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Une récente étude menée par l'Observatoire de l'IKV auprès de 66 employeurs privés et publics, démontre que l'indemnité kilométrique vélo (IKV) est en bonne voie.
Pour rappel, l'IKV a été créée par la loi relative à la transition énergétique et à la croissance verte, pour encourager les employés à venir au travail à vélo. A la clé, 0,25€/km pour les salariés du secteur privé, soit jusqu'à 200 euros d'indemnité par an. Après deux ans seulement, le succès de l'IKV est en croissance.
En effet, l'enquête révèle une augmentation de 69% du nombre de cyclistes dans les entreprises concernées, cette indemnité est une aubaine pour la santé de ses usagers et de leur portefeuille ! Les salariés cyclistes quotidiens ont 15% d'arrêt maladie en moins, ils sont en meilleure santé physique et psychique et le stress lié aux conditions de transport (embouteillage, stationnement) diminue. Coté budget, l'IKV permet de diminuer les coûts de stationnement automobile (entre 1000 et 1500 euros par an), ce qui redonne du pouvoir d’achat aux salariés.
Il ne faut pas oublier que la pratique du vélo permet également de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la place de la voiture en ville. C’est le moyen de transport idéal si l’on veut faire un geste pour la planète.
Et en Europe, où en sommes-nous ?
Sans surprise, nos voisins néerlandais et belges sont loin devant la France.
L’IKV existe depuis 22 ans pour les premiers et 18 ans pour les seconds. En ce sens, la France s’est fixée comme objectif de multiplier par 4 la part modale vélo, d’ici 2025.
Pour y parvenir l’IKV est une solution efficace qu’il faut encourager par sa généralisation à toutes les structures et par l’augmentation de son plafond d’exonération fiscale fixé aujourd’hui à 200 euros par an.
C'est ainsi que Le Club des villes et territoires cyclables demande au gouvernement d’inscrire la généralisation et l’amélioration de ce dispositif dans le projet de Loi d’orientation des mobilités (qui sera discuté au Parlement à l’automne) afin d’amplifier les effets positifs déjà observés et d’atteindre les objectifs ambitieux qu’il s’est fixé.
Chiffres clés de l'étude :
Bien qu’une croissance de 69 % de cycliste ait été observée suite à la mise en place de l’IVK, seulement 9% des salariés d’une entreprise qui le pratique effectuent leur déplacement domicile-travail à vélo.
Ce chiffre reste faible, c’est pourquoi, sa généralisation à toutes les entreprises et l’augmentation de son plafond d’exonération fiscale semble indispensable pour rattraper nos voisins européens et répondre à la construction d’une ville plus soutenable pour notre planète.Figure 1 : L'indemnité kilométrique vélo, deux ans après
Chez Vizea aussi l'indemnité kilométrique vélo est mise en place ! Nous sommes une dizaine à venir au travail à vélo tous les matins, soit presque 50% des salariés !
Figure 2 : Chez Vizea aussi on fait (aussi) du vélo !
Vizea s’agrandit et cette croissance s’accompagne d’un déménagement dans de nouveaux locaux au 59 avenue Augustin Dumont à Malakoff.
Notre société sera prochainement logée dans une ancienne maison datant du début du XXème siècle où nos ambitions de construction durable ont pu pleinement s’exprimer pour y créer un lieu de travail convivial, confortable et bien évidemment durable.
Afin d’intégrer l’ensemble de la société au projet de concevoir des bureaux répondant à nos attentes, la conception du projet a été intégralement portée par Vizea de la phase programmation jusqu’au suivi de chantier.
Différentes équipes ont donc ainsi vu le jour :
Afin de réaliser un ouvrage à notre image et incarnant nos idées en termes de conforts, santé des futurs utilisateurs et éco construction, nous avons ainsi par exemple fait les choix suivants :
De futurs articles détailleront l'organisation et les techniques mises en oeuvre sur ce chantier de rénovation qui se devait d'être exemplaire mais c'est déjà une belle aventure humaine qui permet à chacun de mettre en oeuvre concrètement ses compétences et ses engagements!
Le 3 juin sera la journée internationale du vélo, journée adoptée à l’ONU par consensus entre les 193 pays membres.
Selon les termes de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le vélo est "un moyen de transport simple, accessible, fiable, propre, durable et respectueux de l’environnement qui favorise la bonne gestion de l’environnement et entretient la santé".
L’organisation salue également un mode de transport qui "encourage la créativité et la participation sociale et donne à l’utilisateur une conscience immédiate de son environnement", ainsi qu’un "moyen d’accès à l’éducation, à la médecine et au sport".
Nous devons cette résolution, non pas à l’ambassadeur du Danemark ou des Pays-Bas, mais à Aksoltan Ataeva, représentant permanent du Turkménistan aux Nations Unies. Le texte a d’ailleurs été parrainé par plus de 56 pays.
Loin de se limiter à une simple reconnaissance des bienfaits du vélo, l’organisation d’une Journée mondiale a pour vocation d’encourager les États Membres à développer activement le vélo.
Et en France, où en sommes-nous ?
En décembre 2017, lors de la clôture des Assises nationales de la Mobilité, Elisabeth Borne, ministre en charge des Transports annonçait le lancement d’un plan national vélo « sincère, structuré et financé ». Ce plan vélo devrait s’inscrire dans le cadre de la prochaine Loi d’Orientation sur les Mobilités (LOM).
Pourtant, des associations cyclistes comme la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) s’inquiètent sur les moyens proposés pour mettre en œuvre ce plan.
Dans un communiqué de presse datée du 23 avril, la FUB déclare ne pas douter du soutien de la Miinistre, mais la fédération s’inquiète du financement du plan : « sans un budget sérieux, impossible d’atteindre les objectifs fixés ».
Dans le cadre des arbitrages de la loi LOM qui ont lieu actuellement, la FUB défend trois propositions phares :
Entre bénéfices environnementales, sociales et économiques, il ne manque pas de raisons pour enfin considérer le vélo comme un moyen de transport au quotidien.
Nous rappellerons uniquement que :
Pour le reste, n’hésitez pas à visionner cette vidéo réalisée par la FUB qui explique très clairement pourquoi il est urgent de financer un plan vélo national.
Quoi qu’il en soit, nous vous donnons rendez-vous le 3 juin à l’occasion des nombreuses manifestions qui s’organisent en marge de la journée mondiale du vélo.
A Paris, vous pouvez prendre part à la convergence, qui réunira tous les amoureux du vélo qui convergeront ensemble en direction de l'Esplanade des Invalides pour terminer par un pique-nique géant.
227,5 millions de tonnes! C’est la quantité annuelle de déchets produite par le BTP, soit le quadruple de la production annuelle de déchets ménagers, industriels et tertiaires réunis. Parmi cette quantité, les déchets issus du bâtiment représentent 42 millions de tonnes (18%). Et, une fois les 3% de déchets dangereux enlevés, les 41,2 millions de tonnes de déchets restant sont autant de ressources à exploiter dans une dynamique d’économie circulaire.
L'économie circulaire en amont des études de conception
Dans ce rapport, Bellastock utilise son retour d’expérience sur différents projets pour détailler l’intégration de l’économie circulaire dès le début du processus de conception d’un bâtiment, ce qui est crucial pour la réussite du projet. Toute la démarche de réemploi est basée sur un nouvel outil : le diagnostic ressource. Celui-ci est en quelque sorte l’extension du diagnostic déchet actuel. Il présente, pour un bâtiment à démolir, les quantités de matériaux réutilisables, leur qualité ou encore les conditions de démolitions à respecter pour que leur réemploi soit possible.
Que faire du déchet-ressource?
Pour un même matériau, plusieurs possibilités de réemploi sont possibles. Il convient donc de statuer sur le réemploi du matériau originel, afin d’en définir la transformation qui lui donnera les bonnes propriétés techniques. Des études supplémentaires sont donc, généralement, nécessaires. Elles conduisent à la rédaction de fiches de réemploi de matériau qui doivent être validées par un Bureau de Contrôle pour que le réemploi du matériau originel soit effectif.
Pour que le réemploi se popularise, le rapport présente deux guides techniques issus du programme de recherche : « Guide méthodologique et technique pour le réemploi du béton en murs » et « Guide méthodologique et technique pour le réemploi du béton en revêtement de sol ».
Il s’agit de recommandations de mises en œuvre et ont pour but de remplacer une norme qui n’existe pas.
La démolition, un gisement ignoré...
Ainsi, chaque bâtiment démoli constitue un gisement de matériaux potentiellement réutilisables sur une autre opération. La capitalisation des différents gisements disponibles permet donc, pour une nouvelle opération, d’avoir accès aux quantités, à la qualité et à la localisation des matériaux à réemployer. Les Maîtrise d’Oeuvre et Maîtrises d’Ouvrage peuvent donc ou créer leur projet en fonction des gisements alentours, ou définir leur besoin et piocher dans les gisements alentours.
Cela favorise, a priori, l’approvisionnement local mais nécessite d’intégrer les sites de transformations en local également pour garder une certaine logique dans la démarche. De plus, cela ne peut être possible que si le territoire joue un rôle centralisateur en imposant de rendre les données relatives aux gisements disponibles aux différents acteurs du secteur.
Un impact environnemental évident, un impact économique à consolider
Enfin, le rapport développe les impacts économiques et environnementaux du réemploi pour le bâtiment.
Ceux-ci prennent en compte toutes les étapes du réemploi : la démolition, le stockage, le transport, les transformations, les études supplémentaires ainsi que la nouvelle utilisation.
De manière générale, le réemploi diminue fortement l’impact environnemental des bâtiments mais aucune généralisation ne peut être faite pour le critère économique : une étude au cas par cas est nécessaire, notamment à cause des coûts supplémentaires des études et de la nécessité de transformer le matériau initial.
Le réemploi, une affaire de volonté politique à toutes les échelles
En conclusion, appliquer l’économie circulaire pour le bâtiment revient, entre autres, à réemployer les matériaux.
Pour le moment, le contexte légal et normatif dans lequel cela est possible est relativement flou, ce qui explique le faible nombre de projets ou le réemploi est utilisé. Il appartient donc en partie aux Maîtrise d’œuvre et Maîtrise d’Ouvrage de lancer l’impulsion.
Les territoires et communes ont également un rôle important à jouer puisqu’ils ont la capacité de définir les règles d’urbanisme et peuvent donc imposer le réemploi. Le rapport REPAR 2 publié par l’ADEME a ainsi pour but de mettre en valeur les solutions de réemploi de matériaux, de créer un cadre de mise en œuvre et d’en expliquer les différents aspects.
92% des émissions de GES franciliennes sont liées à des usages énergétiques. Le secteur du bâtiment est responsable de 50% de ces émissions. Les réseaux de chaleur représentent actuellement 34% des consommations énergétiques du secteur bâtiment, soit 1 million d’équivalent-logements.
Aujourd’hui plus de 70% de la consommation énergétique finale du territoire régional français est d’origine fossile. La stratégie Europe 2020 fixe pour la France un objectif de réduction des émissions de CO2 de 24% d’ici 2020, par rapport au niveau de 1990.
La Commission européenne a approuvé le 18 décembre 2014 le Programme Opérationnel Régional de l’Ile-de-France et du Bassin de Seine 2014-2020 présenté par le Conseil Régional Ile-de-France.
L’appel à projets « Accroitre la part des énergies renouvelables et de récupération » s’inscrit dans le cadre de l’axe 8 du FEDER «Soutenir la transition vers une économie à faible émission de carbone en Ile-de-France ». Il mobilise une dotation FEDER de 4 500 000 € au titre de cette priorité.
L’appel à projet "Accroître la part des ENR" vise à augmenter la production d’énergies renouvelables et de récupération, en passant prioritairement par les réseaux de chaleur et par des solutions à l’échelle des bâtiments, c'est -à- dire :
DATE LIMITE DE DEPOT : 30 JUIN
Pour se mobiliser autiour des projets exemplaires et innovants :
Produire une économie 100 % circulaire et « changer progressivement de paradigme », tel est l’objectif de la Feuille de route de l’économie circulaire, annoncée dans le Plan climat de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire et présentée ce lundi 23 avril par le Premier ministre Edouard Philippe. Au programme : 50 mesures pour agir à la fois sur la production et le tri des déchets ménagers, allonger la durée de vie des produits et développer la réparation, simplifier le tri, rendre le recyclage plus compétitif,… et sur les 247 millions de tonnes de déchets produits chaque année par le secteur du bâtiment.Le secteur du bâtiment est responsable de plus de 70% des déchets en France, engendrés en grande partie par les activités de démolition et déconstruction. La réduction de ce flux de déchets se déploie dans la feuille de route présentée par le gouvernement, par une stratégie de réemploi : faire des opérations et des bâtiments existants la ressource et la banque des matériaux des constructions de demain.
Figure 1 Feuille de route de l'économie circulaire
RENDRE LA COLLECTE DES DECHETS DE CHANTIER PLUS EFFICACE
La feuille de route vise à lutter contre la mise en décharge et faciliter le tri par l’instauration d’une filière de Responsabilité Elargie du Producteur (REP) appliquée aux déchets du bâtiment, qui relève d’une solution à étudier pour parvenir , selon les ambitions du gouvernement, à la « gratuité de la reprise de ces déchets ».
FAIRE EVOLUER LE « DIAGNOSTIC DECHETS AVANT DEMOLITION »
Le gouvernement souhaite engager la révision du Diagnostic Déchets avant Démolition, afin de passer à une logique de diagnostic/inventaire. Il mise par ailleurs sur la communication, par la dématérialisation du dispositif afin de favoriser l’émergence d’applications numériques permettant de dégager les synergies au sein des territoires et de faire le lien entre l’offre de matériaux réutilisables et la demande.
La professionnalisation des acteurs réalisant le diagnostic permettra de renforcer les compétences, qui, parallèlement à la sensibilisation et la formation des maîtres d’ouvrage, permettra de renforcer l’efficacité et la pertinence des diagnostics.
ELABORER UNE BASE DE CONNAISSANCE COMMUNE PAR L’INTERMEDIAIRE DE GUIDES TECHNIQUES
La reconnaissance des performances techniques d’une part et sanitaires et environnementale, d’autre part, des matériaux réutilisés ou réemployés est un enjeu pour les acteurs du secteur, qui pourront être guidés et encadrés par l’élaboration de guides techniques, fixant les prérequis pour le développement du réemploi du secteur.
UN «PLAN DECHETS BOIS » POUR UNE ECONOMIE CIRCULAIRE DE LA FILIERE, VECTEUR DE DEVELOPPEMENT DES ENERGIE RENOUVELABLE
Le Plan déchets bois du contrat stratégique de filière bois est une action collective associant les fédérations professionnelles et organismes concernés, le Ministère de la Transition Energétique et l’Ademe.
Ce plan s’inclut à la fois dans la Feuille de route de l’économie circulaire et dans le Plan Libérons les Energies Renouvelables. Il a pour objectif de mieux valoriser et en plus grande quantité les déchets de bois. Développer la collecte, réduire l’enfouissement et l’exportation, promouvoir le recyclage des panneaux de particules et optimiser la valorisation énergétique des déchets de bois non dangereux pour participer au développement des chaufferies biomasse sont les enjeux forts auxquels ce plan doit répondre. En cours d’élaboration, ce plan doit également répondre aux problématiques de la présence potentielle de contaminant chimique, aujourd’hui freinant le recyclage et à la valorisation énergétique en combustion de cette ressource.
Figure 2 Site logistique de la Maillerie avant démolition - Bouygues Batiment Nord Est
DES ACTEURS DEJA ENGAGES EN FAVEUR DE LA DEMARCHE
Mobilisés en parallèle des ambitions lancées par le gouvernement, les acteurs NODI et Linkcity ont engagé une démarche « Zéro déchet », sur le chantier de la Maillerie, près de Lille.
Implanté en lieu et place d’un ancien site logistique, ce projet engendre, en phase démolition, pas moins de 30 000 tonnes de béton, 10 000 m² de parquet en chêne et 4 500 luminaires.
Un principe de diagnostic/inventaire a été mis en œuvre avant de caractériser le réemploi et la valorisation possible de ces ressources. La majorité des matériaux ont pu être réinsérer sur le marché par la mise en œuvre d’une ressourcerie, de nouveaux meubles issus de matériaux récupérés vont permettre de la création de meubles à destination de la Maison du projet.
Parallèlement au réemploi, le béton, principale matière première issue de la démolition sera recyclé et transformé en 9 500 tonnes de granulats ajoutés dans les nouveaux bétons du site mais également réutilisé après concassage sous voiries ou encore transformé comme matière première pour la fabrication de carrelages.
L’émergence de ces démarches laisse présager d’une forte transition à venir dans le secteur du bâtiment et dans les actes de déconstruire, en faveur de la préservation des ressources et d’un aménagement plus durable.
Fruit d’un travail lancé il y a plus d’un an, le Livre blanc des mobilités a été adopté mardi. Ce livre met en avant des propositions d’élus et d’habitants pour améliorer la qualité des déplacements franciliens et réduire leurs nuisances.
Le Livre blanc Mobilités 2030 a été piloté par le Forum Métropolitain du Grand Paris, en collaboration avec l’Association des maires d’Ile-de-France, la Ville de Paris et la Métropole du Grand Paris et accompagné par l’Apur et l’AIU-îdf. Les élus, convaincus de l’urgence à agir, ont mené un projet prospectif mobilisant pas moins d’une centaine d’acteurs publics comme privés, mais également des habitants. Les conditions quotidiennes de déplacements des franciliens, les enjeux environnementaux et économiques, la perspective de l’organisation de grands évènements internationaux comme la Coupe du monde rugby en 2023 et les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 sont autant d’enjeux qui ont poussé cette réflexion. A cela s'ajoute l’essor des mobilités actives, partagées, connectées, autonomes. De plus, l’extension du réseau de transport en commun est amené à se développer d’ici 2030 (Grand Paris Express et prolongement de lignes de métro existantes, tramway, Tzen, tram train …).
A la suite de la présentation du diagnostic des mobilités franciliennes, se dressent les perspectives de mobilités à l’horizon 2030. Elles sont accompagnées des propositions issues des concertations citoyennes et des élus en lien avec les mobilités durables, intelligentes et optimisées.
Les 10 propositions retenues :
Les élus pilotes de la démarche ont présenté le Livre blanc mercredi 11 avril au salon des Maires d’Ile-de-France. Ils poursuivront leur travail avec le développement de leurs 10 propositions pour construire une action publique concertée et optimisée sur les questions de mobilité. A ce titre, ils ont pris la décision de lancer une consultation internationale sur le devenir des autoroutes, du boulevard périphérique et des voies rapides.
Ce travail participera à renforcer les actions publiques en faveur d’une mobilité plus durable, adaptée aux défis climatiques et aux évolutions des pratiques.
Ce mardi 10 avril, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) Ile-de-France a lancé un nouvel appel à projets en faveur des bâtiments à énergie positive et bas carbone. L'objectif est d'accompagner des porteurs de projets dans l'expérimentation Energie positive et Réduction Carbone (E+C-) qui contribue à l'élaboration de la future réglementation environnementale en matière de bâtiment neufs.
L’expérimentation E+C-
L’expérimentation E+C- s’appuie sur 3 piliers fondamentaux :
Pourquoi cet appel à projet?
Cet appel à participation a pour objectifs ’accompagner les acteurs de la transition énergétique et environnementale dans l’utilisation opérationnelle du référentiel « Energie-Carbone pour les bâtiments neufs » sur leurs projets en phase conception et de participer à la consolidation du référentiel Energie-Carbone et des niveaux de performance du label E+C- grâce à ces retours de terrain.
Cet appel à participation s’adresse aux maîtres d’ouvrages souhaitant être acteurs de cette expérimentation inédite visant à construire de manière participative la future réglementation.
Quel bénéfice pour les porteurs de projets ?
Au niveau de l’île de France , les lauréats :
Selon l’avancement du projet et l’ambition portée par le maître d’ouvrage, une subvention complémentaire de l’ADEME couvrant jusqu’à 50 % des coûts d’une mission d’accompagnement en démarche environnementale (BDF, HQE, etc.) et commissionnement / suivi énergétique, plafonnée à 15 000 euros, pourra être mise en place.
Qui peut être candidat ?
Les aides de l’ADEME sont accordées aux personnes publiques ou privées, aux personnes physiques et morales, maîtres d’ouvrage de l’opération qui doit être une construction neuve en phase conception.
Quel calendrier ?
Les candidats doivent se faire connaître et fournir leur dossier de candidature pour le 15 mai. Les réunions de cadrage et de formation auront lieu en juin et l’ensemble des données capitalisées devront être intégrée dans l’observatoire avant mars 2019.
Pour en savoir plus :
Depuis toujours, l’ensemble des acteurs de la ville durable intègre, parfois avec leurs mots à eux, la notion d’économie circulaire. Pour partager les bonnes pratiques, promouvoir cette exemplarité et favoriser les prises de conscience l’Alliance HQE-GBC publie « le cadre de définition de l’économie circulaire pour le bâtiment »
L’intégration de l’économie circulaire est en effet une démarche commune qui doit réunir l’ensemble des acteurs qu’ils s’agissent des maitres d’ouvrages, des concepteurs qui doivent favoriser la rénovation, le « ré-use » et anticiper le démantèlement du bâti, des usagers qui doivent entretenir et prolonger les bâtiments mais aussi aux gestionnaires de déchets qui participent à la remise sur le marché des matières à recycler
Le document s’articule autour de 5 ambitions et 15 objectifs.
Retrouvez le cadre de définition de l’économie circulaire pour le bâtiment
La dérogation « provisoire » de la RT 2012, fixant la consommation d’énergie à 57,5 kW par m2 et par an (au lieu de 50 kW) est re-re-prolongée pour les logements collectifs. Cette fois, la prolongation est de 2 ans soit jusqu’au 31 décembre 2019. Sachant que la future réglementation thermique est annoncée pour 2020, cela revient à dire que la RT 2012 ne se sera jamais pleinement appliquée dans le logement collectif !
Rappelons-nous, en 2010, au sortir du Grenelle, la loi imposait la nouvelle réglementation thermique applicable au 1er mars 2012… en particulier, la RT 2012 fixait une limite de consommation réglementaire (couvrant les 5 usages chauffage/climatisation/ventilation/éclairage/auxiliaire) pour les bâtiments neufs.
En particulier, pour les logements collectifs, cette limite de consommation (Cep max) était fixée à :
Cep max = 50 x M ctype x (M cgéo + M calt + M csurf + M cGES) kWh EP/(m².an)
Où
De fait, selon les régions, le contexte et la taille des logements, la consommation maximale prévue par la RT 2012 varie entre 30 et 140 kWh EP/(m².an).
Dès le début, l'arrêté du 26 octobre 2010 "relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments" avait prévu une période de transition pour les logements collectifs neufs :
L’argument des promoteurs de cette première dérogation était l’impact du passage à la RT 2012 : trop dur, trop complexe… trop cher. Mais… à l'époque, promis dans deux ans, les acteurs seraient prêts !
2 ans plus tard, fin décembre 2014, le gouvernement avait prolongé cette dérogation de 3 ans parce que « bon, quand même, deux ans ce n’est pas bien long et pis c’est toujours trop dur, trop complexe … trop cher ! » Mais, promis cette fois dans trois ans… les acteurs seraient prêts !
Et puis là, fin décembre 2017, le gouvernement prolonge encore de deux ans cette dérogation parce que « bon, quand même, cinq ans ce n’est pas bien long et pis c’est toujours trop dur, trop complexe … »
Et voilà comment la RT 2012 ne se sera jamais appliqué aux logements collectifs neufs puisque fin 2019, la nouvelle réglementation thermique est sensée arriver… alors bien sûr, si elle tarde, il y aura sans doute beaucoup d’acteurs pour dire que « quand même sept ans ce n’est pas bien long … » et demander une nouvelle nouvelle nouvelle dérogation !
Depuis toujours, les certifications environnementales françaises exigent un effort sur la consommation des bâtiments même en niveau d’entrée. C’est le cas pour HQE comme pour NF Habitat HQE.
Ainsi, cette dernière demande, pour toute opération certifiée, que le bâtiment consomme réglementairement 13% de moins que ne l’impose la loi. Sauf que, comme la loi intègre une dérogation, cela revient à dire que les opérations « exemplaires » doivent seulement ne pas appliquer la dérogation. Autrement dit, une opération peut être exemplaire doit seulement en ne faisant que respecter la loi telle qu’elle avait été envisagée …
A l’évidence, le seul respect d’une loi édictée en 2010 ne peut être suffisant pour témoigner d’une volonté environnementale forte mais ici, c’est le législateur qui brouille les cartes !
Conjuguer Santé et Aménagement n’est pas un concept nouveau. Il a été initié par le réseau des villes santé de l’OMS Europe en 1987. Aujourd’hui, cette thématique « Santé » est présente aussi bien à l'échelle de la construction qu'à celle des projets urbains ou à celle du territoire:
C’est l’occasion de repenser le bien-être des citoyens dans la Ville et l’importance de notre environnement dans nos modes de vie ultra-urbains. En somme, de parler développement durable autrement afin de sensibiliser les collectivités et les acteurs de la construction dans la conception de villes saines et durables.
A ce sujet, le réseau EKOPOLIS organise le 18 janvier 2018 une conférence sur « Urbanisme et santé : enjeux et premières initiatives franciliennes». Cette conférence permettra de comprendre les enjeux fondamentaux qui lient santé et urbanisme, les particularités de l'Ile de France, et de prendre connaissance des initiatives franciliennes en cours sur des opérations d'aménagement. Lors de cette conférence des lauréats de l’ «Appel à Manifestation d'Intérêt Santé Environnement et Aménagement Durable » lancé par l’ADEME et l’ARS en 2016 présenteront l’avancée de leurs travaux.
En parallèle, Medieco Conseil et Vizea, accompagnent actuellement l’ADEME et l’ARS à l’évaluation et la capitalisation de cet AMI SEAD en vue d’un lancement d’un nouvel AMI et de nouveaux projets liant santé et aménagement.
Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas à vous inscrire à la matinée EKOPOLIS !
La Stratégie Nationale Bas Carbone fait actuellement l’objet d’une révision. Les Français sont amenés à formuler des propositions, pour enrichir la réflexion.
Pour répondre aux objectifs environnementaux liés à l’Accord de Paris et au Plan Climat (limiter l’augmentation de la température moyenne à 2°C en atteignant une neutralité carbone), la France a décidé de s’engager, avec la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) mise en place fin 2015, à réduire de 75 % ses émissions de gaz à effet de serre, à l’horizon 2050.
La SNBC permet ainsi de donner des « orientations stratégiques pour mettre en œuvre, dans tous les secteurs d’activité (transport, bâtiment, agriculture, industries etc.) la transition vers une économie bas carbone et durable ». Elle permet de décliner les différentes mesures à mettre en œuvre ainsi que les leviers pour répondre aux objectifs d’une économie verte à travers 67 recommandations pour chaque secteur d’activités.
La stratégie Nationale Bas-Carbone
Aujourd’hui, la SNBC doit être révisée à fin 2018, puis tous les 5 ans à l’aide des différents résultats obtenus au fil du temps. Ces mises à jours doivent permettre la mise en cohérence avec le renforcement des ambitions environnementales prises lors de la COP 21 et le Plan Climat de juillet dernier.
Pour enrichir les réflexions liées à cette révision, le Ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, appelle les citoyens français à apporter leurs propositions sur des thématiques liées à leur quotidien. « Je souhaite écouter les attentes des Français et recueillir leurs propositions pour nous aider à formuler les orientations stratégiques à mettre en œuvre dans notre pays pour les cinq ans à venir, dans tous les secteurs d’activité », c'est ainsi que Nicolas Hulot explique la démarche mise en œuvre par son Ministère.
A cet effet, un questionnaire a été mis en place sur internet et sera accessible jusqu’au 17 décembre 2017. Il comprend 5 thèmes :
Chacun peut choisir, en début de questionnaire, les thèmes auxquels il souhaite apporter contribution. Cette participation permet non seulement de contribuer à l’évolution de la SNBC mais également de prendre connaissance des objectifs de celle-ci. En effet, au début de chaque question un rappel des objectifs de la stratégie et des chiffres permettant d’illustrer les constats actuels est évoqué.
Les résultats obtenus seront synthétisés et publiés début 2018 puis transmis aux élus, professionnels, syndicats, ONG et experts en charge d’élaborer avec les ministères la nouvelle Stratégie Nationale Bas Carbone, à la fois ambitieuse et en prise avec les aspirations des Français.
La seule condition pour y participer est d"avoir plus de 15 ans.
Lien du questionnaire : http://enqueteur.dgec.developpementdurable.gouv.fr/index.php?sid=32481&lang=fr
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