancredelune.fr qui se veut un témoignage vivant de la capacité de concevoir un éco quartier dans une petite ville mais aussi un site ressource qui mettra à disposition d’autres collectivités son expérience, ses outils et son ambition.
Trilport, située en Seine-et-Marne (45 km à l’Est de Paris), compte près de 5.000 habitants et fait partie de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux qui regroupe 18 communes et plus de 81.000 habitants.
Implanté à proximité immédiate du centre-ville, de la gare, des commerces et de nombreux services (mairie, poste, centre médical, écoles…), le futur EcoQuartier de l’Ancre de Lune est lauréat 2009 de l’appel à projet régional « Nouveau Quartier Urbain », est suivi par l’Etat au titre du concours national « EcoQuartiers » et est également lauréat de l’appel à projets AEU de l’ADEME IDF.
Il couvre environ 12 hectares répartis sur quatre sites :
Les orientations du projet d’aménagement, co-élaboré par la Ville, les habitants, l’ensemble des partenaires (ADEME, CAEU 77, Région Ile De France …) et par l’atelier TEL prévoient à terme la réalisation de 350 à 450 logements (à minima un tiers de logements sociaux, dont 20 % labélisés Habitat Senior Services), la création d’une Maison Médicale Pluridisciplinaire, d’une Maison de la Petite Enfance, d’un pôle social et d’une Résidence sociale de jeunes (URFJT). Mixités sociale, générationnelle et fonctionnelle sont au cœur de ce projet de ZAC qui sera mis en œuvre en 3 phases.
L’objectif affiché de l’éco quartier est de rétro agir sur la ville et d’essaimer les bonnes pratiques environnementales et urbaines, afin qu’elles deviennent la norme sur l’ensemble de la commune. Cette démarche permettra notamment de réduire l’impact des projets de densification du tissu urbain et les risques naturels et technologiques pour les Trilportais, actuels et futurs.
Cet exemple montre que le Développement Durable n’est pas et ne doit pas être réservé aux grandes agglomérations. Les petites collectivités (95% des communes ont moins de 5000 habitants) peuvent également être pionnières en matière de Ville Durable et même accéder aux reconnaissances / labellisations les plus exigeantes qu’elles soient franciliennes (NQU) ou nationales (Ecoquartier).
Synoptique des actions à mener pour l'installation de panneaux photovoltaïques
Retrouvez le guide de l'ADEME « Produire de l’électricité grâce à l’énergie solaire ».
L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) lance deux nouvelles campagnes nationales de mesures et de recueil d’informations dans les écoles maternelles & élémentaires d’une part et les immeubles de bureaux d’autre part.
Couvrant toute la France, ces campagnes incluront respectivement 300 écoles, correspondant à 600 classes, et 300 immeubles de bureaux. Les enquêtes auront lieu jusqu’en 2015 pour les bureaux et 2016 pour les écoles.
Les deux nouvelles campagnes lancées par l’OQAI répondent à des enjeux majeurs de santé publique et de prévention des risques. Elles visent des lieux de vie quotidiennement fréquentés, en particulier par des populations sensibles ‐ les jeunes enfants, dans le cas des écoles ‐ pour lesquels les données disponibles relatives à l’environnement intérieur sont aujourd’hui faibles (voir l’article sur l’étude de septembre 2010 ou l’article sur l’étude menée par l’Inserm en avril 2012).
Les mesures porteront sur l’air respiré et les poussières déposées au sol, pouvant être ingérées par les enfants. De nombreuses substances chimiques et agents biologiques seront analysés : plusieurs dizaines de composés organiques volatils et semi‐volatils (pesticides, phtalates, retardateurs de flamme...), les particules fines et ultrafines, des métaux et des allergènes. Ces mesures vont donc au-delà du cadre réglementaire qui ne définit, pour le moment, des valeurs seuils que pour le benzène, les formaldéhydes et le dioxyde de carbone.
Cette étude permettra également de documenter le confort perçu par les enseignants et les enfants dans leurs classes grâce à des mesures de température, de bruit et d’éclairage et des questions posées aux occupants des espaces. Au global, 300 écoles, tirées au sort sur l’ensemble du territoire métropolitain, seront ainsi étudiées. L’ensemble des résultats sera exploité et présenté en 2015 et en 2016 anticipant ainsi les obligations légales issues du Grenelle 2 qui doivent systématiser les études sur la qualité de l’air intérieur dans les établissements accueillant des populations sensibles (2015 pour les crèches, écoles maternelles… ; 2018 pour les écoles élémentaires ; 2020 pour les centres de loisirs…).
Source : Le Moniteur
L’ADEME vient de publier une série de 6 guides « Métier » et 1 guide « Transversal » destinés à améliorer les pratiques environnementales des professionnels du bâtiment. Ces guides ont été rédigés à partir de l’analyse des témoignages et des retours d’expérience de professionnels intervenant sur les opérations de l’appel à projets régional HQE du 276. Dans sa lettre mensuelle du mois de mai, le CREDOC* s’intéresse à la maîtrise des consommations d’énergie dans les locaux d’activité tertiaire, et à la tendance à l’automatisation et la centralisation des systèmes de gestion de l’énergie.
Cette publication synthétise les principaux résultats d’une étude publiée en décembre 2011 - « Les usages de l’énergie dans les entreprises du secteur tertiaire – des systèmes techniques aux pratiques », menée conjointement par le Département d’évaluation des politiques publiques du CREDOC et EDF R&D.

Retrouvez la lettre mensuelle du mois de mai publiée par le CREDOC
* Le CREDOC, Centre de Recherche pour l'Étude et l'Observation des Conditions de Vie, est un organisme d'études et de recherche créé en 1954. En 2005, il rejoint le réseau européen ENSR (European network for social and economic research). Outre des rapports et études thématiques, le CREDOC publie une lettre mensuelle, Consommation & Modes de Vie.
Associer dès le plus jeune âge les citoyens de demain aux énergies qui seront les leurs dans quelques années, voici la démarche simple et pleine d’optimisme de l’association Vents d’Houyet. En créant une SCOP (Société Coopérative et Participative), cette association belge a permis d’associer des enfants à l’installation et à l’exploitation d’une éolienne.
Un projet militant.
L’idée vient d’une petite association belge, Vent d’Houyet, dont l’objectif principal est d’inciter les citoyens à s’approprier les énergies renouvelables. Dans ce cadre, l’association propose une Académie du Vent, qui chaque année propose à des groupes (essentiellement des groupes scolaires) de s’initier aux problématiques environnementales et énergétiques. Par exemple, l’un des modules proposé a pour objectif de « faire prendre conscience de notre dépendance à l’énergie électrique et amener les enfants à poser des gestes simples pour réduire leur consommation ».
Pour aller plus loin dans la démarche, l’association s’est lancée dans une action d’envergure : acheter et installer une éolienne dont les enfants seraient propriétaires. C’est donc en montant une SCOP que cette aventure a commencé, une SCOP dont les parents et grands-parents ont pu acquérir des parts. Faisant cadeaux de celles-ci à leurs enfants et petits-enfants, ces derniers sont devenus les 830 propriétaires de cette éolienne de 65 m de haut dans le village de Mesnil-l’église.
L’éolienne produit aujourd’hui environ 1 100 MWh/an d’électricité, ce qui représente la consommation électrique de 330 maisons individuelles. Les bénéfices réalisés grâce à la revente de l’électricité produite sont reversés aux propriétaires, donc aux 830 enfants résidant dans toute la Belgique.
Un projet tourné vers les futures consommations : la prépondérance de l’électricité dans nos consommations.
Jusqu’à présent, les consommations de chauffage et d’Eau Chaude Sanitaire (ECS) ont monopolisé une grande partie des efforts fait sur l’efficacité énergétique. Avec l’arrivée de nouvelles réglementations thermiques (RT 2012), de labels de performance des bâtiments (BBC, Passivhaus), mais aussi de technologies plus performantes (micro-cogénérateur, chaudière à condensation haut rendement), ces consommation ont considérablement diminué dans le neuf ???. Ainsi le schéma classique qui s’appliquait dans l’immense majorité des cas de bâtiments neufs avec le chauffage comme poste de consommation de loin le plus important, n’est plus systématique.
Evolution des consommations par usage dans le résidentiel, base 100 en 1977 (source : CEREN)
En effet, les performances thermiques des bâtiments permettent aujourd’hui de réduire considérablement les besoins de chauffage. De même, l’approche bioclimatique s’attache à réduire par la même occasion les besoins d’éclairage et de ventilation.
Les performances des systèmes jouent également un rôle important, permettant de réduire les consommations de l’ensemble de postes soumis à la réglementation thermique.
Ainsi, pour les logements soumis à la RT 2012, les consommations les plus importantes dans le cadre de la réglementation ne sont plus liées au chauffage mais à l’ECS.
Mais, depuis de nombreuses années, le besoin d’électricité spécifique augmente. L’électricité spécifique comprend l’ensemble des usages électriques « à la prise », c'est-à-dire les consommations des appareils multimédias et électroménagers notamment. A titre d’illustration, le taux d’équipement des ménages français en appareils électroménagers et multimédia entre 2004 et 2009 est présenté dans le tableau ci-dessous (source INSEE).
Taux d'équipement des ménages français entre 2004 et 2009
Pour l’ensemble des équipements recensés, une hausse du taux d’équipement est enregistrée. Cette augmentation de l’équipement en appareils consommateurs est un des facteurs prépondérant dans la hausse de la consommation d’électricité spécifique.
La stratégie à adopter est donc de se tourner dès aujourd’hui vers des moyen de production électriques plutôt que thermiques.
Un projet tourné vers les futurs consommateurs
Les consommations d’électricité spécifique sont plus fonction du comportement des usagers que de la technicité des appareils. Il est aujourd’hui très difficile de modifier les habitudes de consommations des usagers, qui perçoivent trop souvent les éco-gestes comme une diminution du confort. Ceci peut s’expliquer par le fait que l’amélioration des conditions de vie dans le bâtiment a permis de diminuer les contraintes souvent économiques sur les ménages. Ces contraintes étant moins fortes, elles ont laissé de la place pour des besoins plus ou moins nécessaires. Ce phénomène est appelé « effet rebond » et est décrit plus précisément dans cet article paru dans The Ecologist.
C’est pourquoi il est primordial de sensibiliser les jeunes générations d’aujourd’hui. La pédagogie des éco-gestes ne trouve pas toujours d’échos ou se confronte trop rapidement aux limites individuelles des citoyens. La compréhension des tenants et des aboutissants de cette problématique permet de passer outre une vision purement individualiste.
Ce genre de projet permet donc de familiariser les enfants à des enjeux qui constituent des problématiques primordiales pour la société d’aujourd’hui et de demain. Espérons que ce genre d’initiative permette au plus grand nombre d’enfants (et de parents) de comprendre un peu plus ce que représente le défi de la transition énergétique !
Retrouvez le reportage sur le projet et l’association Vent d’Houyet.
Pour faciliter et mettre en exergue les pistes d’action qui permettront une meilleure prise en compte de la question énergie et climat au sein des SCOT, ETD, centre de ressources du développement territorial, a produit une note en Mai 2012 pour « Intégrer les questions énergétiques et la lutte contre le changement climatique dans les SCOT ».
Suite au renforcement des liens entre énergie-climat et urbanisme, en particulier à travers les lois Grenelle, il est actuellement indispensable d’intégrer cette dimension de plus en plus forte au sein des Schémas de Cohérence Territoriale qui proposent un véritable projet de développement à l’échelle du territoire. Et ceci d’autant plus que ces questions ont été peu abordées notamment au sein des SCOT de première génération. En effet le grenelle a participé au verdissement des documents d’urbanisme à travers le SCOT Grenelle ou PLU Grenelle.
Au-delà des enjeux climatiques et de la consommation énergétique, l’étude souligne que plus largement, la question énergétique traite de la précarité énergétique, de l’accès aux transports en commun et aux services, mais également l’opportunité de développer de l’emploi. Ainsi, aux enjeux environnementaux, s’ajoutent les enjeux sociaux et économiques.
De plus, les enjeux environnementaux s’affirment de plus en plus à travers l’évaluation environnementale et la transcription en 2004 de la directive européenne relative à l’évaluation environnementale des plans et programmes de 2001. Par ailleurs, le code de l’urbanisme présente des obligations de résultat en matière d’énergie et de climat (article L110 et L121-1 du Code de l’Urbanisme).
D’ores et déjà, le champ couvert par le Scot permet de mettre en place une dynamique d’action en matière d’énergie. Ainsi, le SCOT en définissant la politique d’urbanisation du territoire, permet de :
Les questions énergétiques s’intègrent tout à fait aux différentes étapes de l’élaboration du Scot et notamment :
Deux exemples illustrent ces dispositions intégrées dans les documents d’orientations et d’objectifs des Scot :
- d’autoriser l’implantation contrôlée d’unités de production de chaleur dans les quartiers
- de favorise la mise en place des techniques solaires et éoliens dans les articles 10 (hauteur) et 11 (aspect extérieur) des règlements des documents d’urbanisme
- de participer en concertation avec les différentes collectivités concernées à la recherche de sites, de parcs éoliens qui peuvent faire partie du paysage métropolitain »
- localiser préférentiellement les pôles à vocation tertiaire, les PMI-PME, les pôles commerciaux à proximité des axes du Réseau express métropolitain ou de transports collectifs d’agglomération, ou dans les secteurs susceptibles d’être facilement reliés aux principales gares et stations d’échange,
- privilégier les accès multimodaux (chemin de fer, voie d’eau) pour les activités fortement génératrices de fret,
- raccorder les zones d’activités et les équipements gros consommateurs d’énergie aux réseaux de chaleur (notamment ceux existants),
- équiper les surfaces de toiture importantes des bâtiments d’activités avec des panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques. »
Des outils sont également développés pour faciliter la prise en compte de l’impact environnemental généré par un projet de développement. L’outil GES SCoT par exemple, développé et expérimenté par le Certu, constitue un des outils de modélisation des émissions de gaz à effet de serre s’appliquant respectivement au SCoT, PLU et opérations d’aménagement.
Il vient constituer un outil d’aide à la décision lors de l’élaboration du Scot et évaluer l’impact en matière de GES des scénarios proposés dans le cadre du PADD sur les thèmes suivants : émissions des déplacements pour les populations nouvelles ; émissions des déplacements de la population actuelle ; émissions dues à l’usage du bâti à construire ; gains sur la réhabilitation de l’habitat ; émissions du tertiaire à construire ; gains dus à la réhabilitation du tertiaire ; émissions dues au changement d’affectations des sols ; production locale de chaleur urbaine ; émissions dues au transport de marchandises.
Retrouvez la note complète.
Noël Mamère, député-maire de la ville de Bègles, l’architecte Christophe Hutin, le groupe Lafarge et Domofrance, bailleur social, ont présenté la semaine dernière les premières ébauches du projet d’habitat vertical au sein de l’écoquartier Terre Sud.
Développé à Berlin par Frei Otto dans les années 1970, le projet propose des maisons sur des plateaux superposés. L’idée est de créer un type de logement, à mi-chemin entre les tours d’habitat collectif classique et les quartiers pavillonnaires. Le groupe Lafarge a mis au point la structure en béton capable de supporter une telle structure tandis qu’une autre réflexion a été menée pour rendre les plateaux adaptables.
Au cœur du quartier, un bâtiment R+2 en accession à la propriété proposera des plateaux modulables de 120 à 220m². Une partie sera construite et l’autre sera évolutive : jardin, terrasse, pièces en plus, ... en fonction des besoins.
Ce nouvel ensemble mené par Domofrance proposera des prix raisonnables puisqu’il s’agit de vendre des T3 à 2600/m² (contre 3400€ sur le marché libre) à des acquéreurs à revenus modestes.
Tous les bâtiments seront basse consommation et les voitures ne seront pas acceptées dans le quartier. Elles devront stationner dans un parking à l’entrée de Terre Sud. Les propriétaires partageront aussi un espace commun : la laverie.
Les premiers permis de construire pour 18 à 20 logements sont attendus avant cet été et les premiers travaux avant la fin de 2012.
Ce programme inédit de lotissement vertical a pour objectif de proposer un habitat à coût accessible et de rendre concrets les concepts de ville durable s’opposant à la situation de l’étalement urbain et au modèle pavillonnaire français.
Les retours d’expérience sur cette expérimentation sont donc très attendus pour analyser l'appropriation des espaces par les nouveaux habitants ou la reproductibilité de la pratique dans d’autres villes.
Aujourd’hui, le lien social est un objectif trop souvent délaissé dans les projets, qu’ils soient urbains ou architecturaux. C’est pourtant l’un des impératifs de la ville de demain, au même titre que la performance énergétique ou la santé des usagers. Angers, au cœur de l’écoquartier des Capucins, une association propose de faire du lien social et de la mixité intergénérationnelle le socle d’un projet d'auto promotion 30 logements.
Les projets urbains et de bâtiments présentent de plus en plus une volonté de créer du lien social. Toutefois, les dispositions prises dans ce sens aboutissent difficilement à une mise en œuvre opérationnelle en France alors que ces actions sont couramment mises en place dans d’autres pays européens (notamment l’Allemagne, la Suisse, le Danemark, la Hollande,…). Il existe en France une certaine réticence vis-à-vis des dispositifs favorables au lien social, la réponse la plus courante des décideurs étant : « Les pratiques, les comportements et les mentalités dans ces pays sont différents ! ».
Même si globalement les dispositions et actions engagées sont peu approfondies voire génériques et peu adaptées, une dynamique s’installe peu à peu et permet à des actions innovantes de voir le jour. Ces actions permettent de favoriser le lien social à l’échelle d’un bâtiment ou d’un quartier à travers la rencontre des populations, en les incitant à partager, échanger (exemple de la mutualisation d’espaces par exemple).
En effet, plusieurs assoc
iations et collectivités tentent de nourrir cette dynamique en mettant en place des actions innovantes. C’est le cas de l’association Regain d’Anjou, une association angevine qui a déposé un permis de construire pour un bâtiment de trente logements dans l’éco-quartier des Capucins qui présente deux particularités :
Mais l’association ne s’est pas contentée d’appliquer un principe de mixité intergénérationnelle visant à faire cohabiter dans un même bâtiment des personnes aux âges très différents. Elle a souhaité faire vivre cette mixité en favorisant l’échange et le partage entre les habitants et ainsi créer un lieu de vie convivial.
Dans ce type de démarche, l’échange commence très tôt, dès la phase de conception puisque le bâtiment est entièrement conçu et réalisé par la majorité des futurs résidents qui constituent la Maitrise d’ouvrage. Des réunions ont donc été organisées durant la phase de conception afin qu’ils se rencontrent, échangent mais également construisent un projet commun (avec un architecte) qui satisfasse l’ensemble d’entre eux. Dans la perspective de réduire les coûts du logement et donc de favoriser l’accession au logement, aucun promoteur n’est actuellement présent sur le projet.
Pour permettre une continuité de ces échanges une fois le bâtiment réalisé, de nombreux espaces mutualisés sont prévus. Ainsi, les habitants pourront disposer d’une salle polyvalente, de deux chambres d’amis, d’ateliers, afin de renforcer le lien entre les habitants mais éventuellement d’en créer avec des personnes extérieures en leur permettant l’accès à ces locaux. Cette question des usages ne semble pas encore définie, de même que celle de leur gestion mais celles-ci n’inquiètent pas l’association. En effet, une charte de bonne conduite des résidents a en effet été réalisée.
Ce projet démontre donc qu’il est possible de faire du lien social le socle d’un projet et donc de concrétiser des notions qui peuvent parfois paraître abstraites. Enfin, pour ne pas délaisser l’utile au profit de l’agréable, ce projet a été conçu selon une architecture bioclimatique et sera conforme à la RT2012.
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