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Depuis 3 ans, l’Association HQE s'est fixée comme objectif de proposer à travers le projet "HQE Performance" un cadre de référence pour évaluer dans une perspective de développement durable la performance de tous les types de bâtiments en neuf, en rénovation, comme en exploitation.
Dans ce contexte, l’association lance un appel à « Test HQE Performance Acoustique » dont l’objectif est d’expérimenter de nouvelles méthodes d’évaluation acoustique à l’échelle d’un bâtiment pour faciliter la lisibilité de la performance acoustique du bâti par l’usager et les différents acteurs du bâtiment, via un affichage simple et scientifiquement fondé.
En effet, si l’évolution des réglementations améliore depuis quelques années intrinsèquement la qualité acoustique au sein d’un bâtiment, elles ne fixent trop souventque des exigences relatives à l’isolation acoustique entre locaux, vis-à-vis de l’extérieur et des parties communes sans véritablement prendre en compte les activités propres à chaque local.
Les buts poursuivis par le « Test HQE Performance Acoustique 2014 » sont ainsi :
Si la constitution du dossier technique (description bâtiment, mesures acoustiques …) restent à la charge de la Maitrise d’Ouvrage, l’association permettra de bénéficier de l’affichage des performances acoustiques de votre bâtiment calculées à partir des trois méthodes expérimentales d’évaluation acoustique des bâtiments développées respectivement par Cerqual, le Cinov Giac et le CSTB.
Les candidatures doivent être déposée avant le 31 mai 2014. Les acteurs inscrits auront ensuite jusqu’au 15 octobre 2014 pour réaliser le test et remettre leur dossier technique à l’Association HQE pour un premier retour d'expérience en mars 2015
Télécharger la plaquette d’appel à test HQE Performance Acoustique 2014.
L’Etat français, ainsi que les 54 autres Etats membres du Programme Paneuropéen sur les Transports, la Santé et l’Environnement (PPE-TSE) ont adopté le mardi 15 avril 2014 la déclaration de Paris, visant à poursuivre les engagements initiés dans la déclaration d’Amsterdam de 2009.
Cette déclaration a été adopté en France par Mme Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé et M. Cuvillier, Secrétaire d'Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche ; ainsi que Mme Jakab de l’OMS ; et Mme Molnar et M. Keiner de la CEE-ONU.
Les pays membres du PPE-TSE ont réaffirmé leur volonté de poursuivre les quatre actions décidées lors de la déclaration d’Amsterdam de 2009 et adopté une cinquième action : « Articuler les politiques d’urbanisme et d’aménagement du territoire avec les objectifs en matière de transports sains et respectueux de l’environnement ».
Le Programme paneuropéen se concrétise notamment par :
Le Programme paneuropéen sera mis en œuvre sur la période 2014-2020. A terme, une cinquième réunion de haut niveau sera organisée entre les membres, afin de mesurer les progrès accomplis et fixer les objectifs à venir.
Retrouvez La déclaration de Paris dans son intégralité.
Définition
Le « Commissioning Environnemental » est une nouvelle prestation de service qui se focalise sur le contrôle et la garantie d’atteinte des performances environnementales en exploitation.
Elle se base sur un processus d’assurance qualité qui permet de faire face aux nombreux écarts observés sur des opérations à haute qualité environnementale (certifiées et non certifiées) entre :
Le Commissioning Environnemental s’inscrit ainsi dans une démarche de contrôle et d’amélioration de l’accompagnement des maîtres d’ouvrage pour l’application de démarches de qualité environnementale sur leurs patrimoines.
Inspiré du Commissioning qui est déjà une pratique courante dans la construction navale, minière et industrielle sur des thématiques techniques ciblées, le Commissioning Environnemental intègre l’ensemble des thématiques techniques liées à l’impact environnemental et aux consommations de l’ouvrage considéré ainsi que du confort des occupants. Ceci permet d’avoir constamment une approche globale du bâtiment, clés de voute d’une approche environnementale efficace, simple et optimisée.
L’importance de cette démarche est telle qu’elle est devenue nécéssaire pour être conforme aux niveaux d’excellence des certifications HQE® et surtout LEED et BREAM qui requierent une mission de commissioning en réponses à certaines exigences.
Son application
Le périmètre d’application du commissioning environnemental est adaptable en fonction des contextes et souhaits de la maîtrise d’ouvrage.
A minima, cette prestation s’applique lors de la réception des équipements et durant l’année de parfait achèvement. Elle se base des phases de tests programmées à des étapes clés dans la mise en service et lors de la première année d’exploitation pendant la saison hivernale et estivale qui concerne les systèmes de générations et leurs régulations suivants :
Elle peut s’étendre sur toute la durée des étapes de la programmation, de conception, et de construction ainsi sur les 5 premières années de service.La méthodologie : une équipe d’experts complémentaires gérée par un interlocuteur unique
Pour couvrir l’ensemble des thématiques techniques liées aux performances environnementales de l’exploitation d’un ouvrage, il est nécessaire de mettre en place une équipe d’experts et de partenaires complémentaires habitués à travailler ensemble sur des opérations exemplaires.
L’ensemble est géré par un « Agent de Commissioning », unique interlocuteur de la maîtrise d’ouvrage qui est responsable de la coordination des équipes et de la définition des besoins. Il déclenche les missions lors des étapes clés du projet et synthétise les résultats obtenus afin de simplifier les procédures.
Conscient de l’impact de ce nouveau métier sur la qualité finale du bâtiment, de son exploitation, et au final de son excellence environnementale, LesEnR, a souhaité capitalisé son expérience en ce domaine pour en faire une activité complémentaire à la construction durable : le Commissionning Environnemental dont vous trouverez ci-joint une plaquette récapitulative.
Les BREEAM Awards ont lieu chaque année et récompensent les opérations certifiées BREEAM l’année précédente ayant obtenu les meilleurs scores.
Pour pouvoir prétendre à un Breeam Award, une opération doit être livrée et avoir terminé le processus de certification en ayant atteint a minima le niveau « Excellent » et en démontrant son exemplarité pour chacun des thèmes à chaque phase du projet.
Cette année, les français se sont distingués dans les catégories « BREEAM Retail » pour le centre commercial So Ouest à Levallois-Perret (92) niveau « Excellent » et « BREEAM In-Use » pour le centre commercial Cite Europe à Calais (62) niveau « Outstanding ».
Retrouvez ici les projets primés aux BREEAM Awards 2014
Cécile DUFLOT a révélé dans la presse les premières mesures visant à atteindre 500.000 logements neufs et rénovés en 2017. Parmi elles, la simplification immédiate des normes de construction et un label de performance environnementale globale.
Lancée en novembre 2013, l’objectif du Plan de Rénovation Energétique de l'Habitat (PREH) vise à réunir des groupes de travail en lien avec le secteur du bâtiment pour atteindre d’ici 2017 la cadence de 500 000 logements construits et rénové par an (aujourd’hui et depuis 20 ans, ce chiffre ne dépasse pas 350 000/an), et d’ici 2020 une diminution de 38 % des consommations d’énergie dans le bâtiment.
Pour atteindre ces objectifs, la ministre Cécile DUFLOT articule son plan d’action autour de groupes de travail composés d’experts qui se pencheront sur 4 grands thèmes :
Pour revenir sur ce dernier, et ce « choc de simplification », 50 mesures seront mise en place pour alléger le nombre de normes existantes et les rendre plus cohérentes les unes par rapport aux autres.
Parmi les incohérences pointées du doigt, celles relevant de l’interdiction du bois pour les façades des grands bâtiments et le seuil d'application de la règlementation thermique RT 2012 pour les extensions de petites maisons (RT existant). Le ministère entend aussi faire évoluer la RT 2012 "pour mieux prendre en compte les spécificités hygrothermiques du bois".
Ce choc est le fruit de principes simples :
Plusieurs futures normes, qui doivent être un gage de qualité et de compétitivité internationale, seront étudiées par un Conseil supérieur de la construction (en cours de création), réunissant les représentants des ministères concernés (Logement, Environnement, Redressement productif, Santé...) et des professionnels de la construction. Le but étant de mesurer l'impact économique et d'en assurer la cohérence. Chaque nouvelle réglementation sera évaluée après trois à cinq ans d'application.
Aussi, parmi les dispositions prévues, un nouveau label "environnemental" sera créé en 2015, avec les professionnels, a ajouté la ministre. Alors que les labels de performance énergétique HPE et THPE se "limitaient à renforcer l'exigence de la RT 2012" en matière de consommation énergétique, "nous devons aller vers une plus grande performance environnementale des bâtiments", a expliqué Mme Duflot. Ce nouveau label sera d'application volontaire et "s'appuiera sur des démarches existantes. Il sera très exigeant et très lisible". En plus des cinq usages de l'énergie couverts par la RT2012, ce label devrait prendre en compte, "à l'usage du bâtiment comme lors de sa construction, la consommation d'eau, de déchets, les émissions de CO2, de polluants, la préservation de la biodiversité, l'origine des matériaux", a-t-elle précisé.
Dans le cadre des investissements d'avenir, l'Ademe lancera également courant 2014 un appel à projet, afin de soutenir de nouveaux procédés constructifs, s'appuyant sur des filières locales, comme le bois issus des forêts françaises.
Retrouvez ici, l’interview de la ministre du logement Cécile DUFLOT au journal Le Moniteur
Alors que l’Ile-de-France sort d’un récent épisode de pollution, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) précise, lors d’une conférence de presse à Genève le 24 mars 2014, les résultats de son étude sur la pollution atmosphérique : plus de 7 millions de morts sont attribuables aux effets des pollutions de l'air extérieure et domestique en 2012, soit 12,5% des décès dans le monde.
Selon le Dr Maria Neira, directrice du département de la santé publique à l'OMS, « la pollution de l'air est désormais le facteur environnemental le plus important affectant la santé dans le monde ». « Globalement, plus de 7 millions de morts sont attribuables aux effets des pollutions de l'air
3extérieure et domestique, et les régions de l'Asie et du Pacifique sont les plus touchées », indique l'OMS.
Plus de la moitié des décès dans le monde en 2012 (54%) sont liés à la pollution de l'air domestique, notamment les fumées et émanations liées aux appareils de cuisson, chauffés au bois ou au charbon, ou les instruments de chauffage. Le reste est conséquence de la pollution de l’air extérieur.
Au-delà des chiffres alarmants, la question est de savoir comment faire évoluer les pratiques et les moyens utilisés au quotidien par les particuliers comme les grands groupes industriels, et ayant un impact direct sur l’émission de polluants et particules fines. Quelle source énergétique utiliser dans les pays où le charbon est encore présent ? Quelles mesures prendre pour limiter les particules produites par les chauffages au bois, alors même que la biomasse est en plein développement ? Les mesures prises dans le domaine des transports (circulation alternée, gratuité des transports, …) sont-elles suffisantes ? Quelles sont les politiques globales à porter ? …
Autant de problématiques que de mesures pérennes et efficaces à entreprendre pour le bien-être et la santé de tous, alors que l’OMS classe aujourd’hui la pollution de l’air cancérigène.
L'OMS prévoit de compléter cette étude avec la publication d’un classement du niveau de pollution atmosphérique dans 1600 villes dans le monde, d’ici fin 2014.
Retrouvez aussi notre dernier article sur les mesures recommandées par le Groupe de travail « Indicateurs santé– confort » sur la qualité de l’air intérieur dans les bâtiments.
L’arrêté du 7 janvier 2013 prévoyant une majoration de 5 à 10 % sur le tarif de rachat pour les installations solaire photovoltaïque inférieures à 100 kW et dont les composants étaient originaires de l’union Européenne a été supprimé par le Conseil Supérieur de l’Energie, le 12 mars dernier.
Cette mesure avait été proposée fin 2012 par le SER, en vue d’aider les professionnels de la filière.
En mars 2013, deux mois après son entré en vigueur, la Commission Européenne avait considéré que les mesures prises par la France via ce dispositif constituaient des restrictions quantitatives à l’importation, mesures interdites par l’article 34 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE).
Néanmoins, pour ne pas mettre en péril les projets avancés, ceux ayant effectué une demande de raccordement avant le 10 mars 2014 continueront à bénéficier de cette majoration.
Le SER SOLER (syndicat des énergies renouvelables), va formuler prochainement des propositions visant à permettre le maintien d’une activité sur ce segment (9 -100 kW) sans augmenter les niveaux de tarifs de rachat.
Jean-Louis Bal et Arnaud Mine, respectivement Président du SER et Président de SER-SOLER ont déclaré « si le Gouvernement se devait de régulariser la situation après l’injonction de la Commission Européenne et qu’il a pris soin d’éviter tout effet rétroactif, il est urgent de réfléchir à une refonte du soutien sur la gamme de puissance 9 kW à 100 kW pour permettre de tenir les engagements gouvernementaux en termes de volume annuel raccordé. Le SER va faire des propositions dans ce sens ».
La Cité Régionale de l’Environnement, située à Pantin, baptisée Bonne Energie, fait office d’une grande première dans le paysage des bâtiments consacrés aux activités tertiaires, avec des choix stratégiques tournés vers l’autoconsommation.
Développé par l’agence PRD, ce bâtiment de 5 800 m² est un cumul de performances énergétiques (Bâtiment à énergie positive et autoconsommation). Certifié HQE (Haute Qualité Environnemental) et labellisé BREEAM very Good, il s’est vu décerner la médaille d'Or du tout nouveau Barème Carbone® et vise le label BEPOS.
Pour atteindre ces performances, les concepteurs se sont appuyés sur 4 piliers :
Outre la performance énergétique du bâtiment, de réels travaux ont été mené, notamment sur le confort des occupants, une architecture soignée, en adéquation avec la ville et le respect de l’environnement, à un prix convenable.
Autoconsommer sa production photovoltaïque est une pratique qui est vouée à se démocratiser. L’augmentation du prix de l’électricité rend la production photovoltaïque de plus en plus compétitive.
Concernant le bâtiment Bonne Energie, le courant généré est autoconsommé par les équipements du bâtiment (éclairage, équipements informatiques). Le principal inconvénient de cette technique est l’aspect instable de la production. Au vue des chiffres prévisionnels quand à la production photovoltaïque de 46.9 kWhep/m².an (suivant le calcul réglementaire) et ceux liés à consommation de 50.3 kWhep/m².an (consommations pour les postes de consommation réglementaire RT 2005), le bâtiment est en mesure de tout consommer. Et pourtant, on estime que seul 80 % de la production photovoltaïque du bâtiment sera consommée in situ.
En effet, le profil de consommation ne correspond pas toujours aux profils de production.
N’ayant pas de moyen de stockage, Bonne Energie est équipé d’un parking où le surplus est stocké dans les piles des voitures électriques disponibles en auto partage.
Ce nouveau type de consommation, qui a d’ailleurs fait l’objet d’une dérogation EDF pour que l'énergie produite par les 800 mètres carrés de panneaux photovoltaïques installés sur son toit ne soit pas réinjectée dans le réseau mais auto-consommée, est le témoignage d’un secteur en pleine mutation.
Récemment, Axun, société experte en onduleurs photovoltaïques, a créé le site autoconsommer.com dont l’utilité est de guider les installateurs dans la filière photovoltaïque en anticipant les arnaques et les dérives.
C’est officiel, après deux ans d’attente, les labels privés pour la RT2012 Effinergie+ et BEPOS-Effinergie sont enfin disponibles pour les bâtiments tertiaires !
Alors que progressivement, les maisons individuelles en secteur diffus, les maisons individuelles groupées puis les logements collectifs pouvaient bénéficier de ces deux labels, le secteur tertiaire vient désormais s’ajouter à la liste. Certivéa est désormais l’organisme certificateur accrédité par le COFRAC pour certifier les bâtiments tertiaires.
Pour en savoir plus sur le label Effinergie+ :
http://www.effinergie.org/index.php/les-labels-effinergie
Pour en savoir plus sur le label BEPOS-Effinergie :
http://www.effinergie.org/index.php/les-labels-effinergie/bepos-effinergie
Pour faire une demande de certification auprès de Certivéa :
Le Décret n° 2007-363 du 19 mars 2007 relatif aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie des bâtiments nouveaux (chauffage, eau chaude sanitaire, électricité), appliqué depuis le 1 janvier 2008, a vu son cadre s’étendre le 30 octobre 2013 par la publication du décret n°2013-979.
Auparavant destiné aux constructions ou rénovations de plus de 1000 m², cette pratique s’applique aussi maintenant à ceux de plus de 50 m², depuis le 1 janvier 2014.
L’étude d’approvisionnement est un diagnostic in situ du potentiel renouvelable valorisable, à effectuer avant le dépôt du permis de construire, et qui concerne tous les porteurs de projet (collectivité locale, entreprise, association…) à l’échelle d’un bâtiment ou d’une ZAC (Zone d’Aménagement Concertée).
En effet, pour répondre aux objectifs européens en matière de production d’énergies renouvelables, tous les nouveaux projets doivent faire l’objet d’une étude qui vise à déterminer le potentiel et la viabilité d’un approvisionnement en énergies renouvelables.
Estimation des besoins énergétiques du bâtiment
Voici les grandes étapes d’une étude de faisabilité :
A) Analyse du potentiel énergétique du secteur
B) Analyse technico-économique de l’approvisionnement énergétique du secteur
Fort de ses 7 ans d’expérience dans les études de faisabilité d’approvisionnement en énergies renouvelables, LesEnR dispose aujourd’hui de nombreux retours d’expériences, dont les fiches références sont présentées sur ce même site, et propose son expertise dans ce domaine au service de vos projets.
Comparaison du coût de revient de la chaleur entre scénario de référence (gaz) et scénario ENR
A noter que sont exempts de cette étude de faisabilité :
LesEnR a réalisé en 2012 l’étude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergies renouvelables du Centre Commercial La Coupole à La Défense
Pour aller plus loin :
Retrouvez ici le décret n° 2013-979 du 30 octobre 2013 relatif aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie des bâtiments nouveaux.
Retrouvez dans le Wiki LesEnR la description complète des études de faisabilité à l’échelle bâtiment aisnsi qu'à l’échelle urbaine
Le 10 Février 2014, l’organisme de certification Prestaterre a annoncé la signature d’une convention avec l’association Effinergie. Prestaterre est désormais habilité à délivrer les labels Effinergie+ et Bepos-effinergie 2013 pour les logements individuels et collectifs.
Issu du monde associatif, Prestaterre est aujourd’hui un organisme de certification et a pour missions de participer à la réduction de l'empreinte écologique dans la construction en apportant des solutions concrètes et opérationnelles. Pour Prestaterre, « nous avons besoin de performance environnementale pour nous affranchir des énergies fossiles et nucléaires, pour préserver la santé, les matières premières, l’eau, les sols et la biodiversité. »
Certification Bâtiment Energie Environnement : 8 domaines d’intervention
Elaboré initialement par l’association Prioriterre, la certification Bâtiment Energie Environnement (BEE) qualifie des bâtiments conçus de manière globale afin d’en limiter au maximum l’empreinte écologique et de préserver la santé des occupants. Le référentiel 2013 de cette certification est composé de 47 rubriques réparties en 8 domaines :
Quelques majorations sont également prévues pour valoriser des dispositions telles que le suivi des consommations, la remise d’un guide de sensibilisation des occupants, le recours à des énergies de récupération, un Bbio réduit … Ces majorations constituent le 8ème domaine. Chacune des 47 rubriques rapporte un nombre de points, variant de 5 à 30 points.
2 niveaux de performance énergétique
BEE concerne les bâtiments neufs du secteur résidentiel individuel ou collectif en France métropolitaine. Pour obtenir la certification, quelques conditions sont à remplir :
2 déclinaisons
Pour la certification BEE standard, aucune des 47 rubriques réparties sur les 8 domaines n’est obligatoire (hors exigences de Bbio, Cep et nombre de points décrites ci-dessus).
Une certification BEE+ a également été développée. Elle permet de répondre aux critères environnementaux définis à l’article 310-0 H CGI annexe II relatif à la Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties (TFPB). Cet article prévoit une exonération de taxe foncière pour une durée de 20 ans pour certains logements, dès lors qu'ils respectent certains critères de qualité environnementale. Certains critères sont ainsi rendu obligatoires, tels que la désignation d’un référent environnement, la rédaction d’un cahier des charges environnemental, la rédaction d’une charte chantier à faibles nuisances, un effort sur le confort acoustique, … ainsi que le respect de l’une des 2 options :
2 mentions
Depuis la signature de la convention entre Prestaterre et Effinergie, il est désormais possible d’être certifié BEE (ou BEE+) avec une Mention Effinergie+ ou une Mention Bepos-effinergie 2013 si les exigences de ces labels énergétique sont respectés en plus des exigences du référentiel BEE (ou BEE+).
Prestaterre, une alternative à Cerqual
Désormais habilité à délivrer les labels Effinergie+ et Bepos-effinergie 2013, Prestaterre avec ses certifications BEE et BEE+ se pose en concurrent direct de Cerqual et ses certifications Qualitél, NF Logement et Habitat & Environnement. Prestaterre offre ainsi une nouvelle alternative aux maîtres d’ouvrage dans leur choix de certification et d’organisme certificateur.
L’Association HQE met désormais à disposition des acteurs de la construction un protocole opérationnel de mesures de la qualité de l’air intérieur des bâtiments neufs ou rénovés. L’objectif de ce protocole est de déterminer une qualité de l’air intérieur en se fondant sur des valeurs de référence sanitaires, avant que le bâtiment ne soit occupé.
Ces règles ont été élaborées par le Groupe de travail « Indicateurs santé– confort », animé par le Docteur Fabien Squinazi, membre d’honneur de l’Association HQE et soutenu par l’ADEME.
Quelques rappels sur la qualité de l’air intérieur
La qualité de l’air intérieur représente aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique, notamment du fait que nous passons plus des ¾ de notre temps à l’intérieur d’un bâtiment (habitats, établissements scolaires, établissements de loisirs, bureaux, établissements commerciaux, de santé…).
De nombreuses substances peuvent se retrouver dans l’air intérieur et leurs origines sont multiples (pollution de l’air extérieur par le trafic routier ou le sous-sol, pollution intérieur par l’ameublement, les peintures, colles etc…) tout comme les effets qu’elles peuvent entraîner ou aggraver (simple gêne, pathologies chroniques beaucoup plus lourdes et/ou graves tels que de l’asthme, cancer du poumon…).
Pour assurer une bonne qualité de l’air intérieur et évacuer les polluants résiduels dans l’air du bâtiment, la circulation et le renouvellement d’air (par l’aération et le système de ventilation) sont essentiels.
La connaissance de la qualité de l’air au sein des bâtiments devient donc indispensable, depuis sa mise en œuvre et tout au long de sa durée de vie.
Polluants étudiés
Le protocole propose d’étudier des polluants d'origine extérieure (dioxyde d'azote, benzène, particules fines, radon) ou intérieure (formaldéhyde, composés organiques volatils totaux, monoxyde de carbone si source interne de combustion).
Dans une optique d’amélioration continue et de capitalisation des connaissances, l'Association HQE invite les utilisateurs à partager leur expérience ainsi que les résultats de leurs campagnes de mesure via un questionnaire et un tableur en ligne.
Bonnes pratiques
Pour limiter les concentrations de polluants dans l’air intérieur de nos bâtiments, trois grands points d’attention :
Orienter le bâtiment par rapport aux vents dominants pouvant amener pollens et particules fines, éviter de positionner les entrées d’air extérieur côté rue et en cas de pollution extérieure avérée (voie à forte circulation proche, couloirs aériens…), mettre en en place un procédé de dépollution de l’air entrant (dépollution sur charbons actifs, procédés de filtration performants incluant plusieurs filtres, etc.).
Des débits de renouvellement d’air suffisants doivent être assurés, au-delà des exigences réglementaires (plage type de 36 à 54 m3/(h.pers) pour limiter le CO2 dans l’air intérieur entre 400 et 600 ppm). Par ailleurs, il faut également veiller à la propreté et à l’hygiène des réseaux de ventilation avant la livraison et pendant l’exploitation du bâtiment. Il faut s’assurer que les entrées d’air sont protégées et que les gaines sont calfeutrées pendant les travaux, que les gaines ont été nettoyées, le filtre jetable remplacé et une période de ventilation forcée assurée avant la livraison du bâtiment. Pendant l’exploitation du bâtiment, il ne faut pas négliger l’entretien du système de ventilation (changement régulier des filtres etc.).
Par exemple, pour les produits de construction et de décoration, privilégier un étiquetage A ou A+ garantissant notamment des émissions de composés organiques volatils et de formaldéhydes dans l’air intérieur faibles. En compléments de cet étiquetage des écolabels avec notamment parmi les plus exigeants : Nature Plus et Ange Bleu pour les peintures, GUT et Ange Bleu pour les revêtements de sol textiles, M1 (Indoor climate) et Ange Bleu pour les revêtements de sol souples, EC1Plus (Emicode) ou Nature Plus pour les colles et mortiers.
Quant au mobilier en bois, privilégier les bois massifs et éviter l’aggloméré ou le stratifié.
Projet HQE Performance
A travers le projet HQE Performance, l’Association HQE vise à proposer un cadre de référence pour évaluer la performance des bâtiments et pour rendre plus lisible la démarche HQE des bâtiments auprès de ses utilisateurs et partenaires.
Le cadre de référence HQE Performance s’articule autour de trois grands axes en cours de construction et dont la finalisation est prévue pour fin 2014 : énergie et environnement (indicateurs environnementaux globaux normalisés), économie (coût global, coût d’entretien etc.), santé et confort (qualité de l’air intérieur, confort acoustique, etc.).
>> Lien vers le rapport : Règles d’application pour l’évaluation de la qualité de l’air intérieur d’un bâtiment neuf ou rénové à réception, 2013, Association HQE (Groupe de travail « indicateurs confort-santé» du projet HQE Performance, animé par le Docteur Fabien SQUINAZI)
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