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Le Conseil général organise, en partenariat avec le FCBA, le CNDB, Francilbois et Ports de Paris, un appel à projets européen destiné à soutenir l’éco-construction via le développement de nouveaux procédés constructifs à base de bois.

Doté d’un fonds de 1,5 million d’euros (reparti entre les différents lauréats), ce concours d’idées s’adresse aux entreprises, et en particulier aux PME qui souhaitent proposer des réalisations innovantes, individuelles ou collaboratives, en matière de construction durable utilisant le bois.

Cet appel à projets illustre la volonté du Conseil général des Yvelines de faire partie des leaders dans le domaine de l’éco-construction et de la construction bois en particulier. En effet, compte tenu de l’augmentation du coût de l’énergie, de la législation en vigueur dans le secteur du bâtiment et l’évolution vers un mode de vie plus écologique, l’éco-construction apparait comme un secteur à fort potentiel de développement.

Pour être éligibles, les projets devront s'inscrire

  • à l'échelle de paroi (2D) dans la mise en œuvre de nouvelle enveloppe « 2D » à base de bois (murs extérieurs, planchers, toitures) assurant la performance énergétique et intégrant à la fois isolant et parement, de menuiseries extérieures (fenêtres, ouvrants de toiture, systèmes d’occultation) constituées pour tout ou partie de bois, ou d'éléments d’interface (solutions de liaison, vie en œuvre.) permettant d'assurer  la jonction - assemblage d’éléments d’enveloppe 2D  ou l’intégration des systèmes de ventilation assurant le renouvellement d’air.
  • à l’échelle de Bâtiment, dans des réhabilitations permettant une  modification de la surface initiale par extension de la surface de plancher, par surélévation ou par occultation des balcons. ou (pour le neuf) dans des constructions modulaires et évolutives.


Les projets candidats seront évalués sur la base de thématiques obligatoires complétées par des thématiques encouragées (mais non discriminantes).

 

Le calendrier de l’appel à projets

  • 21 septembre 2012 : dépôt de votre lettre d’intention
  • 19 octobre 2012 : date limite de remise de votre projet
  • 15 janvier 2013 : sélection des lauréats


Retrouvez le dossier de candidature d’appel à projets 
 

 
 
 
Le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie et l’ADEME lancent l’édition 2012 des Prix Entreprises et Environnement. Depuis 25 ans, cet appel à projets cherche à récompenser les entreprises innovantes dans le développement durable et l’environnement. L’objectif d’un tel appel à projets est de recenser le plus grand nombre de réalisations et initiatives remarquables au sein des entreprises.

Cinq catégories peuvent être ainsi traitées :
  • Ecoproduit pour le développement durable : ce prix récompense des entreprises pour des produits ou services apportant des progrès dans le sens du développement durable. Sont pris en compte, en particulier, les efforts de l’entreprise pour réduire les impacts environnementaux tout au long du cycle de vie du produit ou du service.
  • Technologies économes et propres : ce prix récompense des entreprises ayant réalisé pour leurs besoins propres des investissements innovants qui ont concouru à la réduction des consommations d’énergie et/ou des pollutions.
  • Innovation dans les écotechnologies : ce prix récompense des entreprises du secteur des écotechnologies (eau, déchets, air, sols, performance énergétique, énergies renouvelables...) qui ont mis sur le marché une innovation en matière de produit, de procédé ou de service, ayant permis de faire progresser significativement une filière.
  • Management et initiatives pour le développement durable : ce prix est décerné à des entreprises qui mettent en œuvre un système de management ou prennent des initiatives allant dans le sens du développement durable, y compris en matière de partenariat avec des organismes de toute nature dans les pays en voie de développement.
  • Biodiversité et entreprises : ce prix récompense les entreprises qui développent les meilleures pratiques en la matière. Cette catégorie comporte les quatre mentions suivantes :
    • Offre de produit ou  service pour la biodiversité,
    • Démarche de gestion de site,
    • Initiative de sensibilisation,
    • Projet pour la biodiversité
La commission européenne organise tous les deux ans les « European Business Awards for the Environment ». Les entreprises lauréates du Prix Entreprise et Environnement français peuvent également espéré être primé au niveau européen.

Les candidatures aux Prix Entreprises et Environnement sont ouvertes à toute entreprise / association exerçant une activité en France et ayant participé à la conception ou à la mise en œuvre de la réalisation présentée. Une même entreprise peut présenter plusieurs dossiers de candidatures. Les groupements d’entreprises sont également acceptés.

La date limite de dépôt ou d’envoi des dossiers de candidatures est fixée au vendredi 14 septembre 2012.

Les dossiers de candidature sont à télécharger ici.

La commune de Trilport lançait hier (3/7/12) officiellement le référentiel durable de son futur éco quartier « l’ancre de lune » porté par un site web www.ancredelune.fr qui se veut un témoignage vivant de la capacité de concevoir un éco quartier dans une petite ville mais aussi un site ressource qui mettra à disposition d’autres collectivités son expérience, ses outils et son ambition. 

Trilport, située en Seine-et-Marne (45 km à l’Est de Paris), compte près de 5.000 habitants et fait partie de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux qui regroupe 18 communes et plus de 81.000 habitants.

Implanté à proximité immédiate du centre-ville, de la gare, des commerces et de nombreux services (mairie, poste, centre médical, écoles…), le futur EcoQuartier de l’Ancre de Lune est lauréat 2009 de l’appel à projet régional « Nouveau Quartier Urbain », est suivi par l’Etat au titre du concours national  « EcoQuartiers » et est également lauréat de l’appel à projets AEU de l’ADEME IDF.

 

Il couvre environ 12 hectares répartis sur quatre sites :

  • La Gare SNCF, future plateforme multimodale d’échanges est l’un des 143 Pôle Gare inscrit au PDUIF,
  • Le secteur de la Talmouze (programme d’une vingtaine de logements sociaux et en accession sociale), opération pilote de l’EcoQuartier,
  • Les jardins familiaux de « L’Arc en Miel », projet notamment porté par le Comité 21, émanation citoyenne de l’Agenda 21 local engagé depuis 2006.
  • Le site « Saint-Fiacre / Verdun » de la ZAC multisites (400 logements environ).


Les orientations du projet d’aménagement, co-élaboré par la Ville, les habitants, l’ensemble des partenaires (ADEME, CAEU 77, Région Ile De France …) et par l’atelier TEL  prévoient à terme la réalisation de 350 à 450 logements (à minima un tiers de logements sociaux, dont 20 % labélisés Habitat Senior Services), la création d’une Maison Médicale Pluridisciplinaire, d’une Maison de la Petite Enfance, d’un pôle social et d’une Résidence sociale de jeunes (URFJT). Mixités sociale, générationnelle et fonctionnelle sont au cœur de ce projet de ZAC qui sera mis en œuvre en 3 phases.

L’objectif affiché de l’éco quartier est de rétro agir sur la ville et d’essaimer les bonnes pratiques environnementales et urbaines, afin qu’elles deviennent la norme sur l’ensemble de la commune. Cette démarche permettra notamment de réduire l’impact des projets de densification du tissu urbain et les risques naturels et technologiques pour les Trilportais, actuels et futurs.

Cet exemple montre que le Développement Durable n’est pas et ne doit pas être réservé aux grandes agglomérations. Les petites collectivités (95% des communes ont moins de 5000 habitants) peuvent également être pionnières en matière de Ville Durable et même accéder aux reconnaissances / labellisations les plus exigeantes qu’elles soient franciliennes (NQU) ou nationales (Ecoquartier).

Retrouvez notre article sur la commune de Flagy, village du 77 ayant également intégré une démarche de développement durable 

L’ADEME vient de publier un guide à destination des particuliers « Produire de l’électricité grâce à l’énergie solaire » qui synthétise l’ensemble des éléments clés à connaître avant de se lancer dans la production d’électricité photovoltaïque.

 
 
 
Comme le rappelle le préambule, l’énergie solaire est non polluante, économique, facilement disponible, renouvelable, aisément transformable… . Grâce à des équipements robustes et fiables, les modules photovoltaïques, elle permet de produire de l’électricité pour auto produire tout ou partie de ses besoins ou pour la vendre à un distributeur d’énergie.
Pour une production personnelle ou à plus grande échelle, dans un secteur raccordé au réseau électrique ou en site isolé, l’électricité photovoltaïque peut être une option intéressante qui peut ainsi diminuer la consommation d’électricité « conventionnelle » ou fournir un revenu supplémentaire.
Chacun peut ainsi devenir acteur de la lutte contre  les pollutions et les émissions de gaz à effet de serre et participer ainsi  à l’objectif fixé par le Grenelle Environnement de 23 % de notre consommation énergétique devant provenir de ressources renouvelables en 2020 ou plus globalement des objectifs du Facteur 4.

Ce guide recense l’ensemble des points clés en :
  • Rappelant que la meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas et en incitant à commencer par limiter ses besoins en lien avec les concepts du Négawwatt,
  • Faisant le point sur les techniques mises à disposition et précisant les solutions adaptées à chaque situation,
  • Rappelant que le bilan écologique d’un panneau solaire est excellent  contrairement aux idées reçues,  
  • Expliquant les nouveaux principes définissant le tarif de rachat de l’électricité produite,
  • Listant les aides disponibles et  les démarches à entreprendre… pour mener à bien un projet photovoltaïque.

 Synoptique des actions à mener pour l'installation de panneaux photovoltaïques

Retrouvez le guide de l'ADEME « Produire de l’électricité grâce à l’énergie solaire ».

L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) lance deux nouvelles campagnes nationales de mesures et de recueil d’informations dans les écoles maternelles & élémentaires d’une part et les immeubles de bureaux d’autre part.

Couvrant toute la France, ces campagnes incluront respectivement 300 écoles, correspondant à 600 classes, et 300 immeubles de bureaux. Les enquêtes auront lieu jusqu’en 2015 pour les bureaux et 2016 pour les écoles.

Les deux nouvelles campagnes lancées par l’OQAI répondent à des enjeux majeurs de santé publique et de prévention des risques. Elles visent des lieux de vie quotidiennement fréquentés, en particulier par des populations sensibles ‐ les jeunes enfants, dans le cas des écoles ‐ pour lesquels les données disponibles relatives à l’environnement intérieur sont aujourd’hui  faibles (voir l’article sur l’étude de septembre 2010 ou l’article sur l’étude menée par l’Inserm en avril 2012).

Les mesures porteront sur l’air respiré et les poussières déposées au sol, pouvant être ingérées par les enfants. De nombreuses substances chimiques et agents biologiques seront analysés : plusieurs dizaines de composés organiques volatils et semi‐volatils (pesticides, phtalates, retardateurs de flamme...), les particules fines et ultrafines, des métaux et des allergènes. Ces mesures vont donc au-delà du cadre réglementaire qui ne définit, pour le moment, des valeurs seuils que pour le benzène, les formaldéhydes et le dioxyde de carbone.
Cette étude permettra  également de documenter le confort perçu par les enseignants et les enfants dans leurs classes grâce à des mesures de température, de bruit et d’éclairage et des questions posées aux occupants des espaces. Au global, 300 écoles, tirées au sort sur l’ensemble du territoire métropolitain, seront ainsi étudiées. L’ensemble des résultats sera exploité et présenté en 2015 et en 2016 anticipant ainsi les obligations légales issues du Grenelle 2 qui doivent systématiser les études sur la qualité de l’air intérieur dans les établissements accueillant des populations sensibles (2015 pour les crèches, écoles maternelles… ; 2018 pour les écoles élémentaires ; 2020 pour les centres de loisirs…).

Source : Le Moniteur

L’ADEME vient de publier une série de 6 guides « Métier » et 1 guide « Transversal » destinés à améliorer les pratiques environnementales des professionnels du bâtiment. Ces guides ont été rédigés à partir de l’analyse des témoignages et des retours d’expérience de professionnels intervenant sur les opérations de l’appel à projets régional HQE du 276.
 
 
Lancé en 2007 par le partenariat du 276 (Région Haute-Normandie, Départements 27 et 76), l’appel à projets régional pour une Haute Qualité Environnementale dans les logements sociaux neufs regroupe dix opérations lauréates réparties en Haute-Normandie. Il a ainsi permis de synthétiser des témoignages et des retours d’expérience de professionnels s’inscrivant dans une démarche d’exemplarité environnementale.
Ces guides décrivent plusieurs points de vigilance et listent les bonnes pratiques à adopter dans le cadre d’opérations à hautes performances environnementales. Ils se focalisent chacun sur un des six corps d’état du BTP suivants :
 
Le 7ème guide traite de la gestion des déchets sur un chantier à hautes performances environnementales. À destination de tous les corps d’état, ce guide rappelle les différents types de déchets et leurs valorisations, notamment à l’échelle de la Haute-Normandie. On y trouve également plusieurs conseils afin de faciliter le tri sur le chantier, ainsi que le retour d’expérience de quatre opérations régionales.
Chaque guide présente ainsi une check liste de bonnes pratiques (avant, pendant et après les interventions), puis fournit pour chaque cible HQE concernée des points de repères, des exemples et des retours d’expérience.

Dans sa lettre mensuelle du mois de mai, le CREDOC* s’intéresse à la maîtrise des consommations d’énergie dans les locaux d’activité tertiaire, et à la tendance à l’automatisation et la centralisation des systèmes de gestion de l’énergie.

Cette publication synthétise les principaux résultats d’une étude publiée en décembre 2011 - « Les usages de l’énergie dans les entreprises du secteur tertiaire – des systèmes techniques aux pratiques », menée conjointement par le Département d’évaluation des politiques publiques du CREDOC et EDF R&D.


Cette étude explore deux aspects charnières pour mettre en œuvre une stratégie de performance énergétique dans le tertiaire :
  • l’investissement des entreprises dans des technologies performantes pour la gestion des consommations,
  • et l’appropriation de ces technologies par les salariés.
Pour explorer chacun de ces deux volets, l’étude s’appuie sur deux enquêtes :
  • Les résultats de l’enquête « Consommation d’énergie 2009 », réalisée en 2009  par le CREDOC, sont re-exploités pour analyser le degré d’automatisation des systèmes de chauffage, ventilation, climatisation et éclairage dans les locaux d’activité tertiaire.
  • Une enquête originale a ensuite été menée auprès de deux entreprises fortement engagées dans la réduction de leurs consommations énergétiques pour évaluer les comportements des salariés face à ces technologies.
Les grandes entreprises font massivement appel aux systèmes d’automatisation
L’enquête « Consommation d’énergie 2009 » menée auprès des activités de bureaux (excluant les commerces) prenait la forme d’un questionnaire portant sur  les systèmes de chauffage, climatisation, ventilation, éclairage, et occultations d’une part, les systèmes de régulation, programmation, de suivi des consommations associés d’autre part, ainsi que sur la possibilité pour les usagers d’intervenir dans les systèmes suscités.

Parmi les résultats obtenus, on retiendra par exemple que :
  • Climatisation : 70% des établissements sont équipés d’un système de climatisation
  • Ventilation : 34% des établissements ont un système de ventilation combiné avec le système de chauffage et de refroidissement (dans les autres cas, les bâtiments sont aérés par la ventilation naturelle)
  • Eclairage : 17% des établissements sont équipés d’un système de programmation de l’éclairage
  • Occultation : 8% des établissements fonctionnent avec un système d’occultation de la lumière géré de façon centrale

On observe le plus grand degré d’automatisation des systèmes dans les grands établissements (plus de 50 salariés et plus de 500 m²). La date de construction des locaux est également un facteur important (les locaux plus récents sont logiquement plus automatisés). Ainsi :
  • La taille de l’entreprise : 47 % des établissements de 100 salariés et plus se caractérisent par un haut niveau d’automatisation des systèmes (contre 29 % en moyenne)
  • La date de construction des locaux : 84 % des établissements construits après 1988 ont un système de chauffage combiné avec le système de climatisation (contre 50 % pour ceux construits avant 1948)
En moyenne, près de 30 % des entreprises tertiaires ont investi dans les technologies performantes. Concernant les perspectives d’investissement, 38 % des établissements de 100 salariés et plus envisagent de prendre au moins deux mesures pour diminuer les consommations d’énergie et d’eau (contre 13% dans les établissements de moins de 10 salariés).

Pour mieux comprendre le rôle joué par les salariés, le CREDOC a ensuite mené une seconde enquête qualitative auprès des salariés de deux entreprises. Ces entreprises sont toutes deux engagées dans le développement d’un bâtiment performant énergétiquement, mais, outre leur profil radicalement opposé, elles mettent également en œuvre des stratégies différentes.

Deux entreprises exemplaires, deux stratégies différentes
La première entreprise étudiée est une unité R&D d’une grande entreprise du secteur de l’énergie, qui vient d’emménager dans des locaux neufs. Les systèmes de gestion de l’énergie sont entièrement automatisés et non pilotables par l’usager. La performance énergétique est pensée comme le résultat de la bonne conception et du bon fonctionnement des systèmes techniques.
La seconde entreprise – petit bureau d’études  de type « familial » travaillant dans le domaine de l’énergie – vient de faire rénover ses locaux. Ceux-ci sont pourvus de systèmes performants, mais l’implication des usagers est jugée indispensable pour le fonctionnement optimal des systèmes.

On notera que le premier modèle d’entreprise est plus rare. D’après l’enquête « Consommation d’énergie 2009 », il ressort que dans 80% des bureaux, les salariés ont la possibilité d’intervenir sur la température de consigne pour le chauffage et la climatisation, et que dans 95% des bureaux, les salariés ont la possibilité d’ouvrir les fenêtres de leurs bureaux.

Les difficultés d’appropriation des dispositifs techniques par les salariés
Des entretiens ont été réalisés avec les salariés des deux entreprises pour comprendre les pratiques des usagers et leur perception sur : l’historique du projet de « bâtiment performant », la manière dont l’entreprise les engage à participer et leurs pratiques quotidiennes.

Il ressort que, dans les deux cas, un processus d’adaptation aux technologies nouvelles se met en place. En effet, quelle que soit la stratégie adoptée, les usagers sont responsables de leur bon fonctionnement : soit par leur adaptation aux exigences des automatismes, soit par leur mobilisation sur la nécessité des économies d’énergie. Or il y a parfois une perception de contradiction entre les impératifs environnementaux (température intérieure à 19°C, ne pas ouvrir les fenêtres avec une VMC) et les impératifs de confort (température intérieure à 21°C, ouverture des fenêtres pour bénéficier d’une ventilation naturelle). D’après l’enquête, le processus d’adaptation peut se composer d’adhésion, d’inadaptation ou de résistance. La résistance se rencontre surtout lorsque les usagers ont l’impression que les systèmes vont à l’encontre de leur confort, voire de leur propre conception des impératifs environnementaux (ventilation naturelle plutôt que climatisation par exemple). L’absence d’une dynamique d’apprentissage associée à ce renouvellement technologique est donc à déplorer, est doit être un chantier majeur. L’atteinte d’une performance énergétique optimale passe aussi par une adaptation réciproque usages/systèmes.
Par ailleurs, cette enquête ne permet malheureusement pas de conclure à laquelle des deux stratégies donne de meilleurs résultats, faute de pouvoir collecter les indicateurs nécessaires permettant de conclure sur la réussite ou l’échec des mesures adoptées.

L’usager  n’est pas un agent passif !
Pour analyser le rôle joué par les salariés dans la gestion de l’énergie des bâtiments performants, il faut comprendre la manière dont sont conçues les technologies de gestion des consommations. En effet, l’automatisation des usages requiert l’établissement d’un « comportements type » pour la programmation des systèmes. Pour obtenir des résultats conformes aux prévisions théoriques, l’usager est donc tenu de se conformer à ce comportement normé. La moindre intervention sur le système induira forcément une perturbation, et donc des résultats moindres.

Or une autre étude publiée en 2011 par l’Environnemental Change Institute d’Oxford souligne également l’impératif d’associer les usagers des bâtiments à l’objectif global de réductions des consommations, évaluant leur part de responsabilité de 25 à 50% des consommations d’un bâtiment. Dans cette optique, ce sont les choix des usagers qui sont déterminants, le bâtiment et les systèmes techniques répercutant ensuite les implications énergétiques de ces choix. 

 


Retrouvez la lettre mensuelle du mois de mai publiée par le CREDOC

 * Le CREDOC, Centre de Recherche pour l'Étude et l'Observation des Conditions de Vie, est un organisme d'études et de recherche créé en 1954. En 2005, il rejoint le réseau européen ENSR (European network for social and economic research). Outre des rapports et études thématiques, le CREDOC publie une lettre mensuelle, Consommation & Modes de Vie.

L’AFNOR vient de publier une première version d’une norme sur l’Aménagement durable des Quartiers d’affaires qui doit être finalisée en décembre 2012. Jusqu’au 30 juillet, tous les acteurs concernés (aménageurs, collectivités locales, investisseurs, constructeurs, promoteurs bailleurs et entreprises) peuvent apporter leur contribution en donnant librement leur avis.
 

Si le quartier d'affaires et son environnement sont un pôle d'activité économique qui crée des richesses et absorbe des ressources considérables, c'est en grande partie grâce au cadre bâti, et cela, tout au long de son cycle de vie. En conséquence, le quartier d'affaires a un impact important au niveau économique et social ainsi que sur l'environnement et la santé humaine.
Ainsi, par exemple, la rénovation du parc immobilier est une priorité pour tout aménageur. Mais dans les Quartiers d’Affaires, le rythme en est beaucoup plus rapide. De même, si une gestion durable des mobilités est toujours essentielle, elle est particulièrement cruciale dans un Quartier d’Affaires où les flux pendulaires sont importants et l’impératif d’efficacité primordial.

Alors que le défi du développement durable est global, les stratégies pour le mettre en œuvre au sein d'un quartier d'affaires sont, dans une large mesure, locales. Elles peuvent, par conséquent, différer d'une région à l'autre au niveau tant du fond que de la forme voire même d’un quartier à un autre. Elles reflètent le contexte, l'environnement préexistant, les priorités et les besoins, non seulement dans le domaine de la construction, mais également en ce qui concerne les conditions sociales, à savoir : l'équité, l'identité culturelle, les traditions, le patrimoine, la santé, la sécurité et le confort, ainsi que les systèmes mis en place pour lutter contre la pauvreté et le chômage.

Dans la continuité du guide international "Développement durable dans les quartiers d'affaires" paru en septembre 2011, la commission de normalisation AFNOR « Aménagement Durable - Quartiers d'affaires » souhaite établir une famille de normes pour définir les principes généraux de l'aménagement durable et le processus à suivre pour les rendre opérationnels dans un Quartier d’Affaires s’adressant aux investisseurs, constructeurs, promoteurs et aménageurs des quartiers d'affaires ou des bâtiments et ouvrages bâtis en leur sein ; mais qui concernera également les collectivités locales et les entreprises situées dans les quartiers d'affaires.

L’AFNOR soumet ainsi à commentaire la norme P 14-010-1, première d'une série de 3 normes, qui a ainsi pour objectif d’harmoniser les référentiels en aménagement durable existants et d’élaborer un cadre de référence adapté à un type d’aménagement urbain spécifique, les quartiers mixtes à prédominance de bureaux ou Quartiers d’Affaires.

L’objectif à terme est de fournir un cadre de référence permettant :
  • D’élaborer et mettre en œuvre dans les Quartiers d’Affaires existants et nouveaux des politiques conformes aux finalités et aux principes généraux de l’aménagement durable ;
  • D’améliorer la contribution des Quartiers d’Affaires au développement durable ;
  • D’évaluer les performances (3.21) des Quartiers d’Affaires dans le cadre d’une analyse comparative (benchmarking) visant à améliorer et à renforcer l’attractivité économique (et, espérons, la prise en compte des enjeux du Développement Durable) des Quartiers d’Affaires.

Visualisez l'avant-projet de norme et donnez votre avis sur celle-ci (jusqu’au 30 juillet 2012)

Associer dès le plus jeune âge les citoyens de demain aux énergies qui seront les leurs dans quelques années, voici la démarche simple et pleine d’optimisme de l’association Vents d’Houyet. En créant une SCOP (Société Coopérative et Participative), cette association belge a permis d’associer des enfants à l’installation et à l’exploitation d’une éolienne.

Un projet militant.
L’idée vient d’une petite association belge, Vent d’Houyet, dont l’objectif principal est d’inciter les citoyens à s’approprier les énergies renouvelables. Dans ce cadre, l’association propose une Académie du Vent, qui chaque année propose à des groupes (essentiellement des groupes scolaires) de s’initier aux problématiques environnementales et énergétiques. Par exemple, l’un des modules proposé a pour objectif de « faire prendre conscience de notre dépendance à l’énergie électrique et amener les enfants à poser des gestes simples pour réduire leur consommation ».

Pour aller plus loin dans la démarche, l’association s’est lancée dans une action d’envergure : acheter et installer une éolienne dont les enfants seraient propriétaires. C’est donc en montant une SCOP que cette aventure a commencé, une SCOP dont les parents et grands-parents ont pu acquérir des parts. Faisant cadeaux de celles-ci à leurs enfants et petits-enfants, ces derniers sont devenus les 830 propriétaires de cette éolienne de 65 m de haut dans le village de Mesnil-l’église.

L’éolienne produit aujourd’hui environ 1 100 MWh/an d’électricité, ce qui représente la consommation électrique de 330 maisons individuelles. Les bénéfices réalisés grâce à la revente de l’électricité produite sont reversés aux propriétaires, donc aux 830 enfants résidant dans toute la Belgique.

 

Un projet tourné vers les futures consommations : la prépondérance de l’électricité dans nos consommations.
Jusqu’à présent, les consommations de chauffage et d’Eau Chaude Sanitaire (ECS) ont monopolisé une grande partie des efforts fait sur l’efficacité énergétique. Avec l’arrivée de nouvelles réglementations thermiques (RT 2012), de labels de performance des bâtiments (BBC, Passivhaus), mais aussi de technologies plus performantes (micro-cogénérateur, chaudière à condensation haut rendement), ces consommation ont considérablement diminué dans le neuf ???. Ainsi le schéma classique qui s’appliquait dans l’immense majorité des cas de bâtiments neufs avec le chauffage comme poste de consommation de loin le plus important, n’est plus systématique.
 

 Evolution des consommations par usage dans le résidentiel, base 100 en 1977, CEREN

 Evolution des consommations par usage dans le résidentiel, base 100 en 1977 (source : CEREN)


En effet, les performances thermiques des bâtiments permettent aujourd’hui de réduire considérablement les besoins de chauffage. De même, l’approche bioclimatique s’attache à réduire par la même occasion les besoins d’éclairage et de ventilation.

Les performances des systèmes jouent également un rôle important, permettant de réduire les consommations de l’ensemble de postes soumis à la réglementation thermique.

Ainsi, pour les logements soumis à la RT 2012, les consommations les plus importantes dans le cadre de la réglementation ne sont plus liées au chauffage mais à l’ECS.

Mais, depuis de nombreuses années, le besoin d’électricité spécifique augmente. L’électricité spécifique comprend l’ensemble des usages électriques « à la prise », c'est-à-dire les consommations des appareils multimédias et électroménagers notamment. A titre d’illustration, le taux d’équipement des ménages français en appareils électroménagers et multimédia entre 2004 et 2009 est présenté dans le tableau ci-dessous (source INSEE).

 

taxu d'équipement

Taux d'équipement des ménages français entre 2004 et 2009


Pour l’ensemble des équipements recensés, une hausse du taux d’équipement est enregistrée. Cette augmentation de l’équipement en appareils consommateurs est un des facteurs prépondérant dans la hausse de la consommation d’électricité spécifique.

La stratégie à adopter est donc de se tourner dès aujourd’hui vers des moyen de production électriques plutôt que thermiques.

 

Un projet tourné vers les futurs consommateurs
Les consommations d’électricité spécifique sont plus fonction du comportement des usagers que de la technicité des appareils. Il est aujourd’hui très difficile de modifier les habitudes de consommations des usagers, qui perçoivent trop souvent les éco-gestes comme une diminution du confort. Ceci peut s’expliquer par le fait que l’amélioration des conditions de vie dans le bâtiment a permis de diminuer les contraintes souvent économiques sur les ménages. Ces contraintes étant moins fortes, elles ont laissé de la place pour des besoins plus ou moins nécessaires. Ce phénomène est appelé « effet rebond » et est décrit plus précisément dans cet article paru dans The Ecologist.
C’est pourquoi il est primordial de sensibiliser les jeunes générations d’aujourd’hui. La pédagogie des éco-gestes ne trouve pas toujours d’échos ou se confronte trop rapidement aux limites individuelles des citoyens. La compréhension des tenants et des aboutissants de cette problématique permet de passer outre une vision purement individualiste.

Ce genre de projet permet donc de familiariser les enfants à des enjeux qui constituent des problématiques primordiales pour la société d’aujourd’hui et de demain. Espérons que ce genre d’initiative permette au plus grand nombre d’enfants (et de parents) de comprendre un peu plus ce que représente le défi de la transition énergétique !

Retrouvez le reportage sur le projet et l’association Vent d’Houyet.

Le pavillon de l’Arsenal présente jusqu’à fin août l’exposition « Re.architecture, Re.cycler, Ré.utiliser, Ré.investir, Re.construire». Quinze agences européennes - composées d'architectes, d'artistes, de graphistes etc. - proposent des projets urbains novateurs intégrant une dimension participative.
 
Ces différents collectifs - venus notamment de Londres, Berlin, Madrid, Paris - explorent de nouvelles pistes de réflexion pour « faire la ville » et s’intéressent aux espaces délaissés : réaliser un cinéma dans une ancienne station service à Londres, un opéra dans une ancienne station métro en Allemagne, un espace d’accueil estival sous le pont aérien d’une autoroute…

Ils n’hésitent pas non plus à créer des installations éphémères. Ainsi dans le cadre du réaménagement du quartier des Chaux et de la destruction d’un immeuble à St-Jean-en-Royans, le collectif Exyzt a proposé un kiosque temporaire afin de tester la mise en place d’un futur lieu collectif communal. Le kiosque a été construit avec des matériaux récupérés de l’immeuble détruit : fenêtres, portes, baignoires, poutres...
 
 
La participation des habitants est également un point fort de ces projets. A Bordeaux le Braséro est une micro architecture conçue à partir d’un cahier des charges élaboré avec une cinquantaine d’acteurs de la Benauge. Il s’agit d’un dispositif pour aller à la rencontre des habitants de la Benauge et recueillir leurs désirs de transformation du quartier.

Lieu de rassemblement, le Braséro offre un terrain d’acrobaties permanentes pour les enfants, un restaurant - grillade, un lieu de gym douce…

Les agences s’efforcent également à recycler au maximum les matériaux utilisés dans leurs projets. Ainsi le collectif bruxellois Rotor s’intéresse aux flux de matériaux. Dans leur projet «Stratégie de la pierre bleue », ils réutilisent des bordures de trottoir, des pierres tombales jetées par le cimetière municipal et d’autres déchets issus de démolitions pour la construction des bancs et des murets.
 
 
Le 24 mai, la Direction régionale Ile de France de la Caisse des Dépôts a présenté le Baromètre Carbone du Grand Paris aux acteurs des Contrats de développement territorial (CDT) : collectivités locales, aménageurs, SEM et services de l’Etat.

Les CDT, outils de mise en œuvre du Grand Paris

Second pilier du Grand Paris, les Contrats de développement territorial sont les instruments par lesquels les objectifs de mise en œuvre du Grand Paris pourront être déclinés au niveau local en matière d’urbanisme, de transports, de déplacements, de lutte contre l’exclusion sociale, de développement économique, sportif et culturel, de protection des espaces agricoles et forestiers et des paysages.
Conclus entre l'État et les collectivités locales, les contrats de développement territorial s’articulent autour du nouveau réseau automatique de transport Grand Paris Express, avec pour objectif de  développer de nouvelles centralités, renforcer la compétitivité économique et participer au développement de l'offre de construction en Ile-de-France.

Inventant une nouvelle façon de penser l'aménagement du territoire, les CDT sont les outils de territorialisation des ambitions du Grand Paris. Ils soulèvent également la question de l'évolution de la planification urbaine vers une conception nouvelle et plus globale de l'urbanisme : l'urbanisme de projets. La priorité es donnée à la conception d'une vision commune.

Les CDT, leviers d'une politique d'aménagement durable

Levier puissant de l’urbanisme sur chaque territoire concerné et plus globalement de l’Ile de France, chaque CDT fait l’objet d’une évaluation environnementale qui concerne aussi, le cas échéant, la mise en compatibilité des documents de planification et d’urbanisme.
Les CDT offrent en particulier une opportunité remarquable d’intégrer les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique à des opérations d’aménagement de grande ampleur. La localisation des logements et des emplois, la création de moyens de transport ou le choix des formes urbaines déterminent en effet  fortement l’impact carbone d’un territoire.

La prise en compte de la problématique de réduction des émissions de GES dans les choix d’aménagement est relativement nouvelle, tant pour les acteurs institutionnels que pour les acteurs opérationnels, et sa mise en œuvre est complexe :
  • comment quantifier les impacts carbone des projets d’aménagement et de développement du territoire ?
  • Comment minimiser l’impact carbone de ces projets ?
  • Comment suivre leur mise en œuvre et s’assurer que les objectifs sont atteints ?
  • ...

Le baromètre carbone, pour intégrer le critère Carbone aux choix d’aménagement

Pour fournir, dans ce domaine, aux responsables des CDT, un outil gratuit d’aide à la décision en matière de développement urbain, la Caisse des Dépôts met à disposition le Baromètre Carbone. Le baromètre a été développé en partenariat avec la direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement d’Ile-de-France (DRIEA), les autres instances publiques concernées et la communauté d’agglomération de Plaine Commune.
 
Le Baromètre Carbone du Grand Paris, qui a été testé sur le périmètre de Plaine Commune, propose deux fonctionnalités :
  • un état des lieux carbone des territoires avant CDT, fondé sur la démarche @d aménagement de la DRIEA,
  • une simulation de l’impact carbone des différents scénarii d’élaboration des CDT.
 
Outil pédagogique d’aide à la décision qui invite les utilisateurs à intégrer le critère carbone à leur réflexion et à hiérarchiser les leviers d’action à leur disposition, il est utilisable de l’amont de l’élaboration du CDT jusqu’à sa mise en œuvre, et permet de détailler les impacts du CDT à l’échelle des secteurs d’aménagement (résidentiel, tertiaire, transports).

Retrouvez le baromètre carbone.

Pour faciliter et mettre en exergue les pistes d’action qui permettront une meilleure prise en compte de la question énergie et climat au sein des SCOT, ETD, centre de ressources du développement territorial, a produit une note en  Mai 2012 pour « Intégrer les questions énergétiques et la lutte contre le changement climatique dans les SCOT ».

Suite au renforcement des liens entre énergie-climat et urbanisme, en particulier à travers les lois Grenelle, il est actuellement indispensable d’intégrer cette dimension de plus en plus forte au sein des Schémas de Cohérence Territoriale qui proposent un véritable projet de développement à l’échelle du territoire. Et ceci d’autant plus que ces questions ont été peu abordées notamment au sein des SCOT de première génération. En effet le grenelle a participé au verdissement des documents d’urbanisme à travers le SCOT Grenelle ou PLU Grenelle.

Au-delà des enjeux climatiques et de la consommation énergétique, l’étude souligne que plus largement, la question énergétique traite de la précarité énergétique, de l’accès aux transports en commun et aux services, mais également l’opportunité de développer de l’emploi. Ainsi, aux enjeux environnementaux, s’ajoutent les enjeux sociaux et économiques.

De plus, les enjeux environnementaux s’affirment de plus en plus à travers l’évaluation environnementale et la transcription en 2004 de la directive européenne relative à l’évaluation environnementale des plans et programmes de 2001. Par ailleurs, le code de l’urbanisme présente des obligations de résultat en matière d’énergie et de climat (article L110 et L121-1 du Code de l’Urbanisme).

D’ores et déjà, le champ couvert par le Scot permet de mettre en place une dynamique d’action en matière d’énergie. Ainsi, le SCOT en définissant la politique d’urbanisation du territoire, permet de :

  • maîtriser les modalités de desserte du territoire en transports en commun,
  • limiter la place de la voiture à travers des normes de stationnement
  • intégrer des niveaux de performance énergétique,
  • assurer un développement équilibré entre le milieu rural, l’habitat, l’implantation d’activités et limiter l’étalement urbain,
  • fixer des valeurs de densité d’habitat au regard de la desserte des TC.

Les questions énergétiques s’intègrent tout à fait aux différentes étapes de l’élaboration du Scot et notamment :

  • en phase de diagnostic : intégrer un diagnostic énergétique de l’état initial et un état des lieux des émissions de GES,
  • en phase d’élaboration de la stratégie environnementale dans le cadre de l’élaboration du PADD : en utilisant les études en matière d’énergie comme un outil d’aide à la décision venant guider le choix du scénario de développement. L’idée étant d’identifier l’impact d’un choix de planification et ainsi de réorienter ce choix à travers des actions correctives et compensatoires. L’élaboration du PADD doit être l’occasion de vérifier les complémentarités du SCoT et des autres démarches menées sur le territoire parmi lesquelles les projets de territoire et/ou d’agglomération et les Plans climat énergie territoriaux (PCET). Des collaborations sont à organiser afin de favoriser la convergence des objectifs et des méthodes
  • en phase d’élaboration du Document d’orientations et d’objectifs dans la perspective de traduire les objectifs du PADD sous forme de prescriptions.

Deux exemples illustrent ces dispositions intégrées dans les documents d’orientations et d’objectifs des Scot :

  • Faciliter l’intégration des énergies renouvelables - Scot de la métropole Nantes Saint-Nazaire : « Le développement des énergies renouvelables implique :*
  • d’autoriser l’implantation contrôlée d’unités de production de chaleur dans les quartiers
  • de favorise la mise en place des techniques solaires et éoliens dans les articles 10 (hauteur) et 11 (aspect extérieur) des règlements des documents d’urbanisme
  • de participer en concertation avec les différentes collectivités concernées à la recherche de sites, de parcs éoliens qui peuvent faire partie du paysage métropolitain »
  • Organisation d’un territoire des courtes distances  - Scot de l’Agglomération lyonnaise : « Les orientations suivantes sont fixées :
  • localiser préférentiellement les pôles à vocation tertiaire, les PMI-PME, les pôles  commerciaux à proximité des axes du Réseau express métropolitain ou de transports collectifs d’agglomération, ou dans les secteurs susceptibles d’être facilement reliés aux principales gares et stations d’échange,
  • privilégier les accès multimodaux (chemin de fer, voie d’eau) pour les activités fortement génératrices de fret,
  • raccorder les zones d’activités et les équipements gros consommateurs d’énergie aux réseaux de chaleur (notamment ceux existants),
  • équiper les surfaces de toiture importantes des bâtiments d’activités avec des panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques. »

Des outils sont également développés pour faciliter la prise en compte de l’impact environnemental généré par un projet de développement. L’outil GES SCoT par exemple, développé et expérimenté par le Certu, constitue un des outils de modélisation des émissions de gaz à effet de serre s’appliquant respectivement au SCoT, PLU et opérations d’aménagement.



Il vient constituer un outil d’aide à la décision lors de l’élaboration du Scot et évaluer l’impact en matière de GES des scénarios proposés dans le cadre du PADD sur les thèmes suivants : émissions des déplacements pour les populations nouvelles ; émissions des déplacements de la population actuelle ; émissions dues à l’usage du bâti à construire ; gains sur la réhabilitation de l’habitat ; émissions du tertiaire à construire ; gains dus à la réhabilitation du tertiaire ; émissions dues au changement d’affectations des sols ; production locale de chaleur urbaine ; émissions dues au transport de marchandises. 

Retrouvez la note complète.

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